Transcription. Catalogue des Titres - Over-blog 3Victor BĂ©rard, Les Navigations d’Ulysse. III, Calypso et la mer de l’Atlantide (1929), Paris, Arma ; 6 Par sa coloration Ă©rotique, l’aventure racontĂ©e tĂ©moigne d’un retour, voulu ou non voulu, Ă  des scĂ©narios connus, historiques, lĂ©gendaires, littĂ©raires, ayant pour thĂšme commun le voyage vers les terrae incognitae. Ces rĂ©cits, dont le succĂšs ressortit pour une part Ă  la Letexte complet des MĂ©moires remplit, suivant les Ă©ditions, six, huit ou douze volumes de texte compact. La lecture de ces milliers de pages est, plus d’une fois, rebutante. Il a donc paru nĂ©cessaire de faire, parmi elles, un choix. Mais, plutĂŽt que de composer une « anthologie », nous avons pris le parti de ne retenir que les principaux Ă©pisodes, en les reproduisant intĂ©gralement AllanQuatermain et la pierre des ancĂȘtres - VF - DiffusĂ© le 20/02/19 Ă  22h30 sur FRANCE 4. Fin du XIXe siĂšcle, l'Afrique du sud est sous mandat britannique mais les guerres RĂ©sumĂ©de Allan Quatermain et la pierre des ancĂȘtres Fin du XIXe siĂšcle, l'Afrique du sud est sous mandat britannique mais les guerres tribales et les pillages sĂ©vissent. Inquiet, PrĂ©sidĂ©par Jean Pierre-Bloch, de la LICRA, cet organisme est chargĂ© d’étudier tous les dossiers relatifs aux droits de l'homme, aussi bien en France qu’à l'Ă©tranger. Le colonel Kadhafi teste la rĂ©action de l’armĂ©e française au Tchad : des bombardiers libyens ont une nouvelle fois franchi le seiziĂšme parallĂšle. PremiĂšre au théùtre parisien Saint-Georges de la . La citation titre est d’OnĂ©sime Reclus, le frĂšre d’ÉlisĂ©e Reclus, grand gĂ©ographe et grand anarchiste, deux qualitĂ© qui ne sont pas contradictoires malgrĂ© les apparences. », auteur de rĂ©cits de voyage en France le plus beau royaume sous le ciel » Page 109 Que fut Chaudun lors de ses origines ? me demande-t-on. Nous le savons, mais on doit croire que ses fondateurs ne le plaquĂšrent pas contre la roche vive, sans un arbre, sans un brin d’herbe, sans un bout de champ, sans un liserĂ© de prairie », devenu une casse inhabitable
 une pierraille, une rocaille, une SibĂ©rie d’hiver, un Sahara d’étĂ©. Si j’ai pu acquĂ©rir trĂšs vite Chaudun, la montagne blessĂ©e de Luc Bronner c’est grĂące au journal Le Temps En France, des blessures rurales et rĂ©publicaines ICI Richard Werly PubliĂ© mercredi 28 octobre 2020 Le premier jour du confinement je l’ai dĂ©vorĂ© d’une traite. C’est un ouvrage fort, prĂ©cis, sans fioritures quoique poĂ©tique, ciselĂ© d’une Ă©criture implacable mais charnelle, c’est un objet unique de rĂ©fĂ©rence, un rĂ©cit qui m’a touchĂ© au cƓur moi le petit pĂ©quenot vendĂ©en du bocage qui a dĂ©couvert la montagne Ă  l’ñge de 10 ans lorsqu’il est allĂ© en colonie de vacances Ă  Saint-Jean-de-Maurienne avec les enfants de marins de l’Ile d’Yeu, moi le directeur de cabinet du Ministre de l’Agriculture et de la ForĂȘt qui ai dĂ©couvert les forestiers lors de mon premier sĂ©jour au 78 rue de Varenne avec RenĂ© Souchon ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la forĂȘt, j’ai le sentiment, moi qui me suis lavĂ© jusqu’à mon dĂ©part Ă  la Fac dans une bassine d’eau froide, d’ĂȘtre nĂ© dans la soie lorsque je dĂ©couvre l’extrĂȘme duretĂ© de la vie des habitants de Chaudun. Achetez et lisez Chaudun, la montagne blessĂ©e de Luc Bronner ! Richard Werly Ă©crit Il n’y a rien de plus aride qu’un village oubliĂ©, dĂ©sertĂ©, ravagĂ© voici plus d’un siĂšcle par les troupeaux de moutons aujourd’hui protĂ©gĂ©s et ramenĂ©s dans les montagnes qu’ils contribuĂšrent, parfois, Ă  dĂ©vaster. Il n’y a rien de plus aride qu’un registre d’état