Plongeuret cinĂ©aste au sein de l’équipage de la Calypso, AndrĂ© Laban Ă©tait aussi un peintre trĂšs inspirĂ© par le bleu. AFP/RĂ©my Gabalda . 0. NathanielKahn a 11 ans lorsque son pĂšre meurt d'une crise cardiaque dans la grande gare de Philadelphie en 1974. Onze ans et peu de souvenirs en hĂ©ritage. Fils reconnu mais adultĂ©;rin SylviePatry, commissaire de cette exposition du musĂ©e d’Orsay - elle est Ă©galement la directrice de la conservation et des collections de l’établissement -, nous en explique ici la genĂšse et la conception. Renoir pĂšre et fils, peinture et cinĂ©ma. Jusqu’au 27 Josephpatron des travailleurs, ou comment le pĂšre a remplacĂ© le fils. Saint Joseph fait partie des quelques rares saints Ă  avoir deux fĂȘtes au calendrier: le 19 mars, qui est sa fĂȘte principale, et le 1er mai oĂč les catholiques sont invitĂ©s Ă  contempler le travailleur Joseph. L’histoire de l’institution de cette fĂȘte en 1955 est CodyCrossSolution pour LE PÈRE ÉTAIT PEINTRE LE FILS CINÉASTE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres mots utiles. Outils Utiles . Wordle Mots CroisĂ©s GĂ©nĂ©rateur d'Anagrammes CrĂ©e des mots avec les lettres que tu as Ă  ta disposition RĂ©pondre Classement. Codycross; DĂ©finitions du Jour; Les plus recherchĂ©s. Grand Cataloguede l'exposition Renoir, pĂšre et fils. Peinture et cinĂ©ma, prĂ©sentĂ©e au musĂ©e d'Orsay, Paris (6 novembre 2018 - 27 janvier 2019). L'exposition explore le dialogue fĂ©cond et parfois paradoxal entre un pĂšre, Pierre-Auguste Renoir, et un fils, Jean Renoir, entre deux artistes, entre peinture et cinĂ©ma. Les points de contact entre l'oeuvre du cinĂ©aste et du peintre vont au . Ils Ă©taient tous deux des patrons les Renoir, Pierre-Auguste et Jean. Le premier dans le domaine de la peinture, option impressionniste, le second, fils du premier, dans celui du 7Ăšme art. L’histoire de leur relation, celle d’un fils Ă  son pĂšre, celle d’un crĂ©ateur Ă  un autre crĂ©ateur, se nourrit de nombreux fantasmes, bien souvent suscitĂ©s par le fils prodige, qui consacra Ă  son pĂšre un livre qui fit date Renoir par Jean Renoir paru en cette relation que l’exposition Renoir pĂšre et fils, Peinture et cinĂ©ma, jusqu’au 27 janvier 2019 au MusĂ©e d’Orsay, et le catalogue qui la complĂšte explorent Ă  travers le dialogue fĂ©cond et parfois paradoxal de ces deux monstres sacrĂ©s. Paradoxal car les relations directes entre le pĂšre et le fils furent limitĂ©es. Famille bourgeoise fin 19Ăšme oblige, parent et enfant se rencontrent peu au quotidien et parlent encore moins. NĂ©anmoins les longues sĂ©ances de peinture oĂč papa croque son fils chĂ©ri ont tissĂ© des liens indĂ©fectibles et fructueux pour l’histoire de l’ / ImmobilitĂ©Entre ces deux-lĂ  tout est question de mobilitĂ© et d’immobilitĂ©. Dans la vie et dans l’art. L’immobilitĂ© de l’enfant-modĂšle, tenu de ne pas bouger quand Renoir le peint au bras de sa mĂšre, en adolescent-chasseur ou en cĂ©ramiste. L’immobilitĂ© de Renoir PĂšre aussi dont seules les mains s’activent Ă  la tĂąche. ImmobilitĂ© qui devient totale face Ă  une paralysie progressive particuliĂšrement Ă©prouvante. À cette polyarthrite rhumatoĂŻde invalidante rĂ©pond en Ă©cho la claudication du fils, hĂ©ritage d’une blessure de la Grande Guerre. Une mobilitĂ© chancelante l’art, c’est diffĂ©rent. Le