Plongeuret cinĂ©aste au sein de lâĂ©quipage de la Calypso, AndrĂ© Laban Ă©tait aussi un peintre trĂšs inspirĂ© par le bleu. AFP/RĂ©my Gabalda . 0.
NathanielKahn a 11 ans lorsque son pÚre meurt d'une crise cardiaque dans la grande gare de Philadelphie en 1974. Onze ans et peu de souvenirs en héritage. Fils reconnu mais adulté;rin
SylviePatry, commissaire de cette exposition du musĂ©e dâOrsay - elle est Ă©galement la directrice de la conservation et des collections de lâĂ©tablissement -, nous en explique ici la genĂšse et la conception. Renoir pĂšre et fils, peinture et cinĂ©ma. Jusquâau 27
Josephpatron des travailleurs, ou comment le pĂšre a remplacĂ© le fils. Saint Joseph fait partie des quelques rares saints Ă avoir deux fĂȘtes au calendrier: le 19 mars, qui est sa fĂȘte principale, et le 1er mai oĂč les catholiques sont invitĂ©s Ă contempler le travailleur Joseph. Lâhistoire de lâinstitution de cette fĂȘte en 1955 est
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Cataloguede l'exposition Renoir, pÚre et fils. Peinture et cinéma, présentée au musée d'Orsay, Paris (6 novembre 2018 - 27 janvier 2019). L'exposition explore le dialogue fécond et parfois paradoxal entre un pÚre, Pierre-Auguste Renoir, et un fils, Jean Renoir, entre deux artistes, entre peinture et cinéma. Les points de contact entre l'oeuvre du cinéaste et du peintre vont au
. Ils Ă©taient tous deux des patrons les Renoir, Pierre-Auguste et Jean. Le premier dans le domaine de la peinture, option impressionniste, le second, fils du premier, dans celui du 7Ăšme art. Lâhistoire de leur relation, celle dâun fils Ă son pĂšre, celle dâun crĂ©ateur Ă un autre crĂ©ateur, se nourrit de nombreux fantasmes, bien souvent suscitĂ©s par le fils prodige, qui consacra Ă son pĂšre un livre qui fit date Renoir par Jean Renoir paru en cette relation que lâexposition Renoir pĂšre et fils, Peinture et cinĂ©ma, jusquâau 27 janvier 2019 au MusĂ©e dâOrsay, et le catalogue qui la complĂšte explorent Ă travers le dialogue fĂ©cond et parfois paradoxal de ces deux monstres sacrĂ©s. Paradoxal car les relations directes entre le pĂšre et le fils furent limitĂ©es. Famille bourgeoise fin 19Ăšme oblige, parent et enfant se rencontrent peu au quotidien et parlent encore moins. NĂ©anmoins les longues sĂ©ances de peinture oĂč papa croque son fils chĂ©ri ont tissĂ© des liens indĂ©fectibles et fructueux pour lâhistoire de lâ / ImmobilitĂ©Entre ces deux-lĂ tout est question de mobilitĂ© et dâimmobilitĂ©. Dans la vie et dans lâart. LâimmobilitĂ© de lâenfant-modĂšle, tenu de ne pas bouger quand Renoir le peint au bras de sa mĂšre, en adolescent-chasseur ou en cĂ©ramiste. LâimmobilitĂ© de Renoir PĂšre aussi dont seules les mains sâactivent Ă la tĂąche. ImmobilitĂ© qui devient totale face Ă une paralysie progressive particuliĂšrement Ă©prouvante. Ă cette polyarthrite rhumatoĂŻde invalidante rĂ©pond en Ă©cho la claudication du fils, hĂ©ritage dâune blessure de la Grande Guerre. Une mobilitĂ© chancelante lâart, câest diffĂ©rent. Le peintre nâa jamais vraiment cherchĂ© Ă capter le mouvement. Quelques Ćuvres tentent vainement de