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Le couple repose sur un mythe fusionnel. Esteban Frederic / Compatibilité homme Bélier femme Scorpion en amour Compatibilité homme Bélier femme Scorpion en amour les caractères Le Bélier et le Scorpion sont des signes indissociables. Ce sont les deux faces d’une même pièce, toutes deux dirigées par Mars, une planète d’instincts. Ils sont à la fois jaloux et possessif. L’homme du signe du Bélier aime gagner et être le meilleur amant et partenaire que quiconque ait jamais eu. La femme Scorpion veut être la seule à avoir été aimée par son partenaire du signe Bélier. S’ils ont des doutes sur les actions de chacun, il est fort probable que la relation ne puisse durer bien longtemps. L’attraction entre l’homme Bélier et la femme du signe du Scorpion est réciproque. Le Bélier est masculin et énergique, ce qui fera immédiatement craquer la femme du signe Scorpion magnétique et loyale. Ils partageront la même énergie et les mêmes émotions. Ces deux-là savent vraiment ce que la passion signifie. Parce qu’ils ont des personnalités qui leur correspondent, ils vivront cette passion de manière très vivante. Compatibilité homme Bélier femme Scorpion amour et relation La chimie entre eux est forte et profonde. On dirait que la femme du signe Scorpion est le partenaire idéal du Bélier, qui ne termine jamais ce qu’il a commencé et commence toujours de nouveaux projets. Elle sera un gage sérieux et d’engagement le rendant plus organisé. Il la respectera et l’aimera beaucoup. Et elle aura toute la liberté qu’elle souhaite, surtout en ce qui concerne le foyer et la famille. Ces deux signes là ne se contenteront que du meilleur de la vie. Et ils sont les meilleurs l’un pour l’autre, ce qui signifie que leur relation va être incroyable. La femme Scorpion sera plus qu’heureuse de recevoir des cadeaux et de l’affection du généreux et romantique Bélier. Le Bélier sera ravi d’avoir trouvé quelqu’un d’aussi ouvert que lui. Elle ne craindra pas d’aventures et c’est quelque chose qu’il va tout simplement aimer en elle car il sait qu’il peut être sur un mode de confiance car il n’ira pas voir ailleurs. Les rapports sexuels entre ces deux signes seront passionnés et amusants. Les Scorpions sont connus comme les amants les plus qualifiés du zodiaque et les Béliers sont réputés pour leur sang chaud ! La femme Scorpion a une beauté et un charisme qui fascineront tout simplement l’homme Bélier. La femme Scorpion est charismatique et charmante, ce qui rendra le Bélier fou d’elle. Il est direct et elle aime la clarté et les situations en noir et blanc. Leur amour et leur affection seront exprimés en public et tout le monde saura qu’ils sont ensemble. Une plus grande confiance entre eux n’apporterait que du bien. Ils traiteront de tout en communiquant plus efficacement. Si l’un d’eux se trompe, l’autre pardonnera et oubliera assez vite. C’est un couple dans lequel les partenaires sont capables de vivre en faisant ressortir le meilleur de l’autre. La femme Scorpion prendra bien soin de sa famille et de son foyer et conseillera l’homme Bélier sur les questions de travail et de vie sociale. Il lui montrera beaucoup d’amour en retour. Sensuelle, la femme Scorpion amoureuse va apprécier la passion de vivre de son Bélier. Ils veulent tous les deux gouverner et ce n’est pas tout à fait possible. Un seul doit être le leader. Ainsi, ils peuvent devenir amers, surtout s’ils habitent tous les deux dans la même maison. Dès que ces deux signes réussiront à être ensemble pendant longtemps, la confiance mutuelle entre eux sera indestructible. Le Bélier est l’initiateur des choses, tandis que la femme Scorpion a besoin de les achèver. Ils sont vraiment forts en tant que partenaires. Compatibilité homme Bélier femme Scorpion en amour les défis La femme Scorpion en amour et l’homme Bélier peuvent se surprendre par leur tempérament. Alors qu’il peut avoir des moments de colère et faire de gros scandales, la femme Scorpion garde tout pour elle et attend le moment idéal pour agir et lui faire mal. La façon dont ils s’entendent dépend en grande partie de qui domine quand ils font l’amour. Et le Bélier ne voudra laisser personne d’autre que lui jouer le rôle principal car il a besoin de mener la danse. La femme Scorpion amoureuse contrôle aussi, mais elle préférera se moquer de son obsession. Le fait que l’homme Bélier en amour ait un fort caractère et qu’elle soit passionnée peut mener à de nombreuses disputes entre eux. Parce que cet homme a l’habitude d’être le patron de tout le monde, il ne la laissera pas tout contrôler. Si aucun d’entre eux ne cède, ils finiront probablement par se séparer. Il sera difficile de garder le contrôle sur la nature impulsive et dominante de l’homme Bélier. En revanche, la femme Scorpion est secrète et possessive. Ils sont tous les deux manipulateurs quand ils veulent obtenir quelque chose dont ils ont besoin. Peu importe qu’ils s’entendent bien, ils auront toujours des différences de personnalités qui les inciteront à se disputer. Et le pire, c’est qu’aucun d’entre eux n’est prêt à céder et à faire des compromis. Ce qui les rendra plus affectueux l’un envers l’autre, ce sont les manières charmantes et mystérieuses de Bélier S’ils se respectent davantage, ils seront plus heureux. Les autres compatibilités amoureuses pour l’homme Bélier Homme Bélier femme Bélier Homme Bélier femme Taureau Homme Bélier femme Gémeaux Homme Bélier femme Cancer Homme Bélier femme Lion Homme Bélier femme Vierge Homme Bélier femme Balance Homme Bélier femme Sagittaire Homme Bélier femme Capricorne Homme Bélier femme Verseau Homme Bélier femme Poissons Vous pouvez également consulter l’horoscope du Bélier. L’horoscope du jour, l’horoscope de la semaine et l’horoscope du mois vous donneront les tendances des signes du zodiaque pour vous aider à prendre les bonnes décisions. Articles similaires Résumé Texte Notes Citation Auteur Résumé La brochure de Mirbeau sur la prostituée, L’Amour de la femme vénale, découverte en Bulgarie et publiée retraduite en français en 1994, présente un étonnant mélange de ses phantasmes misogynes et schopenhaueriens habituels et d’aperçus décapants sur la mentalité du client » dont il est des rares à sonder en profondeur la démarche et la demande. La confrontation de cette étude avec les romans de la fille » des années 1880-1900 et avec les analyses pré-sociologiques ou anthropologiques sur le fait prostitutionnel, de Parent-Duchâtelet à Lombroso, permet de mettre en lumière les aperçus originaux du texte de Mirbeau. Quant au panégyrique inattendu du couple que forment la prostituée et l’intellectuel, il permet en outre de jeter un nouveau regard sur le ménage de Mirbeau et d’Alice Regnault, ancienne de page Texte intégral 1 Octave Mirbeau, L’Amour de la femme vénale, traduit du bulgare par Alexandre Lévy, texte présenté e ... 2 Alexandre Lévy a publié un article dans lequel il confronte L’Amour de la femme vénale de Mirbeau e ... 1Découverte à la Bibliothèque de Sofia, en Bulgarie où elle parut en 1922, après la mort du romancier, aux éditions Spolouka de Plovdiv, l’étude d’Octave Mirbeau intitulée L’Amour de la femme vénale a été publiée en français en 1994 par les soins de Pierre Michel1. Ignorée jusqu’alors des mirbelliens, en l’absence de tout manuscrit connu, elle fut traduite du bulgare par Alexandre Lévy2. Il est probable que, comme pour certains romans de Mirbeau parus en Bulgarie, une première traduction en avait été faite en russe, l’écrivain étant très apprécié en Russie. En ce cas, le texte que nous connaissons aurait subi le filtre de trois traductions successives du français en russe, du russe en bulgare, du bulgare en français. Sa datation probable, selon les spécialistes, est à situer entre 1910 et 1913 Mirbeau meurt en 1917, au moment où l’écrivain, malade, travaille à Dingo, qu’un de ses disciples achèvera pour lui. 3 Bizarrement, l’ouvrage Émile Zola, Écrits sur l’art Paris, Gallimard, Tel », 1991 ne mentionne ... 