peintre n’a jamais vraiment cherchĂ© Ă  capter le mouvement. Quelques Ɠuvres tentent vainement de saisir l’agitation du monde tel Le Bal du Moulin de la Galette, mais sans plus. Pour le fiston, c’est justement le mouvement de l’image qui le grise. DĂ©couvrant le 7Ăšme art via son jeune frĂšre, il s’amourache du nouveau mĂ©dia en dĂ©vorant avec gourmandise tous les Charlot. DĂšs 1924, il se lance dans la rĂ©alisation, poussĂ© par une ambitieuse jeune Hessling, une femme en communLa carriĂšre de Jean Renoir dans le cinĂ©ma muet est associĂ© de façon indĂ©lĂ©bile Ă  la prĂ©sence sur les Ă©crans de sa jeune Ă©pouse et vedette Catherine Hessling, star des annĂ©es folles qui disparaĂźtra des radars quand elle divorcera de son Ă©poux de rĂ©alisateur. Jean, lui, deviendra, la dĂ©cennie suivante, l’immense artiste cĂ©lĂ©brĂ© que l’on sait. Catherine Hessling, de son vrai nom AndrĂ©e Heuschling, fut le modĂšle prĂ©fĂ©rĂ© de Pierre-Auguste Renoir entre 1915-16 car elle repoussait encore moins la lumiĂšre que celle de tous les modĂšles qu’il avait eu dans sa vie ». Comme l’a montrĂ© le rĂ©cent film de Gilles Bourdos Renoir, 2013, AndrĂ©e Ă©tait une jeune femme trĂšs ambitieuse, dĂ©sireuse de devenir le pendant d’une Garbo en France. À la mort de Pierre-Auguste Renoir, elle Ă©pouse son fils Jean, l’exhortant Ă  abandonner la cĂ©ramique pour investir son hypothĂ©tique talent et sa rĂ©elle fortune dans le 7Ăšme art. Avec gĂ©nie, elle s’invente alors une personnage glamour et fait preuve d’un talent hors-norme Parmi les nombreuses qualitĂ©s de Catherine, il y en avait une qui me fascinait c’était son sens innĂ©e de la fĂ©erie. Je vous ai parlĂ© de la stylisation de son jeu et de son maquillage. En vĂ©ritĂ©, ses gestes de pantin et son apparence ressortant de la pantomime, n’ajoutaient rien Ă  son irrĂ©alitĂ©. MĂȘme revĂȘtue d’une robe banalement Ă  la mode et sans maquillage du tout, elle ressortait de la fantasmagorie. » Jean Renoir – 1972Une somme d’informationsParmi les points communs du pĂšre et du fils nous pourrions encore citer la cĂ©ramique et la littĂ©rature de la fin du 19Ăšme siĂšcle que chĂ©rissait la famille Zola, Maupassant, Mirbeau
. Le catalogue de l’exposition d’Orsay, en 11 articles aussi rĂ©fĂ©rencĂ©s que passionnants, dĂ©code ainsi ces points de contact entre l’Ɠuvre du cinĂ©aste et du peintre qui vont bien au-delĂ  d’un jeu d’influence et de transposition. A travers des tableaux, des photographies, des costumes, des affiches, des dessins, et des documents, pour certains inĂ©dits, il explore des thĂšmes le rĂŽle du modĂšle fĂ©minin par exemple et des gĂ©ographies la Seine, Montmartre, le Midi communs Ă  deux Ɠuvres que rĂ©unissent peut-ĂȘtre plus sĂ»rement encore un goĂ»t de la libertĂ© et une profonde humanitĂ©. La lecture de ce bel ouvrage vous donne la furieuse envie de courir Ă  l’exposition Renoir pĂšre et fils et de revoir encore et encore La rĂšgle du jeu et La Grande plus si affinitĂ©s C’est sans doute le cinĂ©aste italien le plus intĂ©ressant d’aujourd’hui Marco Tullio Giordana signe, avec "LĂ©a", qui sort cette semaine, un film passionnant, d’une rare densitĂ© humaine. L’histoire de cette femme qui fuit, avec sa fille, la violence de la N’Drangheta, la mafia calabraise, est poignante. Le rĂ©alisateur revisite 20 ans de l’histoire de