EtrebaptisĂ© au nom du Saint-Esprit, souligne le fait qu’une relation s’établit par et avec l’Esprit Saint, qui vient demeurer en nous, selon Galates 4.6 . Par le Saint-Esprit nous vivons dĂ©sormais en communion avec le PĂšre et avec le Fils. IL va produire en nous son fruit, la nature du PĂšre et du Fils, et manifester dans nos vies sa puissance. Galates 5.16/24 – CarolineGauthierAccompagnatrice du Changement. Ce sont probablement des bribes de sa premiĂšre vie d’économiste qui ont poussĂ© Caroline Gauthier Ă  se lancer dans un dĂ©fi au combien dĂ©lirant mais passionnant, de vouloir modĂ©liser et thĂ©oriser quelque chose qui Ă  premiĂšre vue est incontrĂŽlable : l’humain et son parcours sur Terre Ă©toilesde l’OpĂ©a de Pa is. Il souhaite etace le du labeu de ces femmes. MalgrĂ© des peintures statiques, il donne au travers des compositions, des sujets et des lignes de fuite, une imp ession d’intempo alitĂ© et de mouvement. Ce dernier est suggĂ©rĂ© par le thĂšme et par la nature mĂȘme du sujet. L’étoile, 1878 Enversant de l’eau sur le front ou sur une autre partie du corps de la personne qui demande le baptĂȘme, celui qui baptise doit dire : « Je te baptise au nom du PĂšre et du Fils et du Saint-Esprit ». En soi, le baptĂȘme par immersion est le plus significatif, le plus originel aussi ; mais pour des raisons pratiques, le rite de l’aspersion est le plus frĂ©quent, celui qui convient le Ainsitous, au nom de l'homme, de sa dignitĂ© une et unique, de sa protection et de sa promotion dans la sociĂ©tĂ©, tous, au nom de l'unique Dieu, CrĂ©ateur et fin derniĂšre de l'homme, sont les destinataires de la doctrine sociale de l'Église. 131 La doctrine sociale est un enseignement expressĂ©ment adressĂ© Ă  tous les hommes de bonne volontĂ© 132 et, de fait, cet VIVRESA VOIX Ă  CORPS-NUDS (35150) : Ă©tablissement siĂšge (RNCS), activitĂ©, adresse, tranche d'effectif, nature de l'Ă©tablissement, date de crĂ©ation . ConnaĂźtre les positions de yoga DĂ©couvrez les incontournables positions de yoga avec notre guide. Contenu1 Yoga pour dĂ©butants ou experts ?2 Yoga les postures de base3 Pratique et nom des principales positions de Chien tĂȘte en Pince assise avec sangle pour L’ L’ Savasana4 Pour mieux connaĂźtre les diffĂ©rents yogas 5 DĂ©couvrez les diffĂ©rentes pratiques de yoga Le yoga est une discipline dĂ©diĂ©e au bien-ĂȘtre qui se dĂ©veloppe fortement en France depuis quelques annĂ©es. Plus qu’une simple pratique sportive et relaxante, le yoga est un mode de vie qui se base sur la dĂ©tente et l’écoute de son corps et de son esprit. Voici les principales positions de yoga pour se faire du bien, chez soi ou partout ailleurs. Yoga pour dĂ©butants ou experts ? Les pratiques de yoga sont multiples et rĂ©pondent Ă  diffĂ©rentes envies. Les croyances communes pensent que le yoga est une discipline trĂšs calme basĂ©e sur la respiration. Elles n’ont pas tort pour l’importance de la respiration, par contre, certains yoga comme le hashtanga ou le vinyasa sont dynamiques et relĂšvent de performances sportives intenses dans certaines postures. Quoiqu’il en soit, des postures incontournables se retrouvent plus ou moins dans toutes les disciplines. Sachez que si vous n’avez jamais pratiquĂ© le yoga et que vous ĂȘtes impressionnĂ© par les positions les plus Ă©laborĂ©es, il existe des positions de yoga tout Ă  fait accessible aux dĂ©butants. Pour vous initier, prĂ©fĂ©rez ĂȘtre encadrĂ© par une personne expĂ©rimentĂ©e ami ou professionnel. Yoga les postures de base La salutation au soleil est un enchaĂźnement de postures inĂ©vitables au yoga. PratiquĂ©e en dĂ©but de sĂ©ance ou entre chaque posture, cette salutation se compose d’une succession de postures variĂ©es, idĂ©ale pour rĂ©veiller le corps en douceur. Les positions de yoga asana sont nombreuses et peuvent se classer par catĂ©gories, selon leur ciblage. Il y a des postures dĂ©bout, postures assises, postures inversĂ©es, postures de relaxation, Ă©galement des postures ciblĂ©es sur l’équilibre, la torsion, l’ouverture du corps, la fermeture du corps
 ConnaĂźtre les positions de yoga Quelles que soient la position, il est important de la maintenir au moins durant 5 cycles respiratoires. Chaque posture doit se rĂ©aliser dans la dĂ©tente, il est donc trĂšs important d’avoir une respiration fluide et profonde, et de garder le sourire ! Pratique et nom des principales positions de yoga Voici quelques postures simples et incontournables du yoga, qu’il est possible de rĂ©aliser chez soi, sur un tapis Chien tĂȘte en bas Cette posture avec les mains et les pieds au sol forme un triangle avec les fesses qui pointent vers le haut. Elle permet d’étirer le dos et d’étirer l’arriĂšre des jambes. On la retrouve dans la salutation au soleil. Pince assise avec sangle pour dĂ©buter Assise, cette position de fermeture consiste Ă  s’étirer au-dessus de ses jambes avec l’objectif d’atteindre ses pieds. Il est important d’avoir le dos le plus droit possible et de sortir le sternum pour Ă©viter le dos rond. Guerrier En fente latĂ©rale avec le pied avant ouvert et le pied arriĂšre fermĂ©, la jambe pliĂ©e Ă  90 degrĂ©s et les bras tendus Ă  l’horizontale, cette posture fait travailler l’ensemble du corps et la puissance des jambes. L’arbre En Ă©quilibre sur une jambe avec l’autre jambe pliĂ©e avec le pied en appui sur le haut de la cuisse, cette posture d’équilibre est parfaite pour faire le vide dans sa tĂȘte. Penser Ă  fixer un point fixe devant soi. Bateau Assis, jambes relevĂ©es et pliĂ©es devant soi, cette posture fait travailler les abdominaux. Il est important de garder le dos droit en s’aidant de ses bras Ă©tirĂ©s loin devant. ConnaĂźtre les positions de yoga Chandelle Pour dĂ©buter, poser ses jambes Ă  la verticale contre un mur en s’allongeant le plus prĂšs possible du mur. Ensuite, tenter cette posture inversĂ©e avec le dos qui repose dans les mains pour