saisir lâagitation du monde tel Le Bal du Moulin de la Galette, mais sans plus. Pour le fiston, câest justement le mouvement de lâimage qui le grise. DĂ©couvrant le 7Ăšme art via son jeune frĂšre, il sâamourache du nouveau mĂ©dia en dĂ©vorant avec gourmandise tous les Charlot. DĂšs 1924, il se lance dans la rĂ©alisation, poussĂ© par une ambitieuse jeune Hessling, une femme en communLa carriĂšre de Jean Renoir dans le cinĂ©ma muet est associĂ© de façon indĂ©lĂ©bile Ă la prĂ©sence sur les Ă©crans de sa jeune Ă©pouse et vedette Catherine Hessling, star des annĂ©es folles qui disparaĂźtra des radars quand elle divorcera de son Ă©poux de rĂ©alisateur. Jean, lui, deviendra, la dĂ©cennie suivante, lâimmense artiste cĂ©lĂ©brĂ© que lâon sait. Catherine Hessling, de son vrai nom AndrĂ©e Heuschling, fut le modĂšle prĂ©fĂ©rĂ© de Pierre-Auguste Renoir entre 1915-16 car elle repoussait encore moins la lumiĂšre que celle de tous les modĂšles quâil avait eu dans sa vie ». Comme lâa montrĂ© le rĂ©cent film de Gilles Bourdos Renoir, 2013, AndrĂ©e Ă©tait une jeune femme trĂšs ambitieuse, dĂ©sireuse de devenir le pendant dâune Garbo en France. Ă la mort de Pierre-Auguste Renoir, elle Ă©pouse son fils Jean, lâexhortant Ă abandonner la cĂ©ramique pour investir son hypothĂ©tique talent et sa rĂ©elle fortune dans le 7Ăšme art. Avec gĂ©nie, elle sâinvente alors une personnage glamour et fait preuve dâun talent hors-norme Parmi les nombreuses qualitĂ©s de Catherine, il y en avait une qui me fascinait câĂ©tait son sens innĂ©e de la fĂ©erie. Je vous ai parlĂ© de la stylisation de son jeu et de son maquillage. En vĂ©ritĂ©, ses gestes de pantin et son apparence ressortant de la pantomime, nâajoutaient rien Ă son irrĂ©alitĂ©. MĂȘme revĂȘtue dâune robe banalement Ă la mode et sans maquillage du tout, elle ressortait de la fantasmagorie. » Jean Renoir â 1972Une somme dâinformationsParmi les points communs du pĂšre et du fils nous pourrions encore citer la cĂ©ramique et la littĂ©rature de la fin du 19Ăšme siĂšcle que chĂ©rissait la famille Zola, Maupassant, MirbeauâŠ. Le catalogue de lâexposition dâOrsay, en 11 articles aussi rĂ©fĂ©rencĂ©s que passionnants, dĂ©code ainsi ces points de contact entre lâĆuvre du cinĂ©aste et du peintre qui vont bien au-delĂ dâun jeu dâinfluence et de transposition. A travers des tableaux, des photographies, des costumes, des affiches, des dessins, et des documents, pour certains inĂ©dits, il explore des thĂšmes le rĂŽle du modĂšle fĂ©minin par exemple et des gĂ©ographies la Seine, Montmartre, le Midi communs Ă deux Ćuvres que rĂ©unissent peut-ĂȘtre plus sĂ»rement encore un goĂ»t de la libertĂ© et une profonde humanitĂ©. La lecture de ce bel ouvrage vous donne la furieuse envie de courir Ă lâexposition Renoir pĂšre et fils et de revoir encore et encore La rĂšgle du jeu et La Grande plus si affinitĂ©s