son pays, en filigrane, avec tendresse et fureur les institutions sont impuissantes, la police peu fiable, la puissance des voyous Ă©vidente, la place des femmes rĂ©duite Ă  quia. La suite aprĂšs la publicitĂ© LĂ©a Garofalo a bel et bien existĂ© de ville en ville, de vie en vie, elle a esquivĂ© la menace des salauds, avec sa gamine, Denise au fil des ans, elle a effilochĂ© son existence, tentĂ© de garder la tĂȘte haute. Denise, devenue grande, a Ă©tĂ© dĂ©chirĂ©e entre l’amour de cette mĂšre prĂȘte Ă  tout, et la tendresse de ce pĂšre haineux. C’est le cƓur mĂȘme du film l’écartĂšlement intime d’une jeune femme. Marco Tullio Giordana, metteur en scĂšne de théùtre, Ă©crivain, a signĂ© par le passĂ©, deux films merveilleux "Nos Meilleures annĂ©es" 2003 et "Une histoire italienne" 2008. HĂ©ritier de Francesco Rosi pour l’aspect politique et de Pasolini pour le regard poĂ©tique, cet homme doux de 65 ans, devenu cinĂ©aste par le plus grand des hasards – un hasard inspirĂ©, incroyable, comme il le raconte ci-dessous - pratique "un cinĂ©ma politique sans politique". Un cinĂ©ma de convictions, donc. Entretien. L’histoire de LĂ©a Garofalo est-elle authentique ? Oui. Je n’ai presque rien changĂ©. Ce qui m’a frappĂ©, c’est l’amour que la fille porte Ă  son pĂšre, bien que celui-ci soit un criminel, et qu’elle surmonte pour que justice soit suite aprĂšs la publicitĂ© La force du film, c’est de ne jamais s’appesantir sur les dĂ©tails. Au spectateur de faire le lien entre les scĂšnes
 J’aime beaucoup l’ellipse. Pas besoin de montrer le type en train de monter l’escalier, d’ouvrir la porte, de fermer la porte, d’entrer dans la chambre
 Je filme LĂ©a refusant les avances d’un garçon, puis, Ă  la scĂšne suivante, elle est enceinte. Entre les deux, on comprend ce qui s’est passĂ© nul besoin de filmer le premier baiser, la premiĂšre nuit etc. Le cinĂ©ma des annĂ©es 1920 et des annĂ©es 1930 utilisait beaucoup l’ellipse, qui Ă©tait aussi une façon de contourner la censure. Je n’aime pas tout expliquer, et je n’aime pas qu’on m’explique tout. L’une des plus belles ellipses du cinĂ©ma, c’est la scĂšne de "2001, OdyssĂ©e de l’espace" un singe jette un os en l’air, et quand cet os retombe, il se mue en station spatiale. Magnifique ! Deux autres ellipses me viennent en tĂȘte dans "Lawrence d’Arabie", le hĂ©ros allume une allumette, l’élĂšve, et la flamme se transforme en lever de soleil dans le dĂ©sert ; et, dans "les 39 Marches", le personnage principal, Richard Hannay, est arrĂȘtĂ©, puis, sans transition, on le voit sauter Ă  travers la fenĂȘtre d’un commissariat et s’échapper. Que s’est-il passĂ© ? Hitchcock ne s’attarde pas. Pourquoi cette figure de style vous intĂ©resse-t-elle ? Parce que, dans un film comme "LĂ©a", si on se met Ă  tout expliquer, on tombe dans un cinĂ©ma sociologique, dont je ne veux pas. On a besoin de ressentir les choses, pas de les comprendre. Quand je fais un film, je pense toujours qu’il doit ĂȘtre compris par un enfant ou par un Ă©tranger qui ne connaĂźt pas grand-chose de l’histoire de l’Italie. Je pense que le public est intelligent, mais pas forcĂ©ment informĂ©. Il faut respecter cette intelligence, et ne jamais baisser le suite aprĂšs la publicitĂ© Comment ĂȘtes-vous devenu cinĂ©aste ? A vrai dire, je ne voulais pas devenir cinĂ©aste. Je voulais