maintenir les jambes qui pointent ver le plafond. L’enfant À genoux, s’étirer loin devant sur le sol en gardant les fesses au niveau de ses pieds. C’est une position de rĂ©cupĂ©ration qui soulage le dos et les Ă©paules. Savasana AllongĂ©e, les pieds et les bras lĂ©gĂšrement Ă©cartĂ©s du corps, cette posture est la posture de relaxation finale. Essayer de chasser ses pensĂ©es en Ă©tant Ă  l’écoute de ses sensations corporelles. Vous avez dĂ©sormais les bases, il n’y a plus qu’à se lancer ! Pour mieux connaĂźtre les diffĂ©rents yogas Ashtanga yoga tout savoir sur cette discipline ancestrale Pranayama yoga l’art de la respiration Kundalini Yoga DĂ©couvrez les diffĂ©rentes pratiques de yoga Ashtanga tout savoir sur cette discipline ancestrale Hatha Yoga Kundalini Yoga Vinyasa Yoga Pranayama yoga l’art de la respiration Power yoga, le seul yoga en musique La pratique des mantras Tantra yoga Nidra yoga La mĂ©ditation La mĂ©thode Pilates Les principaux maĂźtres yogis Yoga postures, types, respiration et bienfaits Tout savoir sur les retraites de yoga NĂ©e Ă  Paris en 1984, Clara est revenue vivre en Savoie Ă  l’ñge de 10 ans, sa rĂ©gion familiale. AprĂšs des Ă©tudes de communication dans le tourisme et sports de plein air », puis une annĂ©e de stage dans une maison d’édition de magazines, Clara a pu se former aux mĂ©tiers du journaliste. SpĂ©cialisĂ©e dans les secteurs du tourisme, de la montagne et des sports outdoor, elle devient rĂ©dactrice freelance en 2010. PassionnĂ©e de montagne et de nature, elle rĂ©alise l’un de ses rĂȘves en s’installant dans un petit village de montagne oĂč elle profite du calme, de la nature prĂ©servĂ©e et du rythme ralenti », propice Ă  la marche, Ă  la mĂ©ditation et au yoga, qu’elle pratique rĂ©guliĂšrement. Sensible Ă  la prĂ©servation de l’environnement, elle agit tous les jours pour minimiser son impact recyclage, compostage, covoiturage, vĂ©lo, alimentation saine et locale, jardinage, consommation raisonnĂ©e
 c’est pourquoi Ă©crire pour Toutvert est un rĂ©el plaisir ! Le mal a dit » = Maladie! La relation probable entre nos Ă©motions et nos maladies Le point de vue yogique est de regarder le corps comme un instrument de dĂ©veloppement spirituel. Comme chaque instrument notre corps a ses propres rĂšgles et son langage. C’est seulement par l’ignorance que nous ne pouvons ou ne voulons pas entendre et comprendre ses messages. Il est devenu normal aujourd’hui de rĂ©agir sur une maladie ou une douleur avec une action rĂ©pressive. Et si on essayait par un systĂšme de dĂ©codage corporel » trouver la cause d’une maladie qui se trouvent toujours dans le psychisme ? Le mal a dit = maladie Les Ă©tapes de formation d’une maladie Dans son Ɠuvre, Ashtanga Hridaya Samhita 7Ăšme siĂšcle, Vabghata Ă©voque six stades du dĂ©veloppement d’une maladie 1. Psychique le stade causal, quand le dĂ©sĂ©quilibre apparaĂźt au niveau du subconscient. Ce dĂ©sĂ©quilibre est liĂ© Ă  une conception de l’ego en interaction avec le monde extĂ©rieur 2. ÉnergĂ©tique le dĂ©sĂ©quilibre du systĂšme des canaux Ă©nergĂ©tiques nadis. 3. Neuroendocrinien le dysfonctionnement du systĂšme neuroendocrinien le dĂ©sĂ©quilibre apparaĂźt au niveau du corps physique ; 4. Endotoxique le dĂ©veloppement des toxines dans les diffĂ©rentes parties du corps ; 5. Visible symptomatique l’apparition des symptĂŽmes cliniques de la maladie ; 6. Terminal la destruction de l’organe malade. Il n’est pas difficile de dĂ©duire auxquels des ces six stades la mĂ©decine occidentale intervient dans la plupart des cas. On voit ici que les symptĂŽmes qui apparaissent au niveau du corps sont les derniers cris du systĂšme pour se faire apercevoir. Et en rĂ©ponse Ă  ce crie le plus souvent on essaye de faire taire le corps au lieu de lui ĂȘtre gratifiant. Le mal a dit = maladie Dictionnaire des maladies Il existe aujourd’hui tout un ouvrage composĂ© par Jacques Martel “Le grand dictionnaire des malaises et des maladies”qui permet de comprendre nos Ă©tats intĂ©rieurs en faisant des observations extĂ©rieures. Ce livre est une sorte de guide pour comprendre ce qui se joue et de faire remonter en surface les choses que nous pourrions avoir tendance Ă  refouler, ou Ă  ne pas vouloir apercevoir. Toutes les Ă©motions que nous refoulons Ă  l’intĂ©rieur de nous-mĂȘme parce que nous ne pouvons pas ou ne voulons pas les verbaliser, peuvent se cristalliser dans diffĂ©rentes parties du corps ou se manifester Ă  travers tel ou tel problĂšme corporel. La panique peut provoquer des diarrhĂ©es. La colĂšre retenue ou la rancune une crise de foie. La difficultĂ© Ă  trouver ou Ă  prendre sa place peut provoquer des infections urinaires Ă  rĂ©pĂ©tition. Quelque chose qu’on ne veut pas entendre ou quand on ne s’écoute pas des otites, douleurs d’oreilles. Quelque chose qu’on n’a pas osĂ© dire, qu’on a ravalĂ© des angines, des maux de gorge. Un refus de cĂ©der, de plier, d’obĂ©ir ou de se soumettre des problĂšmes de genoux. Peur de l’avenir, peur du changement, peur de manquer d’argent des douleurs lombaires. Intransigeance, rigiditĂ© des douleurs cervicales et nuque raide. Conflit avec l’autoritĂ© des douleurs d’épaules. Quand on prend trop de choses sur soi Ă©galement douleurs d’épaules avec une sensation d’un fardeau. Affronter une situation ou une personne sans se permettre de s’exprimer des douleurs dentaires, aphtes, abcĂšs. L’incapacitĂ© d’avancer des douleurs dans les pieds, les chevilles. La colonne vertĂ©brale est aussi un merveilleux terrain d’investigation de toutes nos Ă©motions refoulĂ©es ! Illustration tirĂ©e du livre de les cartes du langage Ă©motionnel du corps avec un “dĂ©codage de notre dos”. Foie Le foie reprĂ©sente les choix, la colĂšre, les changements et l’adaptation. On peut souffrir du foie quand on ne parvient pas Ă  s’adapter Ă  des changements, professionnels ou familiaux. DifficultĂ©s d’ajustement Ă  une