civil oĂč naissances et dĂ©cĂšs se cĂŽtoient dans un quotidien, Ă  l’époque, ordinaire. Mais il n’y a rien d’aride dans Chaudun, la montagne blessĂ©e Ed. Seuil, le rĂ©cit fait par Luc Bronner de ce village abandonnĂ© des Hautes-Alpes, son dĂ©partement d’origine qu’il continue de sillonner par ses sentiers d’alpages. Le directeur de la rĂ©daction du Monde – partenaire et actionnaire du Temps – s’est fait pour l’occasion dĂ©fricheur d’archives. Le voici, maison par maison, Ă  recenser les habitants qui, jadis, se rendaient chaque dimanche Ă  l’église, puis retournaient Ă  leurs corvĂ©es de bois ou Ă  leurs dĂ©courageantes cultures. Ausculteur de souffrances L’un des passages les plus Ă©mouvants de son livre est la reproduction de la lettre adressĂ©e, le 28 octobre 1888, par ces montagnards Ă©puisĂ©s par la tĂąche, le relief et le climat de Chaudun au ministre de l’Agriculture. Des mots pour rĂ©clamer, pour chacun, un lopin de terre dans cette fertile colonie algĂ©rienne oĂč un Genevois, Henry Dunant, futur crĂ©ateur de la Croix-Rouge, s’était Ă©tabli trente ans plus tĂŽt. Monsieur le Ministre, Nous soussignĂ©s, habitants de la commune de Chaudun 
 avons l’honneur de vous adresser respectueusement la requĂȘte suivante. Il n’est douteux pour personne qu’un des tristes privilĂšges confĂ©rĂ©s par la nature au dĂ©partement des Hautes-Alpes est celui de compter parmi les plus pauvres et parmi ceux oĂč les conditions de l’existence sont les plus rudes et les plus prĂ©caires. Les montagnards alpins, sans cesse aux prises avec les difficultĂ©s les plus lourdes et les plus imprĂ©vues, disputent pĂ©niblement Ă  un sol rebelle et Ă  un ciel peu clĂ©ment les chĂ©tives ressources qui suffiront Ă  peine Ă  nourrir leur famille. Pour ces dĂ©shĂ©ritĂ©s de la nature, le combat de la vie est terrible, continuel et souvent fatal. La “commune” de Chaudun et qui ne compte que 112 habitants est une des plus malheureuses parmi les localitĂ©s de ce malheureux pays. BĂąti Ă  une altitude moyenne de 1 900 mĂštres au-dessus du niveau de la mer, notre village est enfoui sous les neiges pendant huit mois de l’annĂ©e. PrivĂ© de toute communication avec les villages environnants, enfoncĂ© dans les replis abrupts de rochers dĂ©nudĂ©s, Chaudun est Ă©loignĂ© d’environ 19 kilomĂštres de son centre d’approvisionnement. L’élĂ©vation des montagnes, l’extrĂȘme dĂ©clivitĂ© de leur pente, le mauvais Ă©tat des sentiers rendent le parcours du pays excessivement difficile et pĂ©rilleux. Le mulet est la seule bĂȘte que nous puissions employer avec sĂ©curitĂ© pour le transport Ă  dos de nos approvisionnements et encore devons-nous faire ces provisions durant la belle saison d’étĂ© car il nous serait impossible d’y pourvoir pendant l’hiver. Il est rare que nos maigres rĂ©coltes qui d’ordinaire existent Ă  l’état d’espĂ©rance puissent rĂ©sister aux Ăąpres rigueurs de notre climat » Nous n’avons pas Ă  compter sur le revenu de nos forĂȘts par suite de manque de voies de transport. Le terrain est stĂ©rile et c’est au prix des plus grandes fatigues que nous en retirons un peu de blĂ©. D’ailleurs, par sa position gĂ©ographique, le village se trouve protĂ©gĂ© par aucun abri naturel. Les intempĂ©ries frĂ©quentes ici nous font souffrir plus que personne et il est rare que nos maigres rĂ©coltes qui d’ordinaire existent Ă  l’état d’espĂ©rance puissent rĂ©sister aux Ăąpres rigueurs de notre climat. Les terrains incultes s’étendent de jour en jour devant la violence des Ă©lĂ©ments, et malgrĂ© nos persĂ©vĂ©rances et nos efforts, nous nous voyons obligĂ©s de reculer et nous sentons qu’il est impossible de continuer la lutte. 