ĂȘtre peintre. Ma dĂ©cision de m’intĂ©resser au cinĂ©ma est due au hasard. En 1972, j’avais 23 ans, j’étais Ă  Paris, il y avait une exposition au Grand Palais Bacon. Je connaissais ces toiles, mais je ne les avais jamais vues ensemble. LĂ , j’ai eu un tel choc que j’ai dĂ©cidĂ© d’abandonner complĂštement la peinture. Je me suis dit que si j’avais du talent, j’aurais dĂ» peindre comme lui. Je me suis mis Ă  marcher le long de la Seine, avec l’idĂ©e de me suicider et, parvenu au Pont de Bir-Hakeim, j’ai remarquĂ© qu’il y avait des gens qui faisaient du cinĂ©ma. Je me suis approchĂ©, curieux ; c’était Bernardo Bertolucci et son Ă©quipe, qui tournaient le premier plan de "Dernier tango Ă  Paris", Ă  Passy. Je suis restĂ©, Ă  regarder, toute la journĂ©e. J’avais vu les films de ce jeune rĂ©alisateur Ă©nergique, notamment "Prima della rivoluzione" et "le Conformiste". Marlon Brando Ă©tait là
 Il Ă©tait tout petit
 Mais il Ă©tait grand. Le soir mĂȘme, on donnait "la StratĂ©gie de l’AraignĂ©e", que je suis allĂ© voir dans une salle du quartier Latin. J’ai eu l’impression que ce film racontait l’histoire de ma famille, de mon terroir, de mon pĂšre, c’était trĂšs prĂšs d’un monde que je connaissais trĂšs bien. Bertolucci est de Parme en Emilie, je suis de Crema en Lombardie, c’est proche. J’avais eu le temps de voir cette vieille culture provinciale qu’évoquait Bertolucci
 En regardant ces images magnifiques, j’ai eu la sensation qu’on pouvait faire de la peinture sur l’écran. Avant, je pensais que le cinĂ©ma penchait du cĂŽtĂ© de la littĂ©rature. Mais ce jour-lĂ , tout a changĂ© pour suite aprĂšs la publicitĂ© Pourquoi Paris ? Parce que le mythe de la peinture exigeait qu’on passe Ă  Paris. Paris, c’était la culture. J’étais un peintre venant de sa petite province, et je cherchais mon chemin. Mon pĂšre, qui s’occupait de l’édition italienne du "Reader’s Digest", est mort quand j’avais 8 ans, dans un accident d’avion. Il avait fait partie de la RĂ©sistance, comme mon grand-pĂšre. Celui-ci a Ă©tĂ© un grand intellectuel, il dirigeait des journaux de tendance dĂ©mocratique, et quand les fascistes ont pris le pouvoir, il a dĂ©missionnĂ©. Il s’est alors retirĂ© Ă  la campagne. Pendant la guerre, il est entrĂ© dans la RĂ©sistance, Ă  l’ñge de 70 ans. Il est mort l’annĂ©e de ma naissance, et je porte son nom, Tullio. Notre famille a toujours eu une tradition libĂ©rale, avec une certaine sympathie pour le communisme. Vous ĂȘtes donc devenu cinĂ©aste par hasard ? Exactement. Je faisais des Ă©tudes Ă  Milan, et, avec Mai-68, il fallait faire des choix. J’ai quittĂ© Milan pour aller Ă  Rome, et je suis devenu l’assistant de Roberto Faenza, le rĂ©alisateur de "Pereira prĂ©tend". Puis j’ai Ă©crit mon premier film, "Maudits, je vous aimerai !", produit par une petite coopĂ©rative, et qui a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© pour aller Ă  Cannes, en 1980. Je me suis retrouvĂ© au Festival avec Ettore Scola, Marco Bellocchio et Federico Fellini ! Incroyable ! Fellini, qui Ă©tait ami avec mon pĂšre, m’intimidait. Il Ă©tait gĂ©nial. GĂ©nial. Intelligent, rapide, suite aprĂšs la publicitĂ© Vos films sont tous portĂ©s par l’histoire, et vous avez un autre centre d’intĂ©rĂȘt, les sociĂ©tĂ©s mafieuses. Oui. J’ai beaucoup aimĂ© la politique, aprĂšs 1968, comme tout