4 L’expression est de Léon Daudet Octave Mirbeau », Candide, 29 octobre 1936. 2Le cas n’est pas isolé d’importants articles de critique d’art de Zola parus dans Le Messager de Saint-Pétersbourg ont été traduits du russe en français3, l’original n’ayant pas été retrouvé, et il en existe même deux traductions différentes, ce qui laisse parfois les chercheurs perplexes. Zola dit-il du peintre Gustave Moreau que son talent est étourdissant » ou déroutant » ? ses tableaux sont-ils des devinettes » ou des énigmes » ? Zola en est-il choqué » ou irrité », s’interroge-t-il sur le sens » de cette peinture ou sur sa valeur » ? On voit assez les conséquences de la disparition du texte d’origine, et il faut donc prendre avec les précautions d’usage cette brochure parue en Bulgarie, dont l’écriture semble bien peu véhémente par rapport à la fureur lyrique4 » des articles de combat de Mirbeau, privée des points de suspension et des points d’exclamation en rafales chers au pamphlétaire, même si l’on y retrouve sans peine ses idées comme ses contradictions. 5 L’Ordre de Paris, 25 et 29 mars 1877. 6 Voir le Journal, 16 mars 1891, 8 février 1895, 14 juin 1896. 3La non-publication de cette étude dans une revue parisienne pourrait s’expliquer par des considérations biographiques Mirbeau ne souhaitait sans doute pas la faire connaître en France, soit pour des raisons de prudence à cause du sujet, soit, plus probablement, à cause de sa femme. On sait qu’il avait épousé civilement en 1887 Alice Regnault, ancienne femme galante connue des services de la Police des mœurs qui l’avaient fichée, puis reconvertie dans l’écriture, et que ses origines rendaient très chatouilleuse sur le plan de sa nouvelle respectabilité. Toute allusion à son ancien métier de la part de son mari était hors de question. La plupart des biographes considèrent que le ménage fut un enfer et qu’elle fut une abominable mégère. Il est certes difficile de lui pardonner le faux qu’elle fit écrire et publier après la mort de son mari, comme un dernier testament politique » par lequel Mirbeau renierait ses idées passées et rentrerait dans le rang. Si l’on en croit le Journal d’Edmond de Goncourt, son ancienne activité était encore de notoriété publique, et certains, comme la femme de Daudet, refusaient de l’inviter à leur table. Ce ne fut pas le cas de Goncourt, qui fait mention dans son Journal de nombreuses invitations de part et d’autre, non sans chaque fois rappeler le passé de Madame Mirbeau ou consigner des horreurs colportées sur son ancienne vie de tribade 21 novembre 1889. Edmond remarque au passage les jolis restes de la très jolie femme » qu’avait été cette ancienne courtisane, qu’il juge excellente maîtresse de maison et bonne cuisinière, mais aussi de caractère fort agréable elle lui semble douée d’une douce bonne humeur et paraît une créature dont le contact de la vie doit être agréable et remontant » 24 avril 1890. Cette indulgence inattendue, quoique modalisée, peut être un effet de sa bienveillance envers Mirbeau, qui avait défendu vaillamment La Fille Élisa dans deux articles de L’Ordre de Paris5, et dont Edmond rappelle qu’il avait été le premier à le défendre6 face à Robert de Bonnières. Quoi qu’il en soit, Mirbeau, qui peu après son mariage dépeint les horreurs de la vie conjugale dans de nombreux textes de fiction, n’a jamais quitté sa femme, n’a jamais songé à divorcer, s’est fort inquiété quand elle a été malade, l’a suivie dans ses cures pour soigner sa neurasthénie. S’il s’est marié en toute discrétion, il a souvent su se plier aux conventions qu’il ne cessait de dénoncer. Et quel qu’ait été le quotidien de cette union, il était sans doute important pour lui de s’assurer de ne pas vieillir puis mourir seul. L’avant-dernier chapitre de L’Amour de la femme vénale, présentant comme l’amour le plus noble et le plus sincère de la prostituée » un homme mystérieux qui n’est pas de son milieu » p. 74, ainsi que l’indignation récurrente pour le mépris social qui vise celle qui voit toutes les portes de la société “bien-pensante” se refermer sous son nez » p. 72 et avec qui il est complètement inutile de se voir pour discuter et déjeuner ensemble » p. 55 − tout cela pouvait facilement rappeler aux lecteurs que Mirbeau avait épousé une ancienne femme vénale ». 7 Elle comporte 36 pages dans l’édition française de Pierre Michel et 24 dans la mince brochure bulga ... 8 L’acte prostitutionnel est couramment appelé amours vénales ». Ce sera plus tard un titre de Fran ... 9 Voilà pourquoi, en écrivant ces lignes, et en réfléchissant sur la triste condition des filles ... 4Son étude l’appellation est de lui, si la traduction est exacte se découpe en six brefs chapitres7 Origine de la prostituée – Le corps de la prostituée – La visite – La haine et le courage de la prostituée – L’amour de la prostituée – Son avenir ». La femme vénale8 » annoncée par le titre devient dans le corps du texte la prostituée » deux expressions distinctes en bulgare. La vénalité n’étant pas l’apanage exclusif de la prostituée, ce titre pourrait être une mesure de prudence. L’ambiguïté de sa formulation a été remarquée amour du client ? de l’auteur ? pour la prostituée, ou amour éprouvé par elle, sujet que traite l’avant-dernier chapitre ? La première interprétation est quelque peu démentie par la lecture du texte il ne s’agit pas d’amour, certes pas dans le cas du client Mirbeau le rappelle sans cesse, mais pas non plus dans celui de l’auteur. Compassion, révolte plutôt, mais aussi dégoût, mépris, voire haine, sa pitié pour cette victime de la société, qu’affirme le dernier chapitre9, se trouvant modérée par son horreur de la femme ». On n’y trouve guère l’ immense amour pour les pauvres putains qui rôdent dans les ténèbres amies » de l’article recueilli dans Combats pour l’enfant. Nous placerions volontiers l’étude de Mirbeau quelque part entre l’attitude face aux prostituées de Huysmans et celle de Charles-Louis Philippe du premier, la gynécophobie fascinée, du second, la compassion triste et sans illusions. 10 P. 58 et p. 66, toujours au sens métaphorique. 11 On connaît le Vénus se décomposait » de Nana. Le roman qui développe le plus systématiquement le ... 5Bien sûr, on n’attend de la part de Mirbeau ni ton égrillard, ni rêverie sentimentale, encore moins une vision de la prostituée éthérée et christique à la Marcel Schwob. On attendrait plutôt une paroxystique plongée dans la boue et la putréfaction, tempérée par l’influence russe Sonia de Dostoïevski, Katia de Tolstoï. En fait, Mirbeau règle son compte au naïf de la religion de la pitié », en notant qu’en ce cas la prostituée tente de le rouler » et que sa compassion lui déplaît p. 63. Plus étonnant, si la boue » est deux fois mentionnée10, la traditionnelle comparaison entre la prostituée et la charogne11 – chère à Mirbeau dans des œuvres de fiction comme Le Jardin des supplices – est absente. Le ton de ce texte traduit et retraduit semble celui d’un constat uniforme et largement impersonnel, la fureur mirbellienne se résumant à un C’est révoltant ! » p. 77 ou à un N’y a-t-il pas là une absurdité monstrueuse ? » p. 78. Ses procédés habituels d’antiphrase ambiguë, de paradoxe, de feinte naïveté comme d’exagération dans la noirceur peuvent s’être perdus au fil des traductions successives, de même que la vigueur de son vocabulaire. 