Câest sans doute le cinĂ©aste italien le plus intĂ©ressant dâaujourdâhui Marco Tullio Giordana signe, avec "LĂ©a", qui sort cette semaine, un film passionnant, dâune rare densitĂ© humaine. Lâhistoire de cette femme qui fuit, avec sa fille, la violence de la NâDrangheta, la mafia calabraise, est poignante. Le rĂ©alisateur revisite 20 ans de lâhistoire de son pays, en filigrane, avec tendresse et fureur les institutions sont impuissantes, la police peu fiable, la puissance des voyous Ă©vidente, la place des femmes rĂ©duite Ă quia. La suite aprĂšs la publicitĂ© LĂ©a Garofalo a bel et bien existĂ© de ville en ville, de vie en vie, elle a esquivĂ© la menace des salauds, avec sa gamine, Denise au fil des ans, elle a effilochĂ© son existence, tentĂ© de garder la tĂȘte haute. Denise, devenue grande, a Ă©tĂ© dĂ©chirĂ©e entre lâamour de cette mĂšre prĂȘte Ă tout, et la tendresse de ce pĂšre haineux. Câest le cĆur mĂȘme du film lâĂ©cartĂšlement intime dâune jeune femme. Marco Tullio Giordana, metteur en scĂšne de théùtre, Ă©crivain, a signĂ© par le passĂ©, deux films merveilleux "Nos Meilleures annĂ©es" 2003 et "Une histoire italienne" 2008. HĂ©ritier de Francesco Rosi pour lâaspect politique et de Pasolini pour le regard poĂ©tique, cet homme doux de 65 ans, devenu cinĂ©aste par le plus grand des hasards â un hasard inspirĂ©, incroyable, comme il le raconte ci-dessous - pratique "un cinĂ©ma politique sans politique". Un cinĂ©ma de convictions, donc. Entretien. Lâhistoire de LĂ©a Garofalo est-elle authentique ? Oui. Je nâai presque rien changĂ©. Ce qui mâa frappĂ©, câest lâamour que la fille porte Ă son pĂšre, bien que celui-ci soit un criminel, et quâelle surmonte pour que justice soit suite aprĂšs la publicitĂ© La force du film, câest de ne jamais sâappesantir sur les dĂ©tails. Au spectateur de faire le lien entre les scĂšnes⊠Jâaime beaucoup lâellipse. Pas besoin de montrer le type en train de monter lâescalier, dâouvrir la porte, de fermer la porte, dâentrer dans la chambre⊠Je filme LĂ©a refusant les avances dâun garçon, puis, Ă la scĂšne suivante, elle est enceinte. Entre les deux, on comprend ce qui sâest passĂ© nul besoin de filmer le premier baiser, la premiĂšre nuit etc. Le cinĂ©ma des annĂ©es 1920 et des annĂ©es 1930 utilisait beaucoup lâellipse, qui Ă©tait aussi une façon de contourner la censure. Je nâaime pas tout expliquer, et je nâaime pas quâon mâexplique tout. Lâune des plus belles ellipses du cinĂ©ma, câest la scĂšne de "2001, OdyssĂ©e de lâespace" un singe jette un os en lâair, et quand cet os retombe, il se mue en station spatiale. Magnifique ! Deux autres ellipses me viennent en tĂȘte dans "Lawrence dâArabie", le hĂ©ros allume une allumette, lâĂ©lĂšve, et la flamme se transforme en lever de soleil dans le dĂ©sert ; et, dans "les 39 Marches", le personnage principal, Richard Hannay, est arrĂȘtĂ©, puis, sans transition, on le voit sauter Ă travers la fenĂȘtre dâun commissariat et sâĂ©chapper. Que sâest-il passĂ© ? Hitchcock ne sâattarde pas. Pourquoi cette figure de style vous intĂ©resse-t-elle ? Parce que, dans un film comme "LĂ©a", si on se met Ă tout expliquer, on tombe dans un cinĂ©ma sociologique, dont je ne veux pas. On a besoin de ressentir les choses, pas de les comprendre. Quand je fais un film, je pense toujours quâil doit ĂȘtre compris par un enfant ou par un Ă©tranger qui ne connaĂźt pas