le monde. Mais je ne suis plus engagĂ© politiquement, je trouve que c’est un monde inintĂ©ressant, mĂȘme avant Berlusconi. Francesco Rosi, qui me considĂ©rait un peu comme son fils, pensait qu’il fallait faire des films citoyens. Il n’aimait pas le terme "cinĂ©ma politique". On pense Ă  lui comme quelqu’un qui ne s’occupait que de la sociĂ©tĂ©. En rĂ©alitĂ©, il avait le goĂ»t de la beautĂ©. Ainsi, il aimait beaucoup les femmes, ce qui ne se voit pas dans ses films, sauf dans "le DĂ©fi" 1958, avec Rosanna Schiaffino, et dans "la Belle et le cavalier" 1967, avec Sophia Loren. Il me disait toujours qu’il faut se prĂ©occuper de l’image et des acteurs, avant tout. Pas du message. Moi, ce qui m’intĂ©resse, c’est de montrer, en filigrane, que les sociĂ©tĂ©s mafieuses sont une sorte d’administration parallĂšle en Italie. Comment se fait-il que l’Etat n’ait jamais rĂ©ussi Ă  les dominer ? La volontĂ© politique a fait dĂ©faut
 Exactement ! Pendant longtemps, en Italie, on a dit que la mafia n’existait pas. Il faut dire les choses. On sait que le jour et la nuit existent. La mafia suite aprĂšs la publicitĂ© Le cinĂ©ma italien, ces derniĂšres annĂ©es, donne une image sociale trĂšs pessimiste. Ce qui n’est pas le cas de "LĂ©a", ni de vos autres films
 J’ai toujours aimĂ© les films qui racontent le malheur sans vous dĂ©primer. Le grand cinĂ©ma, amĂ©ricain ou italien, vous donne l’envie de rĂ©sister. Ainsi, le cinĂ©ma de Mauro Bolognini, notamment "La Viaccia"
 Ou les films de Valerio Zurlini, qui a signĂ© "ÉtĂ© violent" et "le DĂ©sert des Tartares"
 Ce sont des cinĂ©astes un peu oubliĂ©s, mais qui seront réévaluĂ©s un jour. Que pensez-vous du cinĂ©ma italien aujourd’hui ? Il y a plein de cinĂ©astes intĂ©ressants Matteo Garrone, Stefano Sollima, Paolo Sorrentino, Vincenzo Marra, Fabio Mollo, Antonio Morabito
 Ils ont un peu abandonnĂ© la filiĂšre de la comĂ©die, qui Ă©tait le monopole de l’Italie. Mais, dans cette veine, il y a "Perfetti sconosciuti" de Paolo Genovese, qui vient de sortir Ă  Rome, et qui est trĂšs rĂ©ussi. J’aime bien, aussi, le cinĂ©ma de Paolo Virzi "Les Opportunistes" et "Folles de joie"
 Le cinĂ©ma italien, hĂ©las, reste confinĂ© Ă  l’ suite aprĂšs la publicitĂ© Etes-vous satisfait de vos films ? Non, pas du tout. J’aurais dĂ» en faire plus, je n’en ai fait que treize car je voulais parler des choses que je connaissais bien, que j’avais Ă©tudiĂ©es. J’ai Ă©tĂ© trĂšs sĂ©rieux, peut-ĂȘtre trop. J’ai eu la tentation d’abandonner le cinĂ©ma, parfois. Par chance, j’ai changĂ© d’avis. Vous avez Ă©crit un roman, vous avez fait de la peinture, de la mise en scĂšne de théùtre, et vous n’ĂȘtes pas satisfait de vos films. Quel bilan ? J’ai mĂȘme voulu ĂȘtre musicien, guitare classique. J’ai Ă©tudiĂ© avec AndrĂšs Segovia
 La vĂ©ritĂ©, c’est qu’il est plus facile de cacher la mĂ©diocritĂ© avec le cinĂ©ma. Billy Wilder disait de lui-mĂȘme qu’il Ă©tait "un cinĂ©aste parfait Ă  60%" ! Moi, je suis un cinĂ©aste Ă  40 % ! Mais je ne dĂ©sespĂšre pas de me perfectionner. Propos recueillis par François Forestier Chers fans de CodyCross Mots CroisĂ©s bienvenue sur notre site Vous trouverez la rĂ©ponse Ă  la question Le pĂšre Ă©tait peintre le fils cinĂ©aste . Cliquez sur le niveau requis dans la liste de cette page et nous n’ouvrirons ici que les rĂ©ponses correctes