situation. Sentiment de manque continuel ou peur de manquer. ColĂšre refoulĂ©e. Personnes sujettes aux maladies du foie les personnes qui critiquent et qui jugent beaucoup elles-mĂȘmes et les autres et/ou qui se plaignent souvent. VĂ©sicule biliaire La vĂ©sicule biliaire est en rapport avec l’extĂ©rieur, la vie sociale, la lutte, les obstacles, le courage. Se battre. Esprit de conquĂȘte. Se faire de la bile, s’inquiĂ©ter, s’angoisser. Sentiment d’injustice. ColĂšre, rancune. Se sentir envahi, empiĂ©tĂ© sur son territoire par une personne autoritaire. AgressivitĂ© rentrĂ©e et ruminante, mĂ©contentement retenu. Se retenir de passer Ă  l’action. DifficultĂ©s Ă  faire un choix, de peur de se tromper. Glande thyroĂŻde Profonde tristesse de ne pas avoir pu dire ce qu’on aurait voulu. Sentiment d’ĂȘtre trop lent par rapport Ă  ce qu’on attend de nous. Impuissance, sentiment d’ĂȘtre coincĂ© dans une situation, ĂȘtre devant un mur, dans une impasse. Être bloquĂ© dans la parole ou dans l’action, ĂȘtre empĂȘchĂ© d’agir. Pas le droit de parler, de s’exprimer. Ne pas se sentir Ă©coutĂ©. DifficultĂ©s Ă  s’affirmer. Une dĂ©ception ou une injustice n’a pas Ă©tĂ© avalĂ©e » et est restĂ©e en travers de la gorge. Hernies De la dĂ©tresse implose Ă  l’intĂ©rieur et demande Ă  ĂȘtre libĂ©rĂ©e. DĂ©sir de rompre ou de quitter une situation oĂč on se sent coincĂ©, mais oĂč l’on reste par peur de manquer de quelque chose, gĂ©nĂ©ralement du matĂ©riel. Auto-punition parce qu’on s’en veut, incapacitĂ© Ă  rĂ©aliser certaines choses qu’on voudrait. Frustration de travailler dur, se sentir poussĂ© Ă  aller trop loin, ou essayer d’atteindre son but d’une maniĂšre excessive, qui en demande trop. Une poussĂ©e mentale de stress essaie de sortir. Mais en plus, le lieu oĂč siĂšge l’hernie indique son message Ă©motionnel de maniĂšre plus prĂ©cise et complĂ©mentaire Hernie inguinale dans l’aine difficultĂ© Ă  exprimer sa crĂ©ativitĂ©, secret que l’on renferme et qui nous fait souffrir. DĂ©sir de rompre avec une personne qui nous est dĂ©sagrĂ©able, mais avec laquelle on se sent engagĂ© ou qu’on est obligĂ© de cĂŽtoyer. On aimerait sortir, s’extirper de cette situation. Hernie ombilicale nostalgie du ventre de la mĂšre oĂč tout Ă©tait facile et oĂč se sentait totalement en sĂ©curitĂ©. Refus de la vie. Hernie discale conflit intĂ©rieur, trop de responsabilitĂ©, sentiment de dĂ©valorisation, ne pas se sentir Ă  la hauteur de ce qu’on attend de nous, projets et idĂ©es non reconnus. La colonne vertĂ©brale reprĂ©sente le soutien. Besoin d’ĂȘtre appuyĂ©, soutenu, mais difficultĂ© ou impossibilitĂ© de demander de l’aide. Hernie hiatale se sentir bloquĂ© dans l’expression de ses sentiments, de son ressenti. Refouler ses Ă©motions. Tout vouloir diriger, ne pas se laisser porter par la vie mais la contrĂŽler. Genoux Douleurs aux genoux, genoux qui flanchent, genoux qui craquent, douleurs aux mĂ©nisques refus de plier, de se mettre Ă  genoux » de se soumettre de cĂ©der, fiertĂ©, ego, caractĂšre inflexible ou au contraire, on subit sans rien oser dire, on s’obstine, mais nos genoux nous disent que nous ne sommes pas d’accord avec cette situation. DifficultĂ©s Ă  accepter les remarques ou les critiques des autres. ProblĂšmes avec l’autoritĂ©, la hiĂ©rarchie, problĂšmes d’ego, d’orgueil. Devoir s’incliner pour avoir la paix. Ambition rĂ©frĂ©nĂ©e ou contrariĂ©e par une cause extĂ©rieure, EntĂȘtement, humiliation. CulpabilitĂ© d’avoir raison. ColĂšre d’ĂȘtre trop influençable. Voir aussi Vous vous rĂ©veillez souvent entre 3h et 5h du matin? Votre corps a un message pour vous! Peau Les maladies de peau ont trĂšs souvent, Ă  l’origine, un conflit de sĂ©paration mal gĂ©rĂ©, une sĂ©paration mal vĂ©cue, soit par la mĂšre, soit par l’enfant, ou la peur de rester seul et un manque de communication. SĂ©paration aussi envers soi-mĂȘme dĂ©valorisation de soi vis-Ă -vis de l’entourage. Porter trop d’attention Ă  ce que les autres peuvent penser de nous. EczĂ©ma AnxiĂ©tĂ©, peur de l’avenir, difficultĂ©s Ă  s’exprimer. Impatience et Ă©nervement de ne pas pouvoir rĂ©soudre une contrariĂ©tĂ©. SĂ©paration, deuil, contact rompu avec un ĂȘtre cher. Chez les enfants, l’eczĂ©ma peut rĂ©sulter d’un sevrage trop rapide ou d’une difficultĂ© de la mĂšre Ă  accepter que son enfant ne soit plus en elle ». Sevrage de l’allaitement ou reprise du travail de la maman et culpabilitĂ© non exprimĂ©e, mais que l’enfant ressent et somatise ainsi. Querelles ou tensions dans la famille, que l’enfant ressent. InsĂ©curitĂ©. AcnĂ© ManiĂšre indirecte de repousser les autres, par peur d’ĂȘtre dĂ©couvert, de montrer ce qu’on est rĂ©ellement, parce qu’on pense qu’on ne peut pas ĂȘtre aimĂ© tel que l’on est. Puisqu’on se rejette, on crĂ©e une barriĂšre pour que les autres ne nous approchent pas. Refus de sa propre image, de sa personnalitĂ© ou de sa nouvelle apparence. Honte des transformations corporelles. DifficultĂ© Ă  ĂȘtre soi-mĂȘme, refus de ressembler au parent du mĂȘme sexe. Psoriasis Personne souvent hypersensible qui n’est pas bien dans sa peau et qui voudrait ĂȘtre quelqu’un d’autre. Ne se sent pas reconnue, souffre d’un problĂšme d’identitĂ©. Le psoriasis est comme une cuirasse pour se dĂ©fendre. Besoin de se sentir parfait pour ĂȘtre aimĂ©. Souvent une double conflit de sĂ©paration, soit avec deux personnes diffĂ©rentes, soit un ancien conflit non rĂ©solu, rĂ©activĂ© par une nouvelle situation de sĂ©paration. Se sentir rabaissĂ© ou rejetĂ©, Ă  fleur de peau. Se protĂ©ger d’un rapprochement physique, ou protĂ©ger sa vulnĂ©rabilitĂ©, mettre une barriĂšre. Bras Il y a de nombreuses causes Ă©motionnelles liĂ©es aux douleurs et aux problĂšmes de bras. Les bras sont le prolongement du coeur et sont liĂ©s Ă  l’action de faire et de recevoir, ainsi que l’autoritĂ©, le pouvoir. Les douleurs aux bras peuvent ĂȘtre liĂ©es Ă  de la difficultĂ© Ă  aimer ce que