grand-chose de lâhistoire de lâItalie. Je pense que le public est intelligent, mais pas forcĂ©ment informĂ©. Il faut respecter cette intelligence, et ne jamais baisser le suite aprĂšs la publicitĂ© Comment ĂȘtes-vous devenu cinĂ©aste ? A vrai dire, je ne voulais pas devenir cinĂ©aste. Je voulais ĂȘtre peintre. Ma dĂ©cision de mâintĂ©resser au cinĂ©ma est due au hasard. En 1972, jâavais 23 ans, jâĂ©tais Ă Paris, il y avait une exposition au Grand Palais Bacon. Je connaissais ces toiles, mais je ne les avais jamais vues ensemble. LĂ , jâai eu un tel choc que jâai dĂ©cidĂ© dâabandonner complĂštement la peinture. Je me suis dit que si jâavais du talent, jâaurais dĂ» peindre comme lui. Je me suis mis Ă marcher le long de la Seine, avec lâidĂ©e de me suicider et, parvenu au Pont de Bir-Hakeim, jâai remarquĂ© quâil y avait des gens qui faisaient du cinĂ©ma. Je me suis approchĂ©, curieux ; câĂ©tait Bernardo Bertolucci et son Ă©quipe, qui tournaient le premier plan de "Dernier tango Ă Paris", Ă Passy. Je suis restĂ©, Ă regarder, toute la journĂ©e. Jâavais vu les films de ce jeune rĂ©alisateur Ă©nergique, notamment "Prima della rivoluzione" et "le Conformiste". Marlon Brando Ă©tait là ⊠Il Ă©tait tout petit⊠Mais il Ă©tait grand. Le soir mĂȘme, on donnait "la StratĂ©gie de lâAraignĂ©e", que je suis allĂ© voir dans une salle du quartier Latin. Jâai eu lâimpression que ce film racontait lâhistoire de ma famille, de mon terroir, de mon pĂšre, câĂ©tait trĂšs prĂšs dâun monde que je connaissais trĂšs bien. Bertolucci est de Parme en Emilie, je suis de Crema en Lombardie, câest proche. Jâavais eu le temps de voir cette vieille culture provinciale quâĂ©voquait Bertolucci⊠En regardant ces images magnifiques, jâai eu la sensation quâon pouvait faire de la peinture sur lâĂ©cran. Avant, je pensais que le cinĂ©ma penchait du cĂŽtĂ© de la littĂ©rature. Mais ce jour-lĂ , tout a changĂ© pour suite aprĂšs la publicitĂ© Pourquoi Paris ? Parce que le mythe de la peinture exigeait quâon passe Ă Paris. Paris, câĂ©tait la culture. JâĂ©tais un peintre venant de sa petite province, et je cherchais mon chemin. Mon pĂšre, qui sâoccupait de lâĂ©dition italienne du "Readerâs Digest", est mort quand jâavais 8 ans, dans un accident dâavion. Il avait fait partie de la RĂ©sistance, comme mon grand-pĂšre. Celui-ci a Ă©tĂ© un grand intellectuel, il dirigeait des journaux de tendance dĂ©mocratique, et quand les fascistes ont pris le pouvoir, il a dĂ©missionnĂ©. Il sâest alors retirĂ© Ă la campagne. Pendant la guerre, il est entrĂ© dans la RĂ©sistance, Ă lâĂąge de 70 ans. Il est mort lâannĂ©e de ma naissance, et je porte son nom, Tullio. Notre famille a toujours eu une tradition libĂ©rale, avec une certaine sympathie pour le communisme. Vous ĂȘtes donc devenu cinĂ©aste par hasard ? Exactement. Je faisais des Ă©tudes Ă Milan, et, avec Mai-68, il fallait faire des choix. Jâai quittĂ© Milan pour aller Ă Rome, et je suis devenu lâassistant de Roberto Faenza, le rĂ©alisateur de "Pereira prĂ©tend". Puis jâai Ă©crit mon premier film, "Maudits, je vous aimerai !", produit par une petite coopĂ©rative, et qui