Ă  CodyCross Saisons. TĂ©lĂ©chargez ce jeu sur votre smartphone et faites exploser votre cerveau. Cette page de rĂ©ponses vous aidera Ă  passer le niveau nĂ©cessaire rapidement Ă  tout moment. Ci-dessous vous trouvez la rĂ©ponse pour Le pĂšre Ă©tait peintre le fils cinĂ©aste Le pĂšre Ă©tait peintre le fils cinĂ©aste Solution RENOIR Les autres questions que vous pouvez trouver ici CodyCross Saisons Groupe 71 Grille 3 Solution et RĂ©ponse. La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 6 lettres et commence par la lettre R CodyCross Solution ✅ pour LE PÈRE ÉTAIT PEINTRE LE FILS CINÉASTE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de CodyCross pour "LE PÈRE ÉTAIT PEINTRE LE FILS CINÉASTE" CodyCross Saisons Groupe 71 Grille 3 5 1 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! CODYCROSS Saisons Solution 71 Groupe 3 Similaires C'est un cabaret qui a laissĂ© son nom dans l'histoire politique et artistique mais sans le tableau de Manet, ce nom aurait sans doute moins d'Ă©clat! Tout commence au XVIIIĂšme siĂšcle quand la frontiĂšre de Paris s'arrĂȘte Ă  ce qui sera plus tard la place de Clichy. Le village de Clichy la Garenne a sur son territoire plusieurs hameaux dont celui des Batignolles oĂč une ferme accueille les parisiens pour leur servir le petit vin guinguet. Les affaires Ă©tant rentables, la ferme se transforme en cabaret, vraisemblablement vers 1765, "Au pĂšre Lathuille". La construction de la barriĂšre des Fermiers GĂ©nĂ©raux est une aubaine pour le cabaret oĂč viennent de plus en plus nombreux les parisiens qui apprĂ©cient de payer moins cher le vin et les alcools qui n'ont pas eu Ă  passer la barriĂšre de l'octroi. La barriĂšre de Clichy bureau de l'octroi, pavillon de Ledoux Le cabaret entre dans l'histoire le 30 mars 1814. Le tableau d'Horace Vernet rappelle ce jour hĂ©roĂŻque. On y voit le marĂ©chal Moncey dirigeant la dĂ©fense de Paris et donnant des ordres Ă  un colonel. On remarque le pavillon de l'octroi de Ledoux sur la gauche et au fond le cabaret du pĂšre lathuille. g> Le peintre rend hommage au cabaretier qui ouvre les portes de son Ă©tablissement aux gardes nationaux, leur sert Ă  boire et Ă  manger sans lĂ©siner. On lui prĂȘte la phrase historique adressĂ©e aux combattants qui allaient affronter l'armĂ©e russe "Mangez, buvez, mes enfants! Il ne faut rien laisser Ă  l'ennemi!" La rĂ©sistance menĂ©e par Moncey fut assez hĂ©roĂŻque pour tenir jusqu'Ă  l'armistice. Des boulets russes dĂ©truisirent une partie du cabaret, l'un d'eux se ficha dans le comptoir. On l'y laissa et il put ĂȘtre caressĂ© comme une relique par les clients jusqu'en 1860! Le cabaret se trouvait au n°7 actuel de l'avenue de Clichy qui s'appelait alors grande rue des Batignolles. Aujourd'hui Ă  son emplacement s'Ă©lĂšve un cinĂ©ma militant qui promeut les oeuvres de crĂ©ation, c'est le CinĂ©ma des CinĂ©astes, apprĂ©ciĂ© des cinĂ©philes, La paix revenue, le cabaret accueille une clientĂšle plus large et son restaurant est apprĂ©ciĂ© pour ses plats originaux comme "la sole Moncey" ou "le poulet Lathuille" aux fonds d'artichaut. Jouxtant l'Ă©tablissement, au n°9 de l'avenue actuelle, Aubry, gendre du pĂšre Lathuille ouvre en 1830 un cafĂ© au dĂ©cor luxueux. La grande salle est dĂ©corĂ©e de peintures et, comble de luxe, Ă©clairĂ©e au gaz. On peut