 Vaincus par l’indigence, nous avons l’honneur de proposer au gouvernement l’achat du territoire de notre commune. Nous avons appris que le gouvernement faisait des concessions de terrain en AlgĂ©rie Ă  ceux qui ont l’intention de coloniser. En prĂ©sence d’une situation gĂ©ographique et gĂ©ologique aussi mauvaise que celle de Chaudun, nous n’hĂ©siterons pas, Monsieur le Ministre, Ă  Ă©migrer sur le sol si fertile de l’Afrique française. La sollicitude avec laquelle la RĂ©publique s’occupe du sort des malheureux cultivateurs, en leur abandonnant des terrains en AlgĂ©rie, nous fait espĂ©rer que l’on ne voudra pas nous laisser plus longtemps plongĂ©s dans la plus triste indigence. C’est avec la plus grande reconnaissance que nous accepterions quelques hectares sur le sol algĂ©rien, attristĂ©s assurĂ©ment par la dure nĂ©cessitĂ© qui nous contraint Ă  quitter le pays oĂč ont vĂ©cu nos frĂšres, mais rĂ©confortĂ©s par la pensĂ©e que nous trouverons sur la terre africaine une nouvelle France, une seconde patrie plus gĂ©nĂ©reuse et moins dĂ©solĂ©e que celle qui nous oblige Ă  Ă©migrer. Dans l’espoir que notre modeste supplique recevra de votre bienveillance un favorable accueil nous sommes, avec le plus profond respect, Monsieur le Ministre, vos trĂšs humbles et obĂ©issants serviteurs. » Luc Bronner Ă©crit La colĂšre Ă©tait lĂ , tapie depuis des annĂ©es, ressassĂ©e, malaxĂ©e, conservĂ©e, et elle s’exprimait brutalement. La peur de ne plus y arriver. La peur d’avoir atteint l’extrĂ©mitĂ© de ce que l’ĂȘtre humain pouvait accepter en cette fin de siĂšcle. Ce soir d’octobre 1888, le texte a Ă©tĂ© relu une derniĂšre fois dans un silence complet. Je ne sais pas qui l’a prononcĂ© Ă  haute voix. L’instituteur ? Le maire ? Le curĂ© ? Cet appel est si beau, Ă©crit d’une langue qui chĂątie, une langue qui claque, qu’il pourrait ĂȘtre dĂ©clamĂ© comme au théùtre, en respectant les blancs, les silences, en jouant avec la force des mots, de ces mots-lĂ . Le sol rebelle. Les Ăąpres rigueurs. Les chĂ©tives ressources. Les dĂ©shĂ©ritĂ©s de la nature. Les rĂ©coltes qui existent Ă  l’état d’espĂ©rance. » Il y a de la poĂ©sie autant que de la politique dans cette souffrance de montagnards qui osent formuler leur impuissance face Ă  la violence du monde. 