a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© pour aller Ă Cannes, en 1980. Je me suis retrouvĂ© au Festival avec Ettore Scola, Marco Bellocchio et Federico Fellini ! Incroyable ! Fellini, qui Ă©tait ami avec mon pĂšre, mâintimidait. Il Ă©tait gĂ©nial. GĂ©nial. Intelligent, rapide, suite aprĂšs la publicitĂ© Vos films sont tous portĂ©s par lâhistoire, et vous avez un autre centre dâintĂ©rĂȘt, les sociĂ©tĂ©s mafieuses. Oui. Jâai beaucoup aimĂ© la politique, aprĂšs 1968, comme tout le monde. Mais je ne suis plus engagĂ© politiquement, je trouve que câest un monde inintĂ©ressant, mĂȘme avant Berlusconi. Francesco Rosi, qui me considĂ©rait un peu comme son fils, pensait quâil fallait faire des films citoyens. Il nâaimait pas le terme "cinĂ©ma politique". On pense Ă lui comme quelquâun qui ne sâoccupait que de la sociĂ©tĂ©. En rĂ©alitĂ©, il avait le goĂ»t de la beautĂ©. Ainsi, il aimait beaucoup les femmes, ce qui ne se voit pas dans ses films, sauf dans "le DĂ©fi" 1958, avec Rosanna Schiaffino, et dans "la Belle et le cavalier" 1967, avec Sophia Loren. Il me disait toujours quâil faut se prĂ©occuper de lâimage et des acteurs, avant tout. Pas du message. Moi, ce qui mâintĂ©resse, câest de montrer, en filigrane, que les sociĂ©tĂ©s mafieuses sont une sorte dâadministration parallĂšle en Italie. Comment se fait-il que lâEtat nâait jamais rĂ©ussi Ă les dominer ? La volontĂ© politique a fait dĂ©faut⊠Exactement ! Pendant longtemps, en Italie, on a dit que la mafia nâexistait pas. Il faut dire les choses. On sait que le jour et la nuit existent. La mafia suite aprĂšs la publicitĂ© Le cinĂ©ma italien, ces derniĂšres annĂ©es, donne une image sociale trĂšs pessimiste. Ce qui nâest pas le cas de "LĂ©a", ni de vos autres films⊠Jâai toujours aimĂ© les films qui racontent le malheur sans vous dĂ©primer. Le grand cinĂ©ma, amĂ©ricain ou italien, vous donne lâenvie de rĂ©sister. Ainsi, le cinĂ©ma de Mauro Bolognini, notamment "La Viaccia"⊠Ou les films de Valerio Zurlini, qui a signĂ© "ĂtĂ© violent" et "le DĂ©sert des Tartares"⊠Ce sont des cinĂ©astes un peu oubliĂ©s, mais qui seront réévaluĂ©s un jour. Que pensez-vous du cinĂ©ma italien aujourdâhui ? Il y a plein de cinĂ©astes intĂ©ressants Matteo Garrone, Stefano Sollima, Paolo Sorrentino, Vincenzo Marra, Fabio Mollo, Antonio Morabito⊠Ils ont un peu abandonnĂ© la filiĂšre de la comĂ©die, qui Ă©tait le monopole de lâItalie. Mais, dans cette veine, il y a "Perfetti sconosciuti" de Paolo Genovese, qui vient de sortir Ă Rome, et qui est trĂšs rĂ©ussi. Jâaime bien, aussi, le cinĂ©ma de Paolo Virzi "Les Opportunistes" et "Folles de joie"⊠Le cinĂ©ma italien, hĂ©las, reste confinĂ© Ă lâ suite aprĂšs la publicitĂ© Etes-vous satisfait de vos films ? Non, pas du tout. Jâaurais dĂ» en faire plus, je nâen ai fait que treize car je voulais parler des choses que je connaissais bien, que jâavais Ă©tudiĂ©es. Jâai Ă©tĂ© trĂšs sĂ©rieux, peut-ĂȘtre trop. Jâai eu la tentation dâabandonner le cinĂ©ma, parfois. Par chance, jâai changĂ© dâavis. Vous avez Ă©crit un roman, vous avez fait de la peinture, de la mise en scĂšne de théùtre, et vous nâĂȘtes pas satisfait de vos films. Quel bilan ? Jâai mĂȘme voulu ĂȘtre musicien, guitare classique. Jâai Ă©tudiĂ© avec AndrĂšs Segovia⊠La vĂ©ritĂ©, câest quâil est plus facile de cacher la mĂ©diocritĂ© avec le cinĂ©ma. Billy Wilder disait de lui-mĂȘme quâil Ă©tait "un cinĂ©aste parfait Ă 60%" ! Moi, je suis un cinĂ©aste Ă 40 % ! Mais je ne dĂ©sespĂšre pas de me perfectionner. Propos recueillis par François Forestier