je dois faire. Se sentir inutile, douter de ses capacitĂ©s, ce qui amĂšne la personne Ă  se replier sur elle et Ă  s’apitoyer sur ses souffrances. Se croire obligĂ© de s’occuper de quelqu’un. Ne pas se sentir Ă  la hauteur lorsqu’on est le bras droit » de quelqu’un. DifficultĂ© Ă  prendre les autres dans ses bras, Ă  leur montrer de l’affection. S’empĂȘcher de faire des choses pour soi-mĂȘme, parce qu’on se souviens des jugements nĂ©gatifs et des interdictions durant l’enfance, ce qui Ă©tait blessant. Ne pas se permettre de prendre ou je regretter d’avoir pris quelque chose, ou de penser avoir obtenu quelque chose sans le ne mĂ©riter. Se rapporter au fait d’avoir Ă©tĂ© jugĂ© par ses parents. Vouloir emprisonner quelqu’un dans ses bras pour l’avoir sous contrĂŽle, mais avoir dĂ» le laisser s’envoler, et ne plus pouvoir l’aimer et le protĂ©ger un enfant, par exemple. Vivre une situation d’échec, devoir baisser les bras. Épaules La fonction premiĂšre des Ă©paules est de porter. Les Ă©paules portent les joies, les peines, les responsabilitĂ©s, les insĂ©curitĂ©s. Le fardeau de nos actions et tout ce qu’on voudrait faire, mais qu’on ne se permet pas, ou qu’on n’ose pas. On se rend responsable du bonheur des autres, on prend tout sur soi, on a trop Ă  faire, on se sent Ă©crasĂ©, pas Ă©paulĂ©, pas soutenu. Douleurs possibles aussi quand on nous empĂȘche d’agir, ou que l’on on nous impose des choses. Lorsqu’on vit une situation dont ont ne veut plus, on dĂ©sire passer Ă  autre chose, mais le manque de confiance en soi nous bloque. On manque d’appui, on manque de moyens. On ne se sent pas aidĂ©. Une personne chĂšre ou l’un de nos parents vit de la tristesse et on aimerait prendre son chagrin et ses problĂšmes pour l’en libĂ©rer. ColĂšre retenue contre un enfant ou une autre personne qui se la coule douce alors qu’on ne se donne mĂȘme pas le droit de prendre un temps de pause. Au travail ou Ă  la maison, avec son conjoint, on se sent dans l’obligation de se soumettre, on se sent dominĂ© sans oser rĂ©agir. On vit de l’insĂ©curitĂ© affective douleur Ă©paule gauche ou de l’insĂ©curitĂ© matĂ©rielle douleur Ă©paule droite. Épaules rigides et bloquĂ©es sont signe d’un blocage de la circulation de l’énergie du coeur, qui va vers l’épaule, puis vers le bras, le bras donne le bras droit et reçoit le bras gauche. Ce blocage d’énergie est souvent retenu dans une articulation ou un tissu capsulite, bursite. L’énergie doit circuler du coeur vers les bras pour permettre de faire, de rĂ©aliser ses dĂ©sirs. On porte des masques, on bloque ses sentiments, on entretient des rancunes douleurs dans les trapĂšzes, surtout Ă  gauche. parfois envers soi-mĂȘme. On paralyse ses Ă©paules pour s’empĂȘcher d’aller de l’avant, de faire ce qu’on aimerait vraiment. On prend le fardeau sur soi plutĂŽt que d’exprimer ses demandes et ses ressentis, de peur de mĂ©contenter l’autre. DifficultĂ© ou impossibilitĂ© Ă  lever le bras conflit profond avec sa famille, difficultĂ© Ă  voler de ses propres ailes. Le mal a dit = maladie Dialoguez avec le corps Essayez de modifier, clarifier ou de lĂącher-prise par rapport Ă  la situation qui vous perturbe. Le mot lui mĂȘme maladie pointe sur ce mĂ©canisme d’expression corporelle le mal a dit ». Votre douleur essaie de vous dire quelque chose, de vous signaler que quelque chose perturbe l’harmonie en vous, d’attirer votre attention sur quelque chose Ă  changer dans votre vie. N’ayez pas peur, ne haĂŻssez pas vos maladies! Reconnaissez et acceptez les Ă©motions, si vous les Ă©prouvez, mettez des mots dessus, acceptez votre ressenti. Une fois les Ă©motions nĂ©gatives reconnues, acceptĂ©es et Ă©vacuĂ©es, le corps peut cesser de vous envoyer ce message de mal a dit. » Lire aussi Selon la mĂ©decine chinoise, le choc Ă©motionnel pourrait ĂȘtre Ă  l’origine de nombreuses maladies mage crĂ©dit Nous avons souvent abordĂ© sur ce carnet la question du souci de soi, trĂšs prĂ©sente dans l’éthique et la maniĂšre de vivre des philosophes antiques. Le rapport au corps, en particulier, est rĂ©guliĂšrement questionnĂ© par les Anciens, dĂšs lors qu’il entre en opposition avec le soin de l’ñme, caractĂ©ristique principale du choix de vie philosophique dans l’AntiquitĂ©. Dans la prochaine sĂ©rie de billets que je vous propose, LĂ©onore Emery, Ă©tudiante Ă  l’UniversitĂ© de Lausanne, explore le thĂšme du corps et de la concupiscence chez saint Augustin, Ă  partir de sa lecture des Confessions. C’est l’occasion d’approfondir un courant de pensĂ©e religieux contemporain du nĂ©oplatonisme et de mettre en Ă©vidence, sur une mĂȘme thĂ©matique, les diffĂ©rences d’approche concernant la question du corps. Bonne lecture! MaĂ«l Goarzin Augustin 354-430 ap. philosophe chrĂ©tien et PĂšre de l’Eglise, expose dans les Confessions une biographie sans dĂ©tour, oĂč doutes et repentances sont les maĂźtres-mots. Chemin de vie parsemĂ© d’embuches, il nous rĂ©vĂšle son combat contre les concupiscences de la chair humaine pour dĂ©voiler le seul vĂ©ritable but de toute bonne vie une union avec Dieu. Ainsi il nous rĂ©vĂšle une maniĂšre de vivre tournĂ©e vers le Seigneur, oĂč la philosophie tardo-antique y trouve en partie sa place. Dans ce premier billet consacrĂ© Ă  Augustin, nous allons donc dĂ©couvrir la conception augustinienne de la concupiscentia, composante de la volontĂ© de l’homme qui le pousse Ă  aller contre l’Ordre de Dieu, et le lien Ă©troit qu’elle entretient avec le pĂ©chĂ© originel. La vie humaine Quand tout mon moi sera fixĂ© Ă  toi, il n’y aura plus nulle part douleur et travail. Ma vie pleine de toi sera vivante. Celui que tu combles s’allĂšge. Moi, je ne suis pas plein de toi, et je suis un fardeau pour moi. »[1] Ainsi dĂ©bute le chapitre 39 du Livre X des Confessions. La finalitĂ© de la vie chrĂ©tienne, ou du moins du combat spirituel, semble ĂȘtre l’union avec Dieu par laquelle le cƓur de l’homme ressortira pur et rempli, et dans lequel ni douleur et ni labeur n’aura sa place.[2] La vie humaine, selon le thĂ©ologien, apparaĂźt d’ores et dĂ©jĂ  comme un terrible poids quand bien mĂȘme nous sommes baptisĂ©s ou non. En effet, l’existence n’est pas de tout repos et, pour ceux qui dĂ©sirent s’unir Ă  Dieu, le chemin semble semĂ© d’embĂ»ches. Selon Augustin, la lutte contre diverses tentations et dangers caractĂ©rise au plus haut point tout chemin menant Ă  Dieu. Nous retrouvons dans la formule typiquement augustinienne Ma vie pleine de toi [