 Ce qui a fait la petite fortune de Chaudun a provoquĂ© son malheur. Chaque Ă©tĂ©, depuis des dĂ©cennies, les Ă©leveurs du sud de la France, ceux de la plaine du Crau en particulier, expĂ©dient leurs moutons dans les alpages, jusqu’à 3 000 bĂȘtes pour la vallĂ©e. Le dĂ©placement, Ă  pied, des animaux est encadrĂ© par des gamins payĂ©s Ă  la piĂšce. Les paysans prennent la suite pour surveiller les bĂȘtes, dans ce temps trĂšs long de l’engraissement au milieu des alpages. Les moutons se nourrissent d’herbe dans les pentes et produisent de la laine, Ă  faible coĂ»t. Les paysans sont rĂ©munĂ©rĂ©s comme bergers pendant trois mois, une fois le bĂ©tail arrivĂ© en altitude. Ces moutons s’ajoutent aux animaux que possĂšdent les habitants, et dont ils tirent aussi la laine et la viande, vendues sur les marchĂ©s voisins. La montagne, certes, est immense. Deux mille hectares, un cinquiĂšme de la commune de Paris, Ă©tagĂ©s entre 900 et 2 500 mĂštres, dans un cirque qui prend volontiers le soleil de l’aprĂšs-midi. Mais les surfaces accessibles sont loin d’ĂȘtre aussi considĂ©rables, rĂ©duites par les rochers, les pentes dangereuses, les torrents, les terres de schistes. Trois mille moutons, ce sont trois mille mĂąchoires qui arrachent, dĂ©chiquettent, mĂąchent toute la vĂ©gĂ©tation comestible, une douzaine d’heures par jour en moyenne, entre le sol et un mĂštre, lorsqu’elles ont faim, et elles ont, par nature, toujours faim. 
 Richard Werly Ă©crit Les montagnards alpins, sans cesse aux prises avec les difficultĂ©s les plus lourdes et les plus imprĂ©vues, disputent pĂ©niblement Ă  un sol rebelle et Ă  un ciel peu clĂ©ment les chĂ©tives ressources qui suffiront Ă  peine Ă  nourrir leur famille», Ă©crivent-ils. Ils se prĂ©sentent, dans cette missive, comme des dĂ©shĂ©ritĂ©s de la nature», pris dans un combat de la vie terrible, continuel et souvent fatal». Destin connu en Valais, et dans tant de contreforts des Alpes suisses
 Luc Bronner Ă©crit comme on ausculte. SpĂ©cialiste des banlieues, qu’il sillonna avec talent lors des fameuses Ă©meutes de 2005, le journaliste met sa plume Ă  l’unisson de la souffrance. Les jeunes femmes de Chaudun meurent en couches. MĂȘme un curĂ© du village succombe. L’on copule Ă  l’ombre des fagots. Les jeunes sƓurs remplacent, dans le lit, leurs aĂźnĂ©es disparues pour refonder des familles aux cĂŽtĂ©s de leurs ex-beaux-frĂšres. La duretĂ© de cette France-lĂ  est inimaginable. Elle est celle des combattants de la guerre de 1870. Elle sera celle des Poilus envoyĂ©s combattre en 1914», explique l’auteur, dont les recherches pointent l’encadrement de cette population – dĂ©jĂ  – par un Etat aussi protecteur que redoutable. La RĂ©publique est intransigeante. Elle est affaire de fonctionnaires. Elle tolĂšre qu’à Chaudun, les uns soient riches et les autres trĂšs pauvres. Elle consigne. Elle note. Elle indemnise Ă  peine, puis replantera des milliers d’arbres dans ces vallĂ©es dĂ©cimĂ©es par le bĂ©tail. Un Etat visionnaire et impitoyable. La nature d’aujourd’hui lui doit tout. Ceux de Chaudun n’en ont presque rien tiré», juge Luc Bronner. Lui-mĂȘme en est le produit. Ses aĂŻeux Ă©migrĂšrent aux Etats-Unis, comme beaucoup de montagnards de ces contrĂ©es, mais revinrent plus tard en France. L’exil Ă©tait, Ă  Chaudun, l’unique porte de sortie