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C'est un cabaret qui a laissĂ© son nom dans l'histoire politique et artistique mais sans le tableau de Manet, ce nom aurait sans doute moins d'Ă©clat! Tout commence au XVIIIĂšme siĂšcle quand la frontiĂšre de Paris s'arrĂȘte Ă ce qui sera plus tard la place de Clichy. Le village de Clichy la Garenne a sur son territoire plusieurs hameaux dont celui des Batignolles oĂč une ferme accueille les parisiens pour leur servir le petit vin guinguet. Les affaires Ă©tant rentables, la ferme se transforme en cabaret, vraisemblablement vers 1765, "Au pĂšre Lathuille". La construction de la barriĂšre des Fermiers GĂ©nĂ©raux est une aubaine pour le cabaret oĂč viennent de plus en plus nombreux les parisiens qui apprĂ©cient de payer moins cher le vin et les alcools qui n'ont pas eu Ă passer la barriĂšre de l'octroi. La barriĂšre de Clichy bureau de l'octroi, pavillon de Ledoux Le cabaret entre dans l'histoire le 30 mars 1814. Le tableau d'Horace Vernet rappelle ce jour hĂ©roĂŻque. On y voit le marĂ©chal Moncey dirigeant la dĂ©fense de Paris et donnant des ordres Ă un colonel. On remarque le pavillon de l'octroi de Ledoux sur la gauche et au fond le cabaret du pĂšre lathuille. g> Le peintre rend hommage au cabaretier qui ouvre les portes de son Ă©tablissement aux gardes nationaux, leur sert Ă boire et Ă manger sans lĂ©siner. On lui prĂȘte la phrase historique adressĂ©e aux combattants qui allaient affronter l'armĂ©e russe "Mangez, buvez, mes enfants! Il ne faut rien laisser Ă l'ennemi!" La rĂ©sistance menĂ©e par Moncey fut assez hĂ©roĂŻque pour tenir jusqu'Ă l'armistice. Des boulets russes dĂ©truisirent une partie du cabaret, l'un d'eux se ficha dans le comptoir. On l'y laissa et il put ĂȘtre caressĂ© comme une relique par les clients jusqu'en 1860! Le cabaret se trouvait au n°7 actuel de l'avenue de Clichy qui s'appelait alors grande rue des Batignolles. Aujourd'hui Ă son emplacement s'Ă©lĂšve un cinĂ©ma militant qui promeut les oeuvres de crĂ©ation, c'est le CinĂ©ma des CinĂ©astes, apprĂ©ciĂ© des cinĂ©philes, La paix revenue, le cabaret accueille une clientĂšle plus large et son restaurant est apprĂ©ciĂ© pour ses plats originaux comme "la sole Moncey" ou "le poulet Lathuille" aux fonds d'artichaut. Jouxtant l'Ă©tablissement, au n°9 de l'avenue actuelle, Aubry, gendre du pĂšre Lathuille ouvre en 1830 un cafĂ© au dĂ©cor luxueux. La grande salle est dĂ©corĂ©e de peintures et, comble de luxe, Ă©clairĂ©e au gaz. On peut jouer au billard dans une deuxiĂšme salle ou profiter du soleil dans un jardin Ă l'arriĂšre. Une porte de communication permet de passer du cabaret du pĂšre Lathuille au cafĂ© Aubry. Ce