] » l’idĂ©e d’un Souverain Bien, si l’on reprend les termes de la tradition philosophique antique.[3] Cette union avec le divin peut aisĂ©ment nous faire penser aux nĂ©o-platoniciens selon lesquels la finalitĂ© de tout vie Ă©tait le retour Ă  l’Un. Ainsi choisir une vie bonne, dirigĂ©e vers Dieu, suppose alors la possibilitĂ© d’une vie contraire ; une forme de vie opposĂ©e et menĂ©e selon d’autres principes.[4] La plupart des chercheurs s’accordent Ă  dĂ©finir l’antithĂšse de la bonne vie comme une vie conduite selon la chair », ce qui semble suggĂ©rer que la vie bonne est guidĂ©e par l’esprit », si l’on reprend l’opposition fondamentale et traditionnelle de ces deux entitĂ©s. Une vie menĂ©e selon la chair » se dĂ©finit principalement par le comportement de l’homme soumis Ă  ses passions. Ses derniĂšres se traduisent par des comportements nĂ©gatifs dĂ©tournant l’homme du seul vĂ©ritable bien, incarnĂ© par Dieu. Agir selon la chair c’est donc agir en fonction de ses propres intĂ©rĂȘts et passions, inscrivant le sujet dans l’égoĂŻsme et l’orgueil. Le baptĂȘme d’Augustin Suivre l’ordre de Dieu suggĂšre de choisir la bonne voie, et reprĂ©sente un choix de vie fondamental.[5] L’homme empruntant le chemin de la vie, de la bonne vie, rĂ©alise pleinement sa nature conforme Ă  l’ordre de Dieu. Ce cheminement spirituel se dĂ©finit en deux temps, merveilleusement bien symbolisĂ©s dans les Confessions d’Augustin. La premiĂšre Ă©tape essentielle pour s’engager dans la vie bonne est la conversion Ă  laquelle Augustin consacre le Livre VIII. Le second temps embrasse le reste de la vie de l’homme suivant l’ordre de Dieu. Bien qu’elle soit bonne, cette vie est marquĂ©e par des luttes, des chutes et des progrĂšs.[6] C’est de cette maniĂšre qu’il faut alors comprendre la phrase augustinienne, tirĂ©e du Livre de Job La vie humaine sur la terre est une provocation ». Car mĂȘme si la conversion est un acte dĂ©cisif, un pas de plus en direction de Dieu, elle ne fait pas pour autant disparaĂźtre toutes les tentations et les concupiscences de la vie sur terre. Bien des ennemis accablent encore l’ñme des hommes, pourtant convertis, et entravent leur effort vers Dieu. En outre, il faut voir dans ces peines des Ă©preuves ordonnĂ©es par Dieu qu’il est nĂ©cessaire d’endurer, de souffrir afin de se purifier. Par l’épreuve, Dieu purifie l’homme de tous les restes de convoitises pour qu’il ne reste plus que le dĂ©sir de Dieu.[7] Les entraves principales dans le cheminement spirituel sont principalement les choix passĂ©s, sĂ©dimentĂ©s au plus profond devenant alors une seconde nature. Dans les Confessions, Augustin expose trĂšs clairement ses mauvaises habitudes qui l’entravent malgrĂ© lui. Dans le passĂ©, sa volontĂ© n’a pas choisi le bon chemin, s’orientant Ă  l’opposĂ© de l’ordre de Dieu. Son Ăąme est devenue faible et ne peut dĂ©sormais plus retrouver le chemin de la bonne vie par ses propres moyens. A la thĂšse d’une faiblesse individuelle et psychologique de la volontĂ©, Augustin laisse Ă©galement entrapercevoir la thĂšse d’une faiblesse universelle et ontologique.[8] Il apparaĂźt Ă©galement que, s’il ne peut pas vĂ©ritablement mener la vie d’abstinence tournĂ©e vers Dieu, c’est qu’il n’a pas la capacitĂ© de vouloir correctement. La faiblesse se trouve dans la volontĂ© humaine en gĂ©nĂ©ral, et la cause revient au pĂ©chĂ© originel.[9] Le pĂ©chĂ© originel et l’humanitĂ© Alors que dans le Livre VIII des Confessions la faiblesse de la volontĂ© Ă©tait de l’ordre de l’individualitĂ© et en fonction des habitudes passĂ©es, le Livre XIII dĂ©voile une faiblesse structurelle, c’est-Ă -dire que l’homme est dans l’impossibilitĂ© d’accĂ©der au Bien par ses propres moyens. MalgrĂ© tous les efforts d’Augustin, il ne peut gagner le combat spirituel qu’il a entrepris Ă  la suite de sa conversion par ses propres moyens. Seul Dieu, par sa grĂące, peut transformer la nature de l’homme.[10] Par son exĂ©gĂšse des trois premiers chapitres de la GenĂšse, Augustin analyse la structure de la nature humaine, et il semblerait que ce soit prĂ©cisĂ©ment Ă  partir du moment dramatique de la faute adamique que les hommes sont dans l’incapacitĂ© de se maitriser et de maintenir leur volontĂ© consciente en direction de Dieu.[11] Une force irrĂ©ductible qui les dĂ©passe s’est logĂ©e dans le cƓur mĂȘme de tous les hommes depuis les premiers temps de l’humanitĂ©. De ce fait, la volontĂ© de l’homme se tourne automatiquement vers les concupiscences de la vie. La concupiscence apparaĂźt alors comme une composante structurelle de la volontĂ© dĂ©chue de l’homme, dĂ©signant toute forme de dĂ©sir amenant l’homme Ă  aller contre l’ordre divin.[12] En privilĂ©giant ses passions et sa chair, il en vient Ă  se prĂ©fĂ©rer lui-mĂȘme Ă  Dieu. Une vie concupiscente disperse l’homme, ne pouvant donc pas s’unir Ă  Dieu. Se maitriser permet de se retourner sur soi-mĂȘme, se rĂ©unir pour mieux faire un avec Dieu. Oui, nous maitriser nous rĂ©unit et nous pousse Ă  l’unitĂ© quand nous glissons dans la dispersion. »[13] En d’autres termes, il s’agit de reconquĂ©rir l’unitĂ© stable de la vie intĂ©rieure et de fuir la dispersion de la vie extĂ©rieure. Nous pouvons voir ici une reprise de la pensĂ©e nĂ©oplatonicienne. D’aprĂšs Plotin, le monde sensible disperse les ĂȘtres, c’est pourquoi les Ăąmes doivent tenter de revenir Ă  l’Un en fuyant la multiplicitĂ© d’ici-bas.