6L’impression globale est celle d’un premier jet, non corrigé. Les idées se répètent, se modifient ou se contredisent, la logique se perd dans un désordre que la partition en brefs chapitres masque mal. Le début du dernier chapitre semble montrer que l’étude a été écrite au fil de la plume Plus nous avançons dans notre étude des conditions matérielles et physiques de la prostituée, plus nous avons tendance à l’excuser. Prise à part comme un élément isolé, elle nous inspire de la répugnance et de la peur […]. Mais pour finir, nous en arriverons à nous poser la question pourquoi, en fin de compte, les gens honnêtes » ne font-ils pas preuve de sincérité et de compréhension à son égard ? p. 77. 7Pour ne prendre qu’un exemple, la scène du départ du client après sa visite » à la prostituée se répète au fil des pages et subit de curieux changements d’interprétation tantôt avec une phrase polie, comme une vendeuse qu’on vient de payer et qui pense déjà à son prochain client, elle raccompagne son acheteur jusqu’à sa porte » p. 57, tantôt il s’en va comme un voleur qu’on a surpris, sous le regard moqueur de celle qui était sa victime passive, et qui se relève insouciante, indemne » p. 59, tantôt à peine repu et rhabillé, il retrouve son arrogance et ferme brutalement la porte de la société sur elle » p. 61 ; tantôt encore ils se quittent, sans parler, sans s’embrasser, sans même se donner une poignée de main » et l’acte prostitutionnel s’achève toujours par la fuite, de même qu’il a commencé par une agression » p. 63 ; pour finir, le client semble bien rester quelque temps pour savourer l’extase mélancolique de l’après-coït p. 75. 12 Un joli monde, romans de la prostitution, édition établie et présentée par Mireille Dottin-Orsini e ... 13 Alexandre Parent-Duchâtelet, De la prostitution dans la ville de Paris, considérée sous le rapport ... 14 Cesare Lombroso, Guglielmo Ferrero pour la partie historique, La Femme criminelle et la prostitué ... 8Le texte de Mirbeau n’est ni un témoignage, ni un texte de fiction. Si ses romans ou contes ont une base autobiographique, ils tirent ce matériau vers une outrance systématique qui confine à l’hallucination, et sont à prendre avec précaution, y compris et surtout quand il s’agit de la femme », de ses pompes et de ses œuvres, ou des abominations conjugales que Félicien Champsaur baptisera Ordures ménagères. On y trouve çà et là tout le cortège des phantasmes misogynes, devenus pour certains hommes de lettres une vulgate obligatoire et largement répétée tout au long de la deuxième moitié du xixe certains passages de cette étude en différent notablement, et c’est tout son intérêt. La comparer aux autres réflexions sur le sujet prostitutionnel12 devrait permettre de dégager l’originalité du regard de Mirbeau, qui a bien connu – dans le passé, certes – la question, mais se souvient aussi des personnages littéraires de prostituées qui fleurissent dans les trente années précédentes, ainsi que des écrits des théoriciens de la prostitution, comme Alexandre Parent-Duchâtelet13 ou Cesare Lombroso14, parmi bien d’autres. 9Ainsi, la petite plébéienne », déjà vicieuse à dix ans, qu’il décrit dévalant les rues en sautillant, nez en l’air et croupe tendue, fait furieusement penser à l’enfance de Nana dans L’Assommoir. Pour Mirbeau, ces futures prostituées représentent malgré tout les notes vivantes qui chantent et dansent sur les fumées des faubourgs », et les quelques notes d’allégresse qui égaient la triste rigueur de la vie moderne » p. 50. Les demoiselles des ateliers qui vivent continuellement dans une atmosphère de débauche et de troc » p. 48 avant de grossir les troupes prostitutionnelles se souviennent des personnages d’ouvrières de Huysmans, comme l’indulgence inattendue pour le maquereau et la sympathie » pour le couple singulier » p. 70 qu’il forme avec sa protégée évoquent Bubu de Montparnasse de Charles-Louis Philippe 1901. 15 Il est certain que la misère et l’abandon ne sont que les cause occasionnelles [de la prostitutio ... 16 À propos de l’appareil génital des prostituées sous ce rapport, il n’existe pas de différences ... 17 L’érotisme torride de l’aisselle féminine non épilée est un topos de l’époque, par exemple dans l ... 10Le premier chapitre justifie la vénalité » du titre pour Mirbeau, l’origine de la prostitution est purement économique, c’est la nécessité d’échanger son corps contre de l’or », un moyen d’échapper à la misère » p. 47-48. Il se démarque ainsi des délires, appuyés sur des rafales de statistiques, d’un Cesare Lombroso, qui voit des Messaline » ou des prostituées-nées » partout, et pour qui la prostitution provient d’une folie morale » bien plus que de l’obligation de gagner sa vie15. Les comparaisons de Mirbeau relient la prostituée au marché elle devient loueuse, vendeuse, marchande, rentière, et son corps un local destiné à une industrie privée » p. 52, l’ébauche d’une machine vivante » dans l’usine sexuelle. Contrairement à ce que révéla Parent-Duchatelet16, ce corps n’est pas pour lui semblable à celui de la femme honnête », car les exigences de son métier l’ont métamorphosé. Dans un passage qui fait irrésistiblement penser à L’Origine du monde de Courbet, il explique qu’elle n’est que buste et taille ou plutôt bas-ventre il évoque peu après le triangle excitant », modifiés par une exacerbation factice p. 54. Car il ne s’agit pas pour elle d’être belle ou charmante, mais d’attirer le désir au premier regard sinon, le client serait intimidé, peut-être même impuissant » p. 52. Le reste du corps ne compte pas, elle n’a pas droit à la nudité qui est naturelle et pure », car l’extase devant la nudité est à l’opposé du désir sexuel » p. 53. Chaque pli de ce corps est donc suspect », même l’aisselle17, dont l’énigme rappelle celle du sexe » p. 54. 18 Le 6 mai 1892, Edmond de Goncourt, gêné par un article de Mirbeau en faveur de Ravachol, note que M ... 11Tantôt panthère » p. 54, satanique » p. 57, fauve », être indomptable et dangereux » p. 62, tantôt d’un cœur simple et bon » p. 61, la prostituée est, par sa position en marge, un révélateur du pourrissement général. Comme Nana, elle représente un véritable virus de décomposition » p. 61, et en elle s’incarnent tous les désirs les plus vils secrétés par la société » p. 57, dont elle fait passagèrement tomber le masque respectable. Elle est donc une anarchiste des plus radicales18 » p. 60, pour qui la civilisation » n’est que grimace » − mais elle ne le sait pas. Elle éprouve, comme la fille Élisa » d’Edmond de Goncourt, une haine radicale pour l’homme en général, qui se fait ensuite haine de prolétaire », et Mirbeau la peint repoussante et grandiose », allant se joindre aux soulèvements révolutionnaires qu’elle transforme en folle et cruelle bacchanale » p. 66. 19 Une seule mention en est faite p. 73. 20 Henri Pranzini, surnommé le tueur de courtisanes », vite transformé en légende après son exécutio ... 12La prostituée de Mirbeau est en fait aussi multiforme que peu localisée. Il ne parle pas des maisons closes19, dont le nombre décline à Paris après la guerre de 1870 au profit de la prostitution libre » des maisons de passe et des brasseries à filles. Peu sociologue » en cela, il traite de la prostituée sans que l’on sache bien s’il s’agit d’une fille de trottoir ou d’une émule de Nana. Bien qu’il insiste sur la transaction financière que représente la passe, il semble ne pas prendre en compte le fait qu’il existe plusieurs prostitutions hiérarchisées dans l’échelle sociale, de la fille misérable à la richissime horizontale, de la fille en carte à la fille insoumise, sans compter celles qui se prostituent occasionnellement. Quand il parle des menaces inhérentes au métier des prostituées, il passe sans transition du prolétariat des faubourgs » ou d’une allusion à Jack the Ripper à l’Affaire Pranzini20, dont la riche victime s’appelait Regnault comme sa femme, pour développer un tableau baudelairien Et l’on trouve la belle prostituée nue, l’artère du cou tranchée, sur les couvertures en dentelles de son lit, la commode vidée de tous ses bijoux. Du mystérieux et élégant visiteur, aucune trace. Tout a été fait pour que le noble client puisse entrer et sortir en préservant son incognito… p. 65. 