cafĂ© deviendra cĂ©lĂšbre quand Guerbois le rachĂštera. Beaucoup d'artistes fauchĂ©s habitent le quartier oĂč les loyers sont moins Ă©levĂ©s que dans la Nouvelle AthĂšnes voisine. Les peintres, s'approvisionnent en matĂ©riel chez Hennequin, ami de Manet, dont la boutique est au 11 rue Grande des Batignolles. De la boutique au cafĂ© Guerbois, il n'y a qu'un pas. Entre 1866 et 1875, le cafĂ© est un lieu de rencontres et de rĂ©unions. On y voit Monet, CĂ©zanne, Degas, Renoir, Pissaro, Sisley, Manet! Le cafĂ© figurera dans le roman de Zola "l'Oeuvre" sous le nom de cafĂ© Baudequin contraction de Baudelaire qui frĂ©quenta le cafĂ© Guerbois et Hennequin le marchand de peintures Manet peint son fameux tableau en 1880. Zola le dĂ©crit ainsi "Il y a au salon de cette annĂ©e une scĂšne de plein air, Chez le pĂšre Lathuille, deux figures Ă une table de cabaret, d'une gaietĂ© et d'une dĂ©licatesse de tons charmantes ... " Manet reprĂ©sente Louis, le fils du patron attablĂ© Ă cĂŽtĂ© d'Ellen AndrĂ©e, actrice de renom qui joue notamment dans les piĂšces de Courteline et qui sert de modĂšle Ă de nombreux peintres comme Renoir ou Degas. Manet l'a dĂ©jĂ reprĂ©sentĂ©e dans un tableau peint en 1875 la Prune. Manet. La prune. Ellen AndrĂ© Manet habituĂ© du cabaret choisit encore pour modĂšle la fille du pĂšre Lathuille, Marguerite Gauthier-Latuille, pour son tableau, "La jeune-fille en blanc".g> Il peint une nouvelle fois Louis, le fils du pĂšre Lathuille, dĂ©jĂ reprĂ©sentĂ© avec Ellen AndrĂ©e, dans un autre tableau... Le restaurant du pĂšre Lathuille cesse d'ĂȘtre Ă la mode dans les derniĂšres annĂ©es du XIXĂšme siĂšcle et Louis Gauthier-Lathuille qui a succĂ©dĂ© Ă son pĂšre ne parvient pas Ă lui redonner le lustre d'antan. Il est vrai que la plupart des grands peintres qui frĂ©quentaient l'Ă©tablissement sont morts! avenue de Clichy Ă gauche le Kursaal Le cabaret ferme ses portes en 1906. Il est remplacĂ© entre 1907 et 1927 par un Music-Hall, le Kursaal oĂč se produisent, entre autres, Maurice Chevalier, FrĂ©hel, Lucienne Boyer ou Berthe Silva... Tampon de l'Eden. Le music-hall pĂ©riclite comme la plupart des Ă©tablissements montmartrois quand la vogue du 7Ăšme art se rĂ©pand. Il est transformĂ© en cinĂ©ma-music-hall, l'Eden, avant de n'ĂȘtre plus qu'un cinĂ©ma le Mirage puis le PathĂ© Clichy 1943.strong> En 1987 Claude Berri en prend la direction avec la SociĂ©tĂ© des Auteurs rĂ©alisateurs et producteurs l'ARP DerniĂšre mĂ©tamorphose en 1996 quand le cinĂ©ma est baptisĂ© par sa marraine Fanny Ardant Le CinĂ©ma des CinĂ©astes! On y trouve au 1er Ă©tage "le bistrot des cinĂ©astes" sympathique mais un peu terne, sans un pĂšre Lathuille pour lui donner du panache! Y aura t-il des cinĂ©astes pour utiliser son dĂ©cor et lui assurer comme l'ont fait les Impressionnistes pour le cabaret du pĂšre Lathuille une renommĂ©e internationale?!!! Fresque dans le CinĂ©ma des CinĂ©astes. En complĂ©ment les panneaux historiques pelles Starck devant le 7 et le 9 de l'avenue de Clichy.... 7 avenue de Clichy. Le PĂšre Lathuille. 9 avenue de Clichy. Guerbois.
le pÚre était peintre et le fils cinéaste