hors de la misĂšre rurale. LITTÉRATURE dans AOC Un lieu commun – Ă  propos de Chaudun, La montagne blessĂ©e de Luc Bronner ICI Par Fabrice Gabriel ÉCRIVAIN Dans Chaudun, La montagne blessĂ©e, Luc Bronner raconte l’histoire Ă©tonnante d’un village des Hautes-Alpes abandonnĂ© et vendu par ses habitants Ă  l’État Ă  la fin du XIXe siĂšcle Ă  force de dĂ©forestation et de surpĂąturage, la nature alentour avait Ă©tĂ© littĂ©ralement ruinĂ©e par ces gens modestes, qui essayaient en vain de s’extraire de la misĂšre. Quelle leçon tirer de cette faute » ? FondĂ© sur un travail d’archiviste aussi passionnant que minutieux, le livre du futur ancien directeur de la rĂ©daction du Monde est d’abord une rĂ©flexion sur le prĂ©sent. C’est un beau livre qui s’ouvre sur une tombe, oĂč la mort est prĂ©sente trĂšs souvent, mais qui dit d’abord la vie, les vies celles, difficiles, de gens simples dont Luc Bronner a recueilli le cours ancien en consultant une masse impressionnante d’archives relatives Ă  Chaudun, ce village des Hautes-Alpes qui est un peu plus que le dĂ©cor de son rĂ©cit. La montagne blessĂ©e fait en effet de Chaudun le personnage principal d’une sorte de fable historique, assez fascinante, qui court du XVIIIe siĂšcle jusqu’aux perspectives d’avenir de notre aujourd’hui. Ce village a vĂ©cu, dans l’ingratitude d’un paysage pauvre en lumiĂšre l’hiver, oĂč les destins sont brefs et la terre rude, oĂč la pauvretĂ© fut la norme. Et ce village est mort, vendu Ă  l’État par ses habitants en aoĂ»t 1895 Ă©trange aventure d’un lieu commun, sciemment abandonnĂ© au bout d’annĂ©es d’efforts et d’épuisement vain des ressources de la montagne, finalement restituĂ©, exsangue, Ă  la nature, au maigre profit d’exils individuels pour l’AlgĂ©rie ou les rĂ©gions voisines. Avec une rigueur d’historien et une vraie plume d’écrivain, Luc Bronner raconte d’abord une histoire, dans une sorte de rĂ©cit choral oĂč il s’agit de retrouver des voix qui Ă©taient les habitants de ce village, au XIXe siĂšcle, quels Ă©taient leurs noms, leurs activitĂ©s, leurs infimes espoirs de voir s’amĂ©liorer un sort d’une extrĂȘme modestie ? Ce sont les registres d’État civil, les promenades au cimetiĂšre, le dĂ©pouillement des archives diocĂ©saines et des correspondances soigneusement conservĂ©es qui aident Ă  l’enquĂȘte, pour une espĂšce de plongĂ©e premiĂšre dans ces vies d’un autre temps. Et c’est bien ce qui fait le sel initial du livre la dĂ©ambulation d’un randonneur passionnĂ© dans le double paysage d’une montagne qu’il connaĂźt dans ses moindres parcelles et d’un territoire de papier oĂč retrouver, comme sur la neige du passĂ©, les traces de pas de gens oubliĂ©s, antihĂ©ros absolus de ce qui pourtant pourrait s’apparenter Ă  un roman. L’ignorance de l’enquĂȘteur fait la force de l’écrivain. Il y a dans ce dĂ©sir de revoir et de savoir comme une cĂ©lĂ©bration des beautĂ©s de l’archive, de sa puissance Ă©vocatoire, presque fantastique, qui fait rĂ©apparaĂźtre la silhouette de plus en plus prĂ©cise de quelques fantĂŽmes, ces passants Ă©phĂ©mĂšres dont l’empreinte fut fugace, et dont on ne peut que rĂȘver la vie Ă  partir des rares signes qu’ils ont laissĂ©s. Ainsi de la petite FĂ©licie Marin, dont le mystĂšre incertain offre au rĂ©cit de belles pages d’ouverture Le cimetiĂšre. C’est lĂ , mieux