13Seul le chapitre sur l’amour de la prostituée » parle vraiment du souteneur, un autre évoque les filles qui travaillent sous les grands ponts métalliques, dans les vastes souterrains, sur les berges abruptes et désertes des fleuves » p. 65 – pour ensuite souligner des ressemblances inattendues entre rois et prostituées, tous deux en constant danger professionnel d’être assassinés. Deux allusions seulement à la syphilis p. 53 et p. 63, une seule aux visites médicales obligatoires des filles en carte p. 79, sujets pourtant longuement traités, aussi bien dans la fiction que dans les ouvrages étudiant la prostitution. Par contre, une curieuse mention de la théorie depuis longtemps caduque de l’imprégnation, pour expliquer la haine du mâle par le souvenir de l’homme de sa première étreinte » p. 61, montre que perdurent de vieux phantasmes et une vision pour le moins archaïque de la femme. 21 Dans un autre passage, Mirbeau donne au contraire le désir pervers » comme un constituant étern ... 22 C’est entre autres sur ce point que l’on a pu souligner l’influence de Dostoïevski sur Mirbeau. Voi ... 14L’apport véritablement original de Mirbeau, sans doute grâce à son expérience propre, consiste à s’interroger sur celui qui reste le grand absent des études sur la prostitution comme des textes la réglementant, c’est-à-dire le client. Mirbeau est le seul à tenter d’analyser, après avoir souligné la difficulté de la tâche, ce que le client recherche chez la prostituée, ce qu’il en attend, les raisons profondes, conscientes ou non, de sa démarche. Il justifie l’existence de la prostitution, ou du moins explique son attraction inexorable et tragique », en étudiant le plaisir particulier, proche de l’ivresse, qu’elle apporte et que nulle autre femme ne pourra jamais procurer. Ce qu’il appelle la visite » est motivé par le seul instinct animal, et tout différent de la pratique amoureuse. La passe n’est nullement une histoire d’amour en abrégé et en accéléré » p. 56, mais cet acte pour le moins étrange lors duquel deux parfaits inconnus, grâce à une pièce d’or, se livrent aussitôt à ce qu’il y a de plus intime, à ce qui dans les relations d’amour demande de longues approches. Il s’agit pour le client d’un bref moment de liberté totale, d’une sortie de l’embrigadement social, d’un instant d’oubli, d’une perte d’identité. Dans cet anéantissement momentané de sa conscience » p. 52, la prostituée décompose, pour ainsi dire, tout le système de valeurs de l’homme » p. 56, et tout sentiment, toute morale, toute responsabilité, et bien sûr toute idée de fécondation, sont absents de cet acte irrationnel. C’est en cela que consiste l’ attrait magnétique » qu’exerce la prostitution. Le client moderne, perverti par le vice et les maladies nerveuses21 » p. 53, ne peut connaître la volupté que dans une profanation de l’amour et de la vertu22, et dans l’assouvissement des désirs les plus coupables, quand son éducation, son origine sociale, ses fonctions, s’effacent devant la toute-puissance de la pulsion instinctive » p. 60. En cela, seule la prostitution donnera une satisfaction complète » Ni l’amour, ni une liaison avec une maîtresse d’expérience, ni le mariage avec une dame de la bonne société, ne peuvent remplacer ces moments de perversité où l’homme se représente en train d’aborder et de posséder une prostituée, sans remords, et sans que son statut social en souffre p. 57. 15Et il insiste Rien ne pourra remplacer cette puissante et étrange joie de savoir qu’il peut tout dire, tout faire, tout exiger ; qu’il peut profaner l’amour et le souiller à volonté – et cela sans encourir de punition, sans remords de conscience, et avec la certitude que, le lendemain, il aura sauvegardé son identité sociale p. 58. 23 Chapitre Lupanars et musées » de L’Âge d’Homme 1946. 16On songe ici à Michel Leiris, à l’attirance quelque peu infantile pour celles à qui l’on peut faire tout ce qu’on voulait23 », transformant la maison close en palais de Dame Tartine… Mais paradoxalement, ce plaisir de dominer la femme donne du pouvoir à la prostituée, qui en tire à son tour une sorte de plaisir satanique » p. 57. La passe, d’abord présentée comme une libération, devient ensuite un duel sans pitié », un meurtre commis dans le noir » − comparaison qui vient de Schopenhauer − et la machine vivante » se fait machine infernale » p. 53. 17D’autres considérations font penser à la Sonia de Crime et Châtiment, à ceci près que la charité évangélique en est, chez Mirbeau, totalement absente. Sur l’ oreiller souillé » de la fille, le client vient déposer ses secrets les plus terribles », mais qui seront aussitôt oubliés, car il n’existe pas pour elle ses clients portent tous le même nom le suivant » p. 57. 18Le deuxième point intéressant, et quelque peu étonnant si l’on songe à la réputation du ménage Mirbeau, se trouve dans l’avant-dernier chapitre, L’amour de la prostituée », qui fait écho au titre général. Il s’agit de l’amour-sentiment, Mirbeau passant en revue les trois objets d’amour possibles pour la prostituée dans l’ordre, le souteneur, la lesbienne et l’homme qui n’est pas de son milieu ». Le souteneur est appelé hyène humaine » p. 68, mais il permet à la fille la revanche et le luxe de se payer un homme » p. 69 ; si Mirbeau ne nie pas les mauvais traitements, il affirme voir dans ce couple du moins ce qu’il y a de plus essentiel dans les relations humaines la sincérité, la tendresse, la confiance » p. 70, et on a vu qu’il lui accorde sa sympathie personnelle, car il l’oppose aux milieux riches et bourgeois » où l’on se moque de l’amour, et on le pervertit à qui mieux [sic] » p. 70. 24 Dans Le Journal, 30 septembre 1892. 19La deuxième possibilité d’amour de la prostituée est une fille comme elle il s’agit des fameux rapports lesbiens entre prostituées dont Parent-Duchâtelet n’avait parlé qu’avec horreur et condamnation morale, et dont Mirbeau souligne qu’en traitant le sujet, il descend avec calme et sérénité encore plus bas dans le monde de la prostituée » p. 71. Cet amour est en fait consolation et repos seule l’étreinte d’une amie qui souffre des mêmes peines lui fait oublier l’atroce solitude de son lit froissé après le passage du client » p. 73. Mirbeau souligne la compréhension mutuelle entre femmes – et soudain, pour la justifier, renoue avec les pires propos, signés Jean Maure », de son article de 1892 sur Lilith de Remy de Gourmont24. Dans cette pièce, dont Mirbeau feint de ne pas voir le ton constamment humoristique, le Créateur, à court de glaise en façonnant la femme, avait puisé dans son ventre pour modeler le cerveau. Mirbeau en tire la conclusion, qu’il dit confortée par la science anthropologique », que la femme n’est pas un cerveau, elle n’est qu’un sexe, rien de plus ». Dans notre étude, il précise qu’à l’inverse de l’homme, mené par la raison, la femme, elle, réfléchit avec son bas-ventre, et c’est de là que les images et les idées lui montent à la tête. Par conséquent, une conversation entre deux femmes demeurera toujours impénétrable à l’homme. » p. 72. 