[14] Avec la Chute du premier homme, l’ñme de chaque homme a perdu sa capacitĂ© Ă  se rassembler dans sa totalitĂ© dans un acte unifiĂ© de volontĂ©, pour aimer et louer Dieu dans toutes les choses créées ».[15] En fautant, Adam et Ève ont condamnĂ© les gĂ©nĂ©rations suivantes Ă  une vie concupiscente. Reprenant une distinction Ă©tablie par l’ApĂŽtre Jean 2 16, Augustin expose dĂšs le chapitre 41 du Livre X des Confessions trois formes de concupiscences qui parsĂšment le chemin des hommes la concupiscence de la chair, celle des yeux et l’ambition du monde. Toutes trois, intimement liĂ©es, caractĂ©risent l’homme actuel – celui d’aprĂšs la Chute. Adam et Eve chassĂ©s du Paradis, dĂ©tail de la chapelle Sixtine L’ñme et la chair augustiniennes Afin de mieux comprendre pourquoi la chair, et donc le corps, des hommes semble ĂȘtre le lieu de toutes concupiscences, attardons-nous dĂ©sormais sur le rapport particulier qu’établit Augustin entre la chair et l’ñme. En effet, la nature de l’homme augustinien est double ; l’esprit et la chair. De ce lien Ă©troit, Augustin a souvent Ă©tĂ© accusĂ© de mĂ©priser le corps tout en Ă©levant l’ñme. Cette accusation tentait de montrer un thĂ©ologien sĂ©vĂšre accablant le corps humain de toutes les misĂšres du monde.[16] Mais il n’en est rien de tel. C’est par le biais de deux controverses, plus ou moins successives, qu’il est amenĂ© Ă  discuter du corps humain celle l’opposant aux manichĂ©ens, puis, la controverse pĂ©lagienne. Prenons tout d’abord la premiĂšre controverse Augustin rĂ©pondant aux disciples de Mani. Contre cette conception, Augustin dĂ©fendit la bontĂ© du monde créé par Dieu. Rien dans le monde n’est, par nature, mauvais, puisque Dieu, bon et parfait, ne saurait engendrer le mal. Tout ce qui est, est bon, prĂ©cisĂ©ment parce qu’il est, et est par la bontĂ© divine. Augustin admet que le mal existe, mais n’impute pas la responsabilitĂ© Ă  Dieu.[17] Par cette affirmation, l’existence du mal dans le monde ne provient pas de la volontĂ© positive de Dieu mais de la volontĂ© dĂ©chue de l’homme depuis le pĂ©chĂ© d’Adam.[18] Cependant, le corps n’est pas davantage un mal que l’ñme. Ils sont initialement, au mĂȘme titre, des biens créés par Dieu. Selon Augustin, il serait alors injuste de mĂ©priser son propre corps, puisque le corps et l’ñme sont des substances au mĂȘme titre. Cependant, Augustin introduit ici une nuance importante dans sa conception de la nature humaine ; bien que ces deux substances soient indiscutablement des biens, ils ne sont pas pour autant Ă©quivalents ![19] En d’autres termes, il existe une hiĂ©rarchie dans l’amour Ă  porter Ă  ces deux Ă©lĂ©ments en fonction de leur statut. Leur degrĂ© diffĂšre dans le sens oĂč ils possĂšdent des degrĂ©s diffĂ©rents d’ĂȘtre. Par son hĂ©ritage platonicien, Augustin affirme qu’il faut aimer autant le corps et l’ñme mais les aimer d’une maniĂšre diffĂ©rente puisque plus une substance est, plus elle occupe un rang Ă©levĂ© dans la hiĂ©rarchie et l’ordre de Dieu. Ainsi l’ñme est plus que le corps, il est donc inĂ©vitable qu’elle soit supĂ©rieure Ă  celui-ci.[20] Ainsi fait, Augustin transpose la mĂ©taphysique Ă  la morale, et de l’ontologie Ă  la spiritualitĂ© l’ñme doit alors dĂ©cider vers qui elle dĂ©sire tendre. Nous retrouvons ici l’idĂ©e du chemin de vie Ă  double voie selon la chair » ou selon l’esprit ». Par son statut intermĂ©diaire, l’ñme doit choisir si elle prĂ©fĂšre tendre vers la partie supĂ©rieure – Dieu –, ou vers la partie infĂ©rieure, c’est-Ă -dire les crĂ©atures corporelles.[21] La conversion de saint Augustin, par Fra Angelico Le corps n’est donc pas Ă  mĂ©priser, il doit Ă©galement ĂȘtre aimĂ© par l’ñme, mais la difficultĂ© rĂ©side prĂ©cisĂ©ment dans la nature de cet amour. Si l’ñme dĂ©cide de tendre vers la partie infĂ©rieure, elle prendra l’objet comme fin en soi et non comme un moyen pour aimer ce qui lui est supĂ©rieur, c’est-Ă -dire qu’elle jouira de son corps et n’en usera guĂšre comme un moyen. L’ñme a Ă©tĂ© créée pour ĂȘtre unie Ă  lui. L’amour qu’elle lui porte doit donc ĂȘtre juste et lĂ©gitime, c’est-Ă -dire que cet amour doit ĂȘtre conforme Ă  l’Ordre de la CrĂ©ation.[22] Il s’agit bel et bien, selon Augustin, de l’unique amour qui soit juste, dans la mesure oĂč la relation qui se joue au sein de cet amour Ă©lĂšve l’homme qui s’y identifie. TransposĂ© Ă  cette conception de l’amour juste, la relation entre l’ñme et le corps doit ĂȘtre dirigĂ©e vers Dieu. La supĂ©rioritĂ© de l’ñme sur le corps est ainsi maintenue. Toute l’épreuve consiste prĂ©sentement Ă  ne pas se laisser dominer par ce corps ontologiquement infĂ©rieur.[23] Les Confessions d’Augustin exposent excellemment bien la difficultĂ© Ă  maintenir l’équilibre entre l’ñme et le corps pour que tout soit dirigĂ© vers Dieu. C’est ainsi que contre PĂ©lage, Augustin doit rappeler les limites imposĂ©es par le pĂ©chĂ© originel sur cette harmonie Ăąme-corps et dĂ©montrer les consĂ©quences. Les Ă©preuves quotidiennes attestent que l’homme a perdu toute maitrise de son corps depuis la faute adamique. Le corps attire l’ñme vers le bas et cette force entrave, dans son cheminement spirituel, celui qui dĂ©sire s’unir Ă  Dieu. Bien que le pĂ©chĂ© soit gĂ©nĂ©ralement rĂ©alisĂ© Ă  travers le corps, il n’en est pas pour autant la cause. Ainsi L’ñme doit nĂ©cessairement se dĂ©tacher de son corps et le maintenir en position infĂ©rieure pour ne pas pĂ©cher.