qu’ailleurs, que se comprennent les sociĂ©tĂ©s. Leurs fractures. Leurs plaies. Leurs secrets. À Chaudun, dans le carrĂ© oĂč ont Ă©tĂ© enterrĂ©es et mĂ©langĂ©es avec la terre des gĂ©nĂ©rations d’hommes et de femmes, les ronces ont conquis l’espace, il ne reste plus qu’une pierre tombale, ultime trace de vie et de mort, avec ces mots gravĂ©s que l’on distingue encore en Ă©cartant les plantes sauvages FĂ©licie Marin, morte le 30 avril 1877, Ă  l’ñge de 17 ans. » Dix-sept ans. FĂ©licie Marin, j’ignore quels Ă©taient ses espoirs, ses peurs. J’ignore Ă  quoi ressemblait son visage, si elle avait gardĂ© ses cheveux longs, si elle les dissimulait sous un foulard, si l’hiver et le soleil des champs avaient dĂ©jĂ  brĂ»lĂ© sa peau, si ses mains avaient dĂ©jĂ  pris la corne des montagnards, si elle avait pu ĂȘtre heureuse, Ă  quoi ressemblaient son sourire, son rire, sa voix
 » L’ignorance de l’enquĂȘteur fait la force de l’écrivain, qui va chercher dans les lieux perdus et le papier pelure des documents anciens la trame d’une histoire vraie, mais si singuliĂšre qu’on la dirait imaginĂ©e exprĂšs pour nous donner Ă  penser notre relation contemporaine Ă  la nature, Ă  la planĂšte mĂȘme. Cette histoire, c’est celle de gens qui souffrent des ĂąpretĂ©s de leur condition et de la situation gĂ©ographique d’un village oĂč il n’est pas bon ĂȘtre nommĂ©, quand on est prĂȘtre ou instituteur autant de vies minuscules » dont Luc Bronner restitue les Ă©chos avec la minutie d’un mĂ©morialiste inspirĂ©, attentif au concret des existences, aux listes d’objets, Ă  l’envoĂ»tement des dates, des Ăąges, des noms, des morts
 Car la vie est difficile, Ă  Chaudun, et le rĂ©flexe des hommes pour Ă©chapper Ă  la misĂšre est alors de solliciter la montagne, en lui demandant plus qu’elle ne peut donner, dans une maniĂšre de fuite en avant qui donne littĂ©ralement le vertige. La montagne blessĂ©e raconte comment les habitants d’un village ont ruinĂ© la montagne en croyant – provisoirement – se sauver. À force de dĂ©forestation et de surpĂąturage, un dĂ©sastre Ă©cologique autant qu’humain a eu lieu, qui aboutit Ă  la vente de la commune aux services des Eaux et ForĂȘts, les habitants finissant par renoncer Ă  leurs biens pour Ă©chapper au cauchemar – Ă  suspens – que nous fait revivre l’auteur, ressuscitant par exemple une lettre de 1888 des villageois au Ministre de l’agriculture, oĂč cette catastrophe est annoncĂ©e dans une assez jolie rhĂ©torique d’époque le sol est rebelle » et les ressources chĂ©tives », les rĂ©coltes n’existent qu’à l’état d’espĂ©rance »  La grande originalitĂ© du rĂ©cit de Luc Bronner est de nous communiquer, sans autre recours ou effet que la prĂ©cision et rigueur des archives, ce sentiment de plus en plus oppressant d’une fatalitĂ© que l’homme a lui-mĂȘme provoquĂ©e, dans ce qui est explicitement dĂ©signĂ© comme un cercle vicieux », et dont la prose Ă©pouse, l’air de rien, l’espĂšce de cycle tragique Trop d’hommes et de femmes, trop de bĂȘtes Ă  nourrir. En trois dĂ©cennies, la plupart des forĂȘts ont disparu, ravagĂ©es par les coupes sauvages pour chauffer les foyers l’hiver et utiliser les plus beaux arbres pour entretenir les maisons. Un cercle vicieux terrible, cercle dĂ©primant du court terme et de l’exploitation. Pour survivre, les bergers ont acceptĂ© de