25 Pensées, maximes et fragments de Schopenhauer, trad. Jean Bourdeau, Paris, Germer-Baillière, 1880, ... 20Cette affirmation brutale, qui ne vise pas la prostituée mais la femme en général, vient rompre de façon inattendue le ton du chapitre. Mirbeau souligne ensuite sans transition que le commerce lesbien exclut l’égoïsme il est gratuit, mais aussi paradoxalement éthéré dans l’amour des filles entre elles, il y a une bonne dose d’élévation spirituelle », et le vice semble même s’évanouir sous leurs baisers d’enfants innocents » p. 71. Pour lui comme pour les autres théoriciens du xixe siècle, la prostituée, en tant que femme, reste arrêtée sur une éternelle enfance psychologique et intellectuelle son intelligence, figée à l’état infantile, baigne dans une étrange inconscience » p. 60. Schopenhauer, dans son Essai sur les femmes 1851, avait affirmé que le cerveau féminin s’arrêtait à dix-huit ans et n’évoluait plus les femmes demeurent toute la vie de grands enfants, une sorte d’intermédiaire entre l’enfant et l’homme25 ». Lombroso reprendra l’idée, en s’appuyant aussi sur Parent-Duchâtelet. 26 Cité par Claude Herzfeld, Cahiers Octave Mirbeau, n° 1, 1994, p. 112. 21Le troisième amour de la fille, qui couronne le chapitre et clôt véritablement l’étude, est cet amour idyllique » p. 60 que la prostitution avait brisé et profané, et qu’elle pourra éprouver pour un homme qui pourrait bien être un journaliste. On sait que Mirbeau, à partir de son retournement » idéologique des années 1884-1885, pour se disculper des articles violemment antisémites des Grimaces, compare, après beaucoup d’autres, la prostitution de la plume à celle du corps féminin comme la fille publique, le journaliste bat son quart, dans ses colonnes étroites – son trottoir – accablant de caresses et de gentils propos ceux qui veulent bien monter avec lui »26. Ce couple idéal de l’intellectuel et de la prostituée, dont l’amour est très, très beau, car il n’y a rien de charnel en lui » p. 74, et la société étant ce qu’elle est, c’est-à-dire abominable, unit donc deux prostitutions également douloureuses, celle de l’esprit et celle du corps. 22À l’inverse de la jeune fille honnête », qui, pour Mirbeau, une fois révélée à l’amour physique, ne pense plus qu’à cela et révèle toutes les qualités qui font de toute femme une fille galante en puissance » p. 75, la prostituée fait le chemin inverse elle va des étreintes sexuelles répétées vers une innocence retrouvée. Partie d’une saturation de rapports exclusivement physiques, elle découvre le sentiment amoureux, et, un peu comme avec son amie lesbienne, peut enfin aimer sincèrement et purement l’amour spirituel s’offre à elle dans la plénitude », et la voici qui donne avec joie ce qu’elle a toujours vendu » p. 76 exit la femme vénale, voici le rêve de vivre avec une prostituée qui vous aime ». Mais la rêverie de Mirbeau devient ambiguë quand il passe aux avantages de ce couple idéal cette liaison, dit-il, permet à l’homme délicat et aimé par une prostituée » p. 76 de prolonger à volonté le plaisir de sybarite » de la fin de la passe, qui n’est plus une fuite honteuse, mais la béatitude de la conscience assoupie [qui] plane au-dessus d’un corps fatigué et repu » p. 75. Et il ajoute que la prostituée, outre qu’elle peut renouveler perpétuellement l’attrait du plaisir sexuel » grâce à son métier, aura évidemment pour cet homme qui n’est pas de son milieu » une infinie gratitude » p. 76, au contraire des autres femmes… 27 Des nous » apparaissent avant ce chapitre deux fois p. 70, mais le plus souvent incluant le lec ... 28 Parent-Duchâtelet, repris et cité par Lombroso ed. cit. p. 461 La paresse peut être considéré ... 29 Il y est fait allusion dans le premier chapitre L’augmentation du nombre de femmes exerçant auj ... 23L’étude se clôt sur une réhabilitation de la prostituée qui ne doit rien à Dostoïevski ni à Tolstoï. C’est alors qu’apparaissent, dans la traduction, plusieurs nous27 » et un je » p. 77 qui pourraient révéler in fine une subjectivité, une forme d’engagement personnel. Après avoir stigmatisé une fois encore les incohérences et la violence du mépris des gens honnêtes » pour la prostituée – ici la putain », toujours entre guillemets, car il s’agit de rapporter une des injures les plus cinglantes pour une femme » −, il rappelle qu’ à sa façon, la prostituée est une ouvrière » p. 78. Comme d’autres travaillent pour fournir le pain, elle fournit l’orgasme indispensable à tous ». Elle travaille dur, elle que l’on a toujours taxée de paresse28, et dans un permanent danger pour sa vie et pour sa santé ; elle n’a ni syndicat ni retraite. Mais les temps changent. Et Mirbeau, qui a toujours clamé son horreur pour les revendications des femmes et leurs prétentions à investir les métiers masculins29, Mirbeau pour qui les féministes sont de monstrueuses Lilith », explique que la femme veut juste être l’égale de l’homme, avec les mêmes droits que lui », sans ironie semble-t-il, et appelle de ses vœux le moment où la prostituée pourra étudier, se cultiver, décider de son avenir, avoir des goûts et des opinions, où les femmes qui se vendent relèveront la tête » p. 80, et seront protégées à l’égal des autres travailleuses. Ceci grâce au soutien d’hommes de lettres » qui souligneront son utilité publique »… 24Il ne s’agit nullement d’abolitionnisme ni de prohibitionnisme de la part de Mirbeau quand de nouvelles lois, dit-il, proclameront que la prostitution satisfait un besoin naturel », quand la prostitution sera acceptée en tant que fonction sociale, débarrassée de tout mépris », il n’y aura plus de femmes vénales » mais des femmes qui donneront du plaisir et que l’on remerciera en souriant » p. 81-82. Les dernières lignes balaient in extremis cette utopie en rappelant une dernière fois la permanence du mépris pour la prostituée périssent des vies et des civilisations plutôt que ces préjugés, tel est le cri de la société… ». 25Dans ses contradictions, ses lacunes et ses ambiguïtés, l’étude de Mirbeau doit, rappelons-le, être prise avec la circonspection qu’appellent les traductions en chaîne. Elle devait comporter des passages inspirés que les filtres successifs laissent deviner Devant nous gît le cadavre souillé de la femme Idéale, que le mâle a emprisonné et humiliée à coup d’amour ou de terreur durant les trente derniers siècles 26ou encore Toutes, elles se sont penchées, jeunes et nues, au bord du même précipice, sur une falaise inaccessible. Dans le fond, elles ont vaguement aperçu une main ouverte pour les accueillir et dans laquelle brille de l’or ! Cette main inattendue les a sauvées de la mort, mais ses doigts se sont refermés sur elles inexorablement… p. 73-74. 27Écrite à la fin de sa vie, avec le recul de l’œuvre faite et les souvenirs de son passé de client et de son ménage, avec aussi la liberté que donne la publication dans un pays peu connu de la France, l’étude de Mirbeau montre une étonnante volonté de creuser les contradictions de la psyché masculine dès lors qu’il est question du sexe et de la femme. L’écrivain mêle à de vieux topoï et à ses obsessions négatives de véritables fulgurations, des intuitions et des aperçus qui, le problème de la prostitution n’étant nullement réglé, pourraient garder aujourd’hui encore quelque pertinence. Haut de page Notes 1 Octave Mirbeau, L’Amour de la femme vénale, traduit du bulgare par Alexandre Lévy, texte présenté et annoté par Pierre Michel, préface d’Alain Corbin, Paris, Indigo & côté-femmes Éditions, 1994. Nous indiquerons par la suite, pour chaque citation, le numéro de la page de cette édition entre parenthèses pour ne pas multiplier les notes de références. 