jouer au billard dans une deuxiĂšme salle ou profiter du soleil dans un jardin Ă  l'arriĂšre. Une porte de communication permet de passer du cabaret du pĂšre Lathuille au cafĂ© Aubry. Ce cafĂ© deviendra cĂ©lĂšbre quand Guerbois le rachĂštera. Beaucoup d'artistes fauchĂ©s habitent le quartier oĂč les loyers sont moins Ă©levĂ©s que dans la Nouvelle AthĂšnes voisine. Les peintres, s'approvisionnent en matĂ©riel chez Hennequin, ami de Manet, dont la boutique est au 11 rue Grande des Batignolles. De la boutique au cafĂ© Guerbois, il n'y a qu'un pas. Entre 1866 et 1875, le cafĂ© est un lieu de rencontres et de rĂ©unions. On y voit Monet, CĂ©zanne, Degas, Renoir, Pissaro, Sisley, Manet! Le cafĂ© figurera dans le roman de Zola "l'Oeuvre" sous le nom de cafĂ© Baudequin contraction de Baudelaire qui frĂ©quenta le cafĂ© Guerbois et Hennequin le marchand de peintures Manet peint son fameux tableau en 1880. Zola le dĂ©crit ainsi "Il y a au salon de cette annĂ©e une scĂšne de plein air, Chez le pĂšre Lathuille, deux figures Ă  une table de cabaret, d'une gaietĂ© et d'une dĂ©licatesse de tons charmantes ... " Manet reprĂ©sente Louis, le fils du patron attablĂ© Ă  cĂŽtĂ© d'Ellen AndrĂ©e, actrice de renom qui joue notamment dans les piĂšces de Courteline et qui sert de modĂšle Ă  de nombreux peintres comme Renoir ou Degas. Manet l'a dĂ©jĂ  reprĂ©sentĂ©e dans un tableau peint en 1875 la Prune. Manet. La prune. Ellen AndrĂ© Manet habituĂ© du cabaret choisit encore pour modĂšle la fille du pĂšre Lathuille, Marguerite Gauthier-Latuille, pour son tableau, "La jeune-fille en blanc".g> Il peint une nouvelle fois Louis, le fils du pĂšre Lathuille, dĂ©jĂ  reprĂ©sentĂ© avec Ellen AndrĂ©e, dans un autre tableau... Le restaurant du pĂšre Lathuille cesse d'ĂȘtre Ă  la mode dans les derniĂšres annĂ©es du XIXĂšme siĂšcle et Louis Gauthier-Lathuille qui a succĂ©dĂ© Ă  son pĂšre ne parvient pas Ă  lui redonner le lustre d'antan. Il est vrai que la plupart des grands peintres qui frĂ©quentaient l'Ă©tablissement sont morts! avenue de Clichy Ă  gauche le Kursaal Le cabaret ferme ses portes en 1906. Il est remplacĂ© entre 1907 et 1927 par un Music-Hall, le Kursaal oĂč se produisent, entre autres, Maurice Chevalier, FrĂ©hel, Lucienne Boyer ou Berthe Silva... Tampon de l'Eden. Le music-hall pĂ©riclite comme la plupart des Ă©tablissements montmartrois quand la vogue du 7Ăšme art se rĂ©pand. Il est transformĂ© en cinĂ©ma-music-hall, l'Eden, avant de n'ĂȘtre plus qu'un cinĂ©ma le Mirage puis le PathĂ© Clichy 1943.strong> En 1987 Claude Berri en prend la direction avec la SociĂ©tĂ© des Auteurs rĂ©alisateurs et producteurs l'ARP DerniĂšre mĂ©tamorphose en 1996 quand le cinĂ©ma est baptisĂ© par sa marraine Fanny Ardant Le CinĂ©ma des CinĂ©astes! On y trouve au 1er Ă©tage "le bistrot des cinĂ©astes" sympathique mais un peu terne, sans un pĂšre Lathuille pour lui donner du panache! Y aura t-il des cinĂ©astes pour utiliser son dĂ©cor et lui assurer comme l'ont fait les Impressionnistes pour le cabaret du pĂšre Lathuille une renommĂ©e internationale?!!! Fresque dans le CinĂ©ma des CinĂ©astes. En complĂ©ment les panneaux historiques pelles Starck devant le 7 et le 9 de l'avenue de Clichy.... 7 avenue de Clichy. Le PĂšre Lathuille. 9 avenue de Clichy. Guerbois.

le pÚre était peintre et le fils cinéaste