prendre plus de moutons pendant l’étĂ©. Des milliers de bĂȘtes, qui ont piĂ©tinĂ© les pelouses de montagne, creusĂ© les chemins, Ă©rodĂ© les pentes au-dessus des ruisseaux. À cause de la dĂ©forestation, l’eau dĂ©borde au printemps et transforme les ruisseaux et les torrents en forces de destruction qui font rouler les pierres, les arbres, la terre. L’hiver, ce sont les avalanches qui descendent et balaient ce qui reste des forĂȘts, des chemins. La vallĂ©e est exsangue, les bois sont dĂ©cimĂ©s, les pĂąturages inexploitables. La faute de l’ĂȘtre humain, sans appel, une faute qu’il paye trĂšs cher» La personnification de la montagne prend presque valeur de mythe et oblige absolument Ă  considĂ©rer notre futur. Une faute, voilĂ  bien le nƓud central du livre La montagne blessĂ©e implique un coupable, et nous interroge sur notre propre rapport aux Ă©lĂ©ments, dans l’urgence Ă©cologique pour laquelle les alertes se multiplient aujourd’hui. L’histoire de Chaudun, village rĂ©duit aux ruines dans un paysage que l’homme a abĂźmĂ©, mais dont les blessures ont cicatrisĂ© la nature ainsi a repris ses droits, Ă  force d’efforts, de reboisement, et plus simplement de temps
, peut se lire, de fait, comme une fable et un avertissement. Luc Bronner essaie, et c’est aussi la noblesse de son entreprise, de comprendre au plus prĂšs ce que furent les femmes et les hommes d’une Ă©poque oĂč il s’agissait d’abord de survivre, oĂč les conditions mĂȘmes de l’existence rendraient sans doute anachronique l’acception contemporaine de la notion d’écologie. Nul procĂšs rĂ©trospectif simplificateur dans son travail d’archiviste, mais la volontĂ© de nous rendre sensible Ă  ce qui doit demeurer, aujourd’hui, d’un Ă©quilibre entre l’homme et la terre qu’il habite, qu’il croit possĂ©der, mais dont il peut oublier parfois ce qu’elle est vivante, Ă©galement. Du coup, la personnification de la montagne, qui guide l’ensemble du rĂ©cit, prend presque valeur de mythe, et oblige absolument Ă  considĂ©rer notre futur. Retrouvant le compte rendu d’un voyageur de la fin du XIXe siĂšcle, OnĂ©sime Reclus, l’auteur reprend les formules terribles par lesquelles est dĂ©crit le destin du village de Chaudun, plaquĂ© contre la roche vive, sans un arbre, sans un brin d’herbe, sans un bout de champ, sans un liserĂ© de prairie », devenu une casse inhabitable
 une pierraille, une rocaille, une SibĂ©rie d’hiver, un Sahara d’étĂ©. » Difficile, 130 ans plus tard, de ne pas lire dans ces lignes quelque chose comme la prĂ©figuration cauchemardesque de ce qui pourrait arriver, Ă  une autre Ă©chelle, si se confirmait une forme d’inconscience collective quant Ă  l’épuisement des ressources naturelles de la planĂšte. Si La montagne blessĂ©e n’a rien d’un tract politique, et si son propos est d’abord le passĂ©, revisitĂ© avec une double attention d’écrivain et de mĂ©morialiste scrupuleux, son effet n’en est pas moins de nous offrir un miroir tout Ă  fait contemporain nous y voyons cette espĂšce de village planĂ©taire auquel nous pouvons avoir l’illusion d’appartenir, quels qu’en soient les exclus, et nous y devinons des menaces qu’il serait fou, peut-ĂȘtre criminel, de nĂ©gliger. L’archive peut donc nous apprendre le prĂ©sent de demain Luc Bronner le montre d’une façon remarquable Accueil / Magazine / La Vie du Rail - Hebdomadaire / La Vie du Rail hebdo n°3567 Description Description 3567 15 avril 2016 HEBDOMADAIRE FRANCE 2,50 BELGIQUE 2,85 SUISSE 4,80 FS Le plan Pepy Multimodal Mise en service de l’autoroute ferroviaire VIIA Britanica entre Calais et Le Boulou pour la ligne 16 du Grand Paris Neuf nouvelles gares La Vie du Rail – 15 avril 2016 À la une