2 Alexandre Lévy a publié un article dans lequel il confronte L’Amour de la femme vénale de Mirbeau et Le Sous-sol de Dostoïevski dans les Cahiers Octave Mirbeau n° 2 1995. Deux autres articles de cette revue portent sur l’étude de Mirbeau celle d’Isabelle Saulquin et une brève note de Planchet. 3 Bizarrement, l’ouvrage Émile Zola, Écrits sur l’art Paris, Gallimard, Tel », 1991 ne mentionne pas qu’il s’agit d’une traduction du russe, et reproduit l’une des deux traductions existantes pour Le Salon de 1876 » et L’École française de peinture à l’exposition de 1878 ». 4 L’expression est de Léon Daudet Octave Mirbeau », Candide, 29 octobre 1936. 5 L’Ordre de Paris, 25 et 29 mars 1877. 6 Voir le Journal, 16 mars 1891, 8 février 1895, 14 juin 1896. 7 Elle comporte 36 pages dans l’édition française de Pierre Michel et 24 dans la mince brochure bulgare d’origine. 8 L’acte prostitutionnel est couramment appelé amours vénales ». Ce sera plus tard un titre de Francis Carco Tableau de l’amour vénal 1924. Dans le texte retraduit de Mirbeau, l’expression utilisée est ensuite le plus souvent la prostituée », à une exception près, p. 62 et peut-être p. 63 la femme qui se vend », la fille de joie » p. 77, enfin la putain » p. 68, 69, 78, 81. 9 Voilà pourquoi, en écrivant ces lignes, et en réfléchissant sur la triste condition des filles de joie », je me suis senti envahi par un sentiment de pitié, qui s’est vite métamorphosé en indignation contre la société. » p. 77-78. 10 P. 58 et p. 66, toujours au sens métaphorique. 11 On connaît le Vénus se décomposait » de Nana. Le roman qui développe le plus systématiquement le sujet est le premier roman de Paul Adam, Chair molle 1885, peu avant Le Calvaire de Mirbeau, dans lequel la prostituée syphilitique se putréfie sur une centaine de pages avant de mourir. 12 Un joli monde, romans de la prostitution, édition établie et présentée par Mireille Dottin-Orsini et Daniel Grojnowski, Paris, Robert Laffont, Bouquins », 2008, comporte un dossier documentaire reproduisant des extraits de textes de Parent-Duchâtelet, Maxime Du Camp, le comte d’Haussonville, Gustave Macé, Cesare Lombroso, Pauline Tarnowski et des extraits de la plaquette de Mirbeau, p. 985-1102. 13 Alexandre Parent-Duchâtelet, De la prostitution dans la ville de Paris, considérée sous le rapport de l’hygiène publique, de la morale et de l’administration…, Paris, Baillière, 1836, deux volumes. Cette minutieuse étude, qui traite de la société de la Restauration, reste en dépit de sa date une référence pour tous les écrivains de la prostitution jusqu’au xxe siècle. 14 Cesare Lombroso, Guglielmo Ferrero pour la partie historique, La Femme criminelle et la prostituée, traduction de l’italien par Louis Meille revue par M. Saint-Aubin, Paris, Alcan, 1896. Réédité aux éditions Jérôme Million, Grenoble, 1991. 15 Il est certain que la misère et l’abandon ne sont que les cause occasionnelles [de la prostitution], pendant que la cause première et véritable se trouve dans l’absence de pudeur et la folie morale » éd. cit., p. 442. 16 À propos de l’appareil génital des prostituées sous ce rapport, il n’existe pas de différences entre elles et les femmes mariées les plus honnêtes », t. ii, p. 338. 17 L’érotisme torride de l’aisselle féminine non épilée est un topos de l’époque, par exemple dans les romans érotiques de Félicien Champsaur Lulu, 1901. 18 Le 6 mai 1892, Edmond de Goncourt, gêné par un article de Mirbeau en faveur de Ravachol, note que Mirbeau l’anarchiste est de ceux à qui il faut pour vivre et la femme et le boire et le manger cotés dans les plus hauts prix, des messieurs qui dépensent une soixantaine de mille francs par an ». 19 Une seule mention en est faite p. 73. 20 Henri Pranzini, surnommé le tueur de courtisanes », vite transformé en légende après son exécution, avait égorgé en 1887 une demi-mondaine fort riche, Marie Regnault, sa servante et sa fillette. 21 Dans un autre passage, Mirbeau donne au contraire le désir pervers » comme un constituant éternel de l’esprit de l’homme » p. 61. 22 C’est entre autres sur ce point que l’on a pu souligner l’influence de Dostoïevski sur Mirbeau. Voir note 2. 23 Chapitre Lupanars et musées » de L’Âge d’Homme 1946. 24 Dans Le Journal, 30 septembre 1892. 25 Pensées, maximes et fragments de Schopenhauer, trad. Jean Bourdeau, Paris, Germer-Baillière, 1880, p. 118. 26 Cité par Claude Herzfeld, Cahiers Octave Mirbeau, n° 1, 1994, p. 112. 27 Des nous » apparaissent avant ce chapitre deux fois p. 70, mais le plus souvent incluant le lecteur, tandis que ceux du dernier chapitre sont la formule traditionnelle équivalant à un je » − si la traduction est fidèle. 28 Parent-Duchâtelet, repris et cité par Lombroso ed. cit. p. 461 La paresse peut être considérée comme une des causes principales de la prostitution […]. La paresse des prostituées est devenue pour ainsi dire proverbiale. » 29 Il y est fait allusion dans le premier chapitre L’augmentation du nombre de femmes exerçant aujourd’hui des professions qui étaient jusque là le privilège des hommes, encourage certains de ces filles-mères à se passer d’un époux » p. 50.Haut de page Pour citer cet article Référence papier Mireille Dottin-Orsini, L’Amour de la femme vénale la prostituée et l’homme qui n’est pas de son milieu » », Littératures, 64 2011, 203-215. Référence électronique Mireille Dottin-Orsini, L’Amour de la femme vénale la prostituée et l’homme qui n’est pas de son milieu » », Littératures [En ligne], 64 2011, mis en ligne le 03 août 2016, consulté le 24 août 2022. URL ; DOI de page Auteur Mireille Dottin-OrsiniMireille Dottin-Orsini est professeur de Littérature comparée à l’Université Toulouse 2. Elle a publié Cette femme qu’ils disent fatale Grasset, 1993 et, en collaboration avec Daniel Grojnowski, l’anthologie commentée Un joli monde, romans de la prostitution Laffont, Bouquins », 2008.Articles du même auteur Gil Blas, Gil Blas illustré, Le Courrier français 1891 Haut de page L’alchimie entre deux personnes n’est pas un hasard, elle a un but précis. Il est donc très important de comprendre ce qu’est l’alchimie entre deux personnes afin de pouvoir aimer davantage. Elle peut parfois vous effrayer, car vous avez l’impression de perdre le contrôle l’amour vous emporte et vous n’êtes pas toujours maîtresse de vos actes. On entend souvent les gens dire que l’alchimie entre deux personnes est une mauvaise chose. En effet, on devrait faire attention aux personnes vers qui on est le plus attiré, car celles-ci ont tendance à faire ressortir à la surface, tous nos problèmes. Bien sûr, l’alchimie rend les relations fortes et imprévisibles, mais est-ce vraiment quelque chose de négatif ? Alchimie entre deux personnes définition On pourrait définir l’alchimie comme une attirance insoutenable entre deux êtres. Deux cœurs et surtout deux corps se recherchent ardemment. L’un n’est rien sans l’autre, à tel point que les séparations sont fortes et déchirantes. Si vous souhaitez une vie facile et une relation sans tracas, l’alchimie n’est vraiment pas faite pour vous. D’un autre côté, nous sommes tous compliqués, pourquoi alors cherchons-nous à rendre nos relations simples ? D’un point de vue spirituel, l’amour est censé être sauvage. Cela ne veut pas dire qu’on doit rester dans des relations toxiques ou abusives, mais que l’on accepte le fait que l’amour doit nous faire grandir et devenir meilleur. Lorsque l’alchimie entre deux personnes est présente, plusieurs sentiments refont surface l’insécurité, le doute, la peur, la jalousie, le jugement et le mépris. Pour cette raison, beaucoup de personnes qualifient les relations alchimiques comme mauvaises et malsaines. Pourtant, sur le niveau spirituel, ces