[24] La concupiscentia, dĂ©tournant l’homme de l’Ordre divin, revĂȘt plusieurs formes. Dans les billets qui suivront nous nous pencherons plus prĂ©cisĂ©ment sur la concupiscentia carnis, celle touchant la chair humaine. C’est pourquoi je vous propose dans le prochain billet d’aborder la question de la libido. [1]Livre X, nouvelle traduction de FrĂ©dĂ©ric Boyer Les Aveux, 2013. [2]MANICKI, Anthony, La pulsion et la rĂ©pression. Les enjeux de la problĂ©matisation du dĂ©sir sexuel dans le christianisme antique IIIe-Ve siĂšcles, ThĂšse, Philosophie, École normale supĂ©rieure de Lyon, ENS Lyon, 2014, [3]FARAGO, France, Lire Saint Augustin, Les Confessions, De Trinitate, La CitĂ© de Dieu, Paris, Ellipses, 2004, [4]MANICKI, Anthony, op. cit., [5]Ibid., [6]Ibid., [7]BOCHET, Isabelle, Saint Augustin et le dĂ©sir de Dieu, Paris, Études Augustiniennes, 1982, [8]MANICKI, Anthony, op. cit., [9]Idem. [10]Ibid., [11]Ibid., [12]Ibid., [13]Confessions,X, 40. [14]Cf. EnnĂ©ades IV, 3 [27], 32, 30 et EnnĂ©ades I, 2 [19], 5, 6. [15]BROWN, Peter, Le renoncement Ă  la chair. VirginitĂ©, cĂ©libat et continence dans le christianisme primitif, Paris, Éditions Gallimard, 1995, [16]DELAGE, Pascal-GrĂ©goire dir., Les PĂšres de l’Église et la chair. Entre incarnation et diabolisation, les premiers chrĂ©tiens au risque du corps, Actes du Ve colloque de La Rochelle du 9, 10 et 11 septembre 2011, Royan, CaritasPatrum, 2012, [17]Ibid., [18]Ibid., Cf. Augustin,De Civitate Dei, 12, 1. [19]DELAGE, Pascal-GrĂ©goire dir., op. cit., [20]Idem. [21]Ibid., [22]Ibid., [23]DELAGE, Pascal-GrĂ©goire dir., op. cit., [24]Ibid., CrĂ©dits photo Adam et Eve, par Sebastian Bergmann, Licence CC BY-SA. Les autres illustrations sont du domaine public. Vous pouvez retrouver la page d’origine en cliquant sur l’image. Citer ce billet LĂ©onore Emery, "Augustin et les concupiscences de la chair". PubliĂ© sur Comment vivre au quotidien? le 8 octobre 2018. ConsultĂ© le 18 aoĂ»t 2022. Lien 9 Le symbolisme du corps humain comment interprĂ©ter l’anatomie humaine ? Quelle est la signification symbolique des organes et des diffĂ©rentes parties qui composent notre corps ? A travers son cĂ©lĂšbre dessin L’homme de Vitruve, LĂ©onard de Vinci introduit le lien entre le corps humain, les sciences, les arts, la philosophie et la mĂ©taphysique. L’étude symbolique du corps humain permet d’approcher le mystĂšre de la vie, de Dieu et de la conscience. Il Ă©claire le rapport entre la matiĂšre et l’esprit. L’homme debout de LĂ©onard de Vinci est Ă  la fois inscrit dans un carrĂ© la matiĂšre et dans un cercle l’esprit il est connectĂ© Ă  la terre, mais son Ăąme est en lien avec l’invisible. L’homme est un microcosme un petit monde Ă  l’image du macrocosme le cosmos tout entier. De mĂȘme, les organes qui le composent peuvent ĂȘtre vus comme des petits mondes connectĂ©s entre eux, formant un tout cohĂ©rent. Le corps humain Ă©voque des reprĂ©sentations ou des objets hautement symboliques, parmi lesquels la croix par exemple l’Ankh croix de vie Ă©gyptienne, la colonne ou le pilier, l’arbre de vie, ou encore l’axe du monde c’est l’image de l’homme universel, recentrĂ©, Ă©veillĂ©, debout et connectĂ© Ă  la Source ». Sur le plan spirituel et Ă©sotĂ©rique, le corps humain est souvent vu comme un canal de lumiĂšre et de conscience sa force, sa santĂ© et sa beautĂ© montrent le degrĂ© de rĂ©alisation de l’ĂȘtre. Enfin, l’individu n’est pas statique le symbolisme du corps humain s’exprime aussi Ă  travers le dynamisme de ses actions et de ses positions. L’homme est un des rares mammifĂšres Ă  se tenir droit c’est ce qui lui permet d’utiliser ses mains pour crĂ©er et construire. LĂ  encore, le symbolisme est riche de sens. Entrons dans le symbolisme du corps humain. Le symbolisme du corps humain approche gĂ©nĂ©rale. Tout d’abord, le corps humain est construit de maniĂšre symĂ©trique le mystĂ©rieux phĂ©nomĂšne de la vie rĂ©partit harmonieusement la matiĂšre inerte selon un axe central, sorte de ligne invisible mais omniprĂ©sente. La vie est cette force qui ordonne le chaos la symĂ©trie exprime le sens, la beautĂ© et l’intelligence. D’autre part, l’ĂȘtre humain est construit sur une opposition entre le bas et le haut le bas les jambes, les pieds sont connectĂ©s Ă  la terre, c’est-Ă -dire Ă  la matiĂšre brute et informe. Le haut la tĂȘte s’élĂšve au-dessus du monde physique ce point haut qu’il soit divin ou humain crĂ©e et transforme le monde, lui donne du sens. Enfin, le corps humain comporte un centre imaginaire. Pour LĂ©onard de Vinci, le centre spirituel est le nombril c’est le centre du cercle, alors que le centre matĂ©riel se trouve au niveau de parties gĂ©nitales c’est le centre du carrĂ©. Le symbolisme des diffĂ©rentes parties et organes du corps humain. Il est possible d’interprĂ©ter les diffĂ©rentes parties du corps humain de la maniĂšre suivante les pieds ils symbolisent les fondations de l’édifice corporel, le point de dĂ©part du chemin de comprĂ©hension, les jambes elles sont le symbole de la marche, du mouvement, de l’action, la colonne vertĂ©brale elle symbolise l’axe vertical qui fait le lien entre le Ciel et la Terre. Elle montre un chemin d’élĂ©vation. C’est aussi l’axe autour duquel la kundalini Ă©nergie spirituelle lovĂ©e au bas de la colonne vertĂ©brale, selon le yoga remonte, le nombril c’est le symbole du lien Ă  la Terre-MĂšre, le ventre c’est le centre des pulsions et des dĂ©sirs le ça » de Freud, ou encore le centre de la personnalitĂ© et de l’ñme, le coeur c’est le centre de l’énergie vitale qui rayonne dans tout le corps par le flux sanguin. C’est le rĂ©servoir d’Amour, principe cosmique essentiel. C’est le lien intuitif entre le matĂ©riel et l’immatĂ©riel, le centre de la vraie Connaissance. C’est l’organe le plus authentique » du corps humain, les bras ils symbolisent l’action et la force. Prolongement de la volontĂ© de l’ĂȘtre humain, ils peuvent enlacer, aider, construire ou bien Ă©touffer voire tuer. Le bras droit impulse, le bras gauche soutient l’action, les mains elles reprĂ©sentent la crĂ©ativitĂ©, la possession, la domination, mais aussi la transmission, la tĂȘte elle Ă©voque la sphĂšre, symbole de perfection. C’est le centre de toutes les facultĂ©s humaines, e Contenu en pleine largeur Pour préserver sa santé et assurer son bien-être, il est essentiel de prendre de soi au naturel. © Photo de Karolina Grabowska/Pexels Entre les denrées alimentaires et les produits de beauté truffés de substances nocives ou encore la présence de particules fines dans l’air, l’organisme doit faire face à de nombreuses agressions. Pour le préserver et assurer son bien-être, il est essentiel de s’en occuper le plus naturellement possible. Vous vous demandez comment faire ? Découvrez 8 astuces pour prendre soin de vous au naturel ! PrivilĂ©gier une alimentation saine et Ă©quilibrĂ©e Pour prĂ©venir les maladies, booster son systĂšme immunitaire ou encore alimenter son cerveau, l’alimentation joue un rĂŽle prĂ©dominant. Encore faut-il adopter un rĂ©gime sain et variĂ©. Pour cela, il est essentiel d’éviter les aliments industriels et transformĂ©s. Non seulement ces derniers contiennent de nombreuses substances nocives, mais ils sont Ă©galement bourrĂ©s de sucres et de matiĂšres grasses
 Pour prĂ©server votre santĂ©, privilĂ©giez la cuisine maison et consommez de prĂ©fĂ©rence des produits frais et bio. Optez pour des fruits et lĂ©gumes de saison et diversifiez votre alimentation au maximum. N’oubliez pas une santĂ© de fer commence nĂ©cessairement par un rĂ©gime de qualitĂ© ! Choisir les bons produits de beautĂ© et d'entretien Des shampoings aux lingettes démaquillantes, en passant par les lessives et les liquides vaisselles, les produits industriels regorgent de substances toxiques. Ces dernières peuvent avoir de multiples conséquences sur la santé, à commencer par l’accroissement du risque de cancer. Pour se protéger, il est primordial d’accorder une attention particulière à tout produit qui entre en contact avec la peau. Veillez à sélectionner des produits cosmétiques et d’entretien de haute qualité. Privilégiez les formulations les plus naturelles et les moins transformées possibles. Si vous êtes en quête de transparence, pourquoi ne pas réaliser vos propres recettes ? Pour cela, remplissez vos placards de vinaigre blanc, de bicarbonate de soude ou encore d’huiles essentielles ! Misez sur la qualité ! Lorsque l’on a un foyer à gérer, un travail prenant ou un planning chargé, on peut rapidement avoir tendance à s’oublier. Pourtant, il est absolument essentiel de s’octroyer des moments de calme et de sérénité. Prenez conscience des dégâts qui peuvent être occasionnés par l’excès de stress et d’anxiété. Quel que soit votre niveau de responsabilité, prenez du temps pour vous et apprenez à relativiser. N’hésitez pas à méditer quelques minutes par jour ou à vous inscrire à un cours de yoga ou de sophrologie hebdomadaire. Prenez soin de votre santé au naturel en adoptant la “zen attitude” ! Faire des cures vĂ©gĂ©tales rĂ©guliĂšres Vivement recommandées par les naturopathes, les cures végétales sont idéales pour assainir et nettoyer le corps en profondeur. Elles permettent de remettre les compteurs à zéro, et ce, de façon parfaitement naturelle. En recourant à certains fruits et légumes frais et crus, vous détoxifiez le foie, drainez les reins et faites le plein de vitamines. Notez que les cures végétales sont à adopter de manière ponctuelle, de préférence aux changements de saison. Pour adopter les bons réflexes, n’hésitez pas à vous en remettre aux conseils avisés d’un professionnel ! PrivilĂ©gier la mĂ©decine douce Entre effets secondaires, affaiblissement immunitaire et phénomène d’accoutumance, les risques liés à la surmédicalisation sont réels et multiples. Pour s’en prémunir, il est important de soigner le mal à la racine et de prendre soin de soi en amont d’éventuelles maladies. Bienfaisantes et salvatrices, les médecines douces agissent tant sur le corps que sur l’esprit. De l’acupuncture à l’aromathérapie, en passant par l’hypnose, les possibilités sont nombreuses. N’hésitez pas à y recourir le plus souvent possible ! Faire du sport rĂ©guliĂšrement S’il est une préconisation qui fait l’unanimité chez les médecins, c’est bien celle qui concerne la pratique d’une activité physique régulière. Et pour cause ! Le sport recèle de bienfaits et contribue largement à maintenir les individus en bonne santé. Parmi ses principaux bénéfices, on peut notamment citer l’optimisation de la circulation sanguine ou encore l’élimination des mauvaises toxines. Choisissez l’activité qui vous correspond le mieux et pratiquez-la régulièrement ! Vous le savez peut-être l’eau représente à elle seule près de 60 % du corps humain d’un homme adulte. Ce composant vital assure une multitude de fonctions corporelles, à commencer par la thermorégulation et le transport des nutriments essentiels. Si vous souhaitez vous maintenir en forme, veillez à boire en quantité suffisante, et tout au long de la journée. Généralement, il est recommandé de consommer au moins huit verres par jour, soit environ 1,5 litres. Si vous avez peur d’oublier de boire, pourquoi ne pas glisser dans votre sac une jolie gourde ? Faites attention à vous et hydratez-vous ! Source de bien-être et d’harmonie, la nature est l’allié idéal pour prendre soin de vous avec authenticité et simplicité. Vous pouvez compter sur elle pour vous offrir tout ce dont votre corps à besoin. En prenant des bols d’air frais et des bains de soleil réguliers, vous vous maintenez en bonne santé physique et mentale. Si vous le pouvez, n’hésitez pas à vous promener en forêt, en zone montagneuse ou encore en bord de mer. Ouvrez grand vos poumons et ne faites qu’un avec Mère Nature ! Pour rester en bonne santé et vivre heureux, il est essentiel de prendre soin de soi, et ce, le plus naturellement possible. Cela passe notamment par l’adoption d’un régime alimentaire sain, ainsi que d’un rythme de vie équilibré. Vous avez apprécié nos astuces et/ou avez d’autres idées à partager ? N’hésitez pas à vous exprimer en commentaires ! 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