 En couverture Les projets des gares de la ligne 16 du Grand Paris Express sont exposĂ©s jusqu’au 22mai. &x0000; Projecteur SĂ©curitĂ© des circulations, sĂ»retĂ© des voyageurs. Le plan Pepy Nominations. Yves Ramette cĂšde la place Ă  Didier Bense &x0000; ActualitĂ©s StratĂ©gie. SNCF RĂ©seau prĂȘt Ă  faire largement appel Ă  l’industrie Gares & Connexions veut doubler ses revenus commerciaux Multimodal. L’autoroute ferroviaire VIIA Britanica en service de Calais au Bouloup. 10 Interview. Jean-Marc Janaillac, prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral de Transdev p. 12 NumĂ©rique. Le plan Digital SNCF, un an aprĂšs p. 16 &x0000; Architecture Grand Paris. Neuf nouvelles gares en version originale pour la ligne 16 &x0000; DĂ©bat Henri Poupart-Lafarge veut faire d’Alstom la plateforme de consolidation de l’industrie ferroviaire europĂ©enne» &x0000; Les programmes tĂ©lĂ©, &x0000; Dialogue &x0000; La vie des associations Fondation SNCF. La Lorraine solidaire des jeunes gĂ©nĂ©rations &x0000; Sport Aviron de mer. Jessica Berra rame sur le haut de la vague &x0000;Jeux, Petites annonces, Agenda &x0000; sommaire Pour joindre La Vie du Rail STANDARD tĂ©l. 0149701200 ABONNEMENT 11, rue de Milan, 75440 Paris Cedex 09 TĂ©l. 01 49 70 12 20 de 9h Ă  12h et de 14h Ă  17h du lundi au jeudi abonnement BOUTIQUE tĂ©l. 0143878937 de 7h30 Ă  20h du lundi au vendredi et de 9h Ă  20h le samedi 13, rue d’Amsterdam – Gare Saint-Lazare – Paris VIII Photo de couverture © Agence Beckmann Europe. VSC veut ĂȘtre numĂ©ro1. Avec 4,32milliards d’euros, affiche une hausse de 3,1% de son volume d’affaires en 2015. Le distributeur de billets par Internet, filiale de la SNCF, vise la premiĂšre place en matiĂšre de tourisme numĂ©rique d’ici 2019 en Europe. Dans ce but, VSC mise sur le smart tourisme» ou tourisme numĂ©rique» qui consiste Ă  faciliter le voyage grĂące au digital. Grand Paris. Une gare Ă  l’abri des crues. La ZAC Seine Gare de Vitry pourra continuer Ă  fonctionner en cas de crue. Notamment grĂące Ă  des promenades hautes» piĂ©tonnes reliant accĂšs et Ă©quipements. Un modĂšle du genre qui vaut Ă  l’équipe d’urbanistes de Germe et Jam le Grand prix d’amĂ©nagement en zone inondable parmi 22 projets. Sur 300ha, aux Ardoines autour de pĂŽle multimodal de la future ligne 15 du Grand Paris Express, se dĂ©veloppe l’un des plus grands projets d’amĂ©nagement de France. PLACE AUX ÉTOILES Farce et attrapes Paris – Lille 15euros. Lyon – Strasbourg ou Nantes – Paris 20euros
 la SNCF met en vente 1million de billets Prem’s Ă  l’occasion de l’ouverture de ses ventes d’étĂ©. Un chiffre tellement record que, craignant de n’ĂȘtre pas prise au sĂ©rieux en annonçant – le avril – cette pĂȘche miraculeuse, la SNCF croyait bon de prĂ©ciser que ce n’était pas un poisson» Les Prem’s ne sont pas chers mais s’achĂštent trĂšs tĂŽt et sont non remboursables c’est la rĂšgle du jeu. Ce qui n’est pas une blague en tout cas, c’est que dĂšs la fin