relations remplissent leur rôle elles font ressortir votre égo afin de vous permettre de le changer ! Lorsqu’on se rappelle que ces relations sont censées nous pousser à grandir, on ne les voit plus comme un mal. Il y a une leçon dans chaque défi ici, c’est apprendre à réellement se connecter à l’amour. Les leçons d’amour peuvent prendre plusieurs formes. Parfois, se reconnecter à l’amour signifie quitter un homme ; parfois, cela veut dire se battre pour faire fonctionner une relation amoureuse. Et des fois la leçon, c’est apprendre à pardonner à l’autre et à soi-même. On veut tous la paix dans notre couple et tant que l’alchimie entre deux personnes existe, la relation vaut le coup d’être sauvée. Ne reniez pas l’alchimie que vous ressentez, elle existe pour une raison les personnes qui vous attirent le plus sont censées être vos plus grands professeurs. Alchimie entre deux personnes explication L’amour arrive juste comme ça ? Combien de fois avez-vous entendu quelqu’un se plaindre du temps qu’ilelle avait passé à chercher l’amour, l’âme sœur ou une partenaire ? Beaucoup trop souvent ! Eh bien, c’est parce que l’amour ne tombe pas du ciel, on ne peut pas le trouver comme on retrouve ses clés perdues. La plupart du temps, avant de chercher l’amour, on a besoin de ressentir l’alchimie. Cette étincelle qui va donner naissance à des sentiments si prenants qu’ils vont vous mettre à genoux. 1. Vous vous regardez constamment. Le premier signe de l’existence de l’alchimie entre deux personnes se trouve dans les yeux la façon dont vous vous regardez peut révéler beaucoup de choses. Lorsqu’on ressent une forte alchimie avec quelqu’un et qu’on est attiré par cette personne, on ne peut pas décoller le regard du sien. La plupart du temps, on fait cela de façon inconsciente et on se retrouve gêné lorsque quelqu’un le remarque. Si vous vous retrouvez à fixer une personne longuement et intensément, c’est que vous êtes intéressée par cet homme. Les femmes modernes sont devenues des chasseuses, comme les hommes, elles sont donc fortes et conquérantes. En gardant les yeux grands ouverts, vous montrez clairement votre intérêt vos pupilles se dilatent, vos sourcils s’élèvent et toute votre concentration est tournée vers cette personne. 2. Le langage corporel comme signe primaire de l’alchimie entre deux personnes. Lorsqu’on est intéressé par quelqu’un, on a l’impression que nos corps s’attirent. C’est la façon dont nos corps réagissent aux émotions engendrées par l’alchimie entre deux personnes. La plupart du temps, ce sont des petits signes qui vous permettent de mieux connaître et comprendre votre partenaire. Les femmes ne savent pas cacher leurs sentiments et elles ont donc du mal à contrôler les réactions, inconscientes, de leurs corps. Et oui ! On joue avec nos cheveux, on croise les jambes, on se lèche les lèvres et on se penche vers l’homme qui nous intéresse. Les hommes, quant à eux, réagissent aux motivations physiologiques. Ils ne rougissent pas, mais ils commencent à transpirer, car les hommes qui ressentent l’alchimie entre leur conquête et eux sont anxieux. 3. Vous êtes très proches. Deux personnes qui font tout pour se parler et se voir le plus souvent possible sont définitivement deux individus qui ressentent une forte alchimie. Vous utilisez chaque occasion pour vous toucher de façon sensuelle. Donc, s’il vous tient la main en vous fixant des yeux ou s’il vous caresse le genou ; il est fou de vous. Devant les autres, ces touchers peuvent paraître innocents, mais ils mènent toujours à quelque chose de significatif votre désir d’être avec l’autre est palpable. 4. Vous vous taquinez devant les autres. Taquiner quelqu’un est un jeu d’enfants. Même si ce n’est pas vraiment un signe direct qui révèle la présence de l’alchimie entre deux personnes, c’est au moins une façon de vous assurer que vous avez son attention. Lorsqu’un homme vous taquine, il cherche à provoquer une réaction chez vous ; il vous donne des surnoms ridicules. 5. Une alchimie entre deux personnes peut être si forte qu’elles ne peuvent pas se séparer. Vous êtes attirée par cet homme, l’alchimie entre vous est forte et vous avez l’impression d’être proche l’un de l’autre. En effet, vous ne faites même plus attention aux gens qui vous entourent ; vous ne voyez que lui ! La force de votre alchimie vous pousse à constamment être l’un près de l’autre, car vous ne supportez pas d’être séparés. 6. Il existe des petites tensions entre vous. On en revient, une nouvelle fois, au taquinement lorsque vous jouez et vous vous montrez affectueux en public, l’un de vous peut aller trop loin ou perdre le contrôle. Vous devez donc faire attention aux mots que vous prononcez lorsque vous taquinez votre partenaire. Il n’y a pas besoin d’être méchant ou rude. 7. Vous ne faites pas attention aux autres. Quand vous êtes au côté de la bonne personne, plus personne d’autre n’a de l’importance les autres n’existent même plus d’ailleurs. L’alchimie entre deux personnes peut être si forte que vous oubliez tout vos obligations, votre téléphone, vous amis, etc. Si vous remarquez que lui aussi laisse son téléphone de côté lorsqu’il vous parle, c’est un très bon signe. Aujourd’hui, tout le monde est accro à son portable alors, ranger son téléphone pour parler en face à face, c’est énorme ! 8. Vous souriez tout le temps. Quand vous êtes avec votre partenaire, vous avez le sourire jusqu’aux oreilles et il ne semble jamais disparaître. Lorsque vous aimez quelqu’un, vous riez beaucoup ensemble et quand l’alchimie entre deux personnes est forte, ce rire est une musique séductrice pour les oreilles de votre bien-aimé. 9. L’alchimie entre deux personnes vient des phéromones. Ici, on parle de la vraie science. Les recherches ont prouvé que lorsqu’on aime quelqu’un, notre corps produit des phéromones, les hormones qui sont à l’origine de l’attraction et de l’existence du désir sexuel. Cette sécrétion affecte notre corps il émet une odeur que seule le sexe opposé peut sentir. Pour faire simple, lorsque vous êtes attirée par un homme, vous êtes d’abord attirée par sa fragrance, puis par le reste. D’où l’alchimie… 10. Vous avez besoin de l’attention de l’autre. Un autre signe de l’alchimie entre deux personnes est le besoin d’attention. Parmi tous les gens qui vous entourent, vous ne cherchez qu’à attirer le regard de celui qui vous plaît. L’alchimie entre deux personnes, résister ou s’abandonner ? On confond souvent l’alchimie entre deux personnes et l’amour passionnel. En effet, comme l’alchimie représente une fusion amoureuse intense, cela peut porter à confusion. Mais ces deux termes sont bel et bien différents. L’alchimie entre deux personnes est rare. De manière générale, vous avez la chance de la rencontrer une ou deux fois dans votre vie. Et c’est un sentiment qui dure longtemps. En revanche, l’amour passionnel se présente comme un coup de foudre. C’est une attirance très forte, certes, mais beaucoup plus courte et fugace. Et de manière générale, la passion amoureuse s’enlise avec le temps. Du coup, vous pouvez l’éprouver plusieurs fois au cours de votre vie. Les signes listés ci-dessus qui décrivent l’alchimie entre deux personnes peuvent vous aider à faire la distinction entre ces deux termes et ne plus les confondre. L’alchimie entre deux personnes est-elle toujours réciproque ? Franchement, qu’y a-t-il de plus difficile à vivre qu’un amour à sens unique ? Malheureusement, cela arrive plus souvent que vous le croyez ! L’alchimie entre deux personnes n’est, en effet, pas forcément réciproque. Ainsi, tous les signes listés ci-dessus peuvent être à sens unique. Vous pouvez donc être fortement attirée par un homme et ressentir un lien émotionnel puissant sans pour autant que cette personne partage ces sentiments. Et, c’est une situation extrêmement difficile à vivre. Car, l’alchimie ne peut pas être contrôlée. Ainsi, vos sentiments à l’égard de votre partenaire ou prétendant peuvent se transformer en obsession. D’ailleurs, cela peut vous empêcher de vivre une vie normale ! Et mauvaise nouvelle vous ne pouvez ni prévoir ni empêcher cette situation ! L’alchimie entre deux personnes repose sur les règles de l’attraction, principales inconscientes, et elle n’obéit à aucune raison. L’alchimie entre deux personnes et l’attirance physique Comme écrit plus haut, l’alchimie entre deux personnes est tout aussi physique qu’émotionnelle. Pourtant, comme à chaque fois que vous êtes attirée par un homme, tout commence par le physique. Après tout, c’est la première chose que vous remarquez chez l’autre. Ainsi, vous devez comprendre que vous ne pouvez pas savoir si l’autre va vous séduire, intellectuellement et émotionnellement parlant, dès votre premier RDV. L’alchimie entre deux personnes ne peut pas se développer de manière rapide, il lui faut du temps ! L’attirance chimique est donc la première étape de cette alchimie. D’ailleurs, vous pouvez ressentir une attirance charnelle et passionnelle même pour une personne dont le physique ne vous semble pas très avantageux, de prime abord. Vos hormones vous jouent des tours et vous poussent à penser que vous êtes physiquement attirée par cet homme. Ce qui n’est pas le cas ! Ainsi, La testostérone et l’oestrogène sécrétées par votre cerveau essaient de faire comprendre à l’autre que vous avez envie de coucher avec lui ou elle. Les pores de la peau libèrent ces hormones et la personne qui se trouve en face de vous les perçoit de manière inconsciente. Cette communication non verbale est le premier pas de l’alchimie entre deux personnes. Ainsi, elle trahit l’attirance sexuelle. Eh bien, oui… Elle ne peut être perçue que par le corps ! Quel est le rôle de l’attraction émotionnelle dans tout ça ? Donc, vous l’avez compris l’alchimie entre deux personnes est bien plus qu’une attirance chimique et hormonale. En effet, pour vous sentir en synchronisation avec quelqu’un, il vous faut beaucoup plus qu’une simple envie de coucher avec cette personne. L’attirance émotionnelle doit être présente. Mais qu’est-ce que c’est ? Vous devez vous sentir en osmose avec les émotions, les valeurs, les pensées et la personnalité de l’autre. En effet, c’est cette attraction émotionnelle qui va véritablement vous conduire vers l’alchimie entre deux personnes. D’ailleurs, c’est à cause de cette attirance émotionnelle que votre partenaire vous manque dès qu’il s’absente. L’attirance sexuelle ne peut pas être le seul composant de l’alchimie entre deux personnes. En effet, le physique change avec le temps et cette attraction s’essouffle. Donc, si c’est la seule chose qui tient votre couple unit, vous ne resterez pas ensemble longtemps. C’est pour toutes ces raisons que l’alchimie émotionnelle ne peut se ressentir que lorsque l’attirance sexuelle et émotionnelle sont combinées. Comment réagir face à l’alchimie entre deux personnes ? L’alchimie entre deux personnes peut être à double tranchant. Ainsi, d’un côté, c’est une expérience exceptionnelle qu’il serait dommage de nier et de ne pas éprouver. Mais, d’un autre côté, c’est un sentiment qui peut être malsain. Donc, vous avez le droit d’être perplexe à ce sujet. Mais que les choses soient claires l’alchimie entre deux personnes est une expérience unique que tout le monde cherche sans vraiment être capable de trouver. En effet, il n’y a pas de sentiment plus profond que celui de se sentir profondément et émotionnellement connectée à quelqu’un. Mais le problème, c’est que cette attirance peut devenir une obsession. Et cette obsession est capable de vous donner l’impression que vous n’êtes pas une personne complète sans la présence de l’autre. Donc, vous n’êtes plus en mesure de réfléchir en tant qu’individu, mais seulement en tant que couple. Et, c’est ce qui donne naissance à la jalousie maladive. Vous tombez alors dans un schéma négatif et un cercle vicieux d’émotions incontrôlables. Le côté obscur de l’alchimie entre deux personnes Autre chose importante à rappeler l’alchimie entre deux personnes peut se produire même si l’un des partenaires est en couple ou les deux !. Vous luttez alors contre cette attraction parce que vous vous sentez coupable mais, en même temps, vous souffrez à cause de ces deux sentiments contradictoires. Dans ce genre de cas, vous devez prendre le temps de réfléchir avant d’agir. Ne succombez surtout pas à vos impulsions. En effet, dans le tourbillon d’émotions qui vous donne mal à la tête, vous pouvez facilement vous perdre. Ainsi, vous pouvez prendre une décision irrationnelle et soudaine qui pourrait sérieusement impacter votre vie. Pesez donc le pour et le contre et faites le meilleur choix possible pour votre bonheur ! Dans toutes les autres situations, l’alchimie entre deux personnes est une expérience unique et merveilleuse que tout le monde devrait avoir la chance de connaître. Alors, lutter ou s’abandonner ? À lire aussi Les 20 signes d’attirance d’un homme pour une femme La tendresse dans le couple, prolongement de la sexualitéJacques et Marilyne, 30 ans de mariage et tout juste grands-parents, n'ont pas fait l'amour depuis une dizaine d'années Nous sommes devenus des partenaires de vie, des âmes sœurs. Nous n'avons plus de rapports physiques mais nous restons très tendres l'un envers l'autre ». De leur côté, Charles et Josiane, 20 ans de vie commune, ne font plus l'amour depuis deux ans L'ennui et la routine sexuelle nous ont progressivement éloignés l'un de l'autre. Mais nous continuons à nous aimer très fort et pour rien au monde nous n'envisagerions de nous séparer. A partir d'un certain âge, le sexe n'a plus véritablement d'importance ».Nombre de conjoints vivant ensemble depuis des années abandonnent progressivement leur sexualité au profit d'une relation de tendresse. La faute aux années qui s'accumulent et à la lassitude. Si l'amour leur est toujours indispensable, il se manifeste autrement, par des petits câlins et des gestes d'attention. Pourtant, on peut toujours se redécouvrir sexuellement, affirme Gérard Champelovier, responsable du Syndicat national des sexologues et sexothérapeutes. Encore faut-il en avoir envie après tant d'années passées ensemble ».Des jeunes couples sans désir...Mais ce professionnel est moins inquiété de l'étiolement avec le temps de la vie sexuelle des couples seniors », que par celle des jeunes couples Je n'ai jamais vu en consultation autant de jeunes femmes, âgées entre 18 et 25 ans, qui n'ont plus de désir du tout. Elles se mettent en stand-by » et ne répondent plus de rien. De fait, je vois des jeunes couples, en ménage depuis seulement un ou deux ans, où la fille ne supporte déjà plus qu'on la touche. Même si elle continue d'aimer son partenaire, elle fuit tout rapport sexuel ».Pourquoi cela ? Parce qu'à force de vomir du sexe à la télévision et dans les médias, on crée chez l'homme une structure pulsionnelle exagérée », suggère Gérard Champelovier. L'homme a déjà une sexualité très animale. Avec ce surplus médiatique, c'est presque pire. Alors, quand il rentre chez lui le soir, il saute » littéralement sur sa partenaire qui se ferme à tout contact. En clair, trop de sexe tue » le sexe ! A bon entendeur...Notre NewsletterRecevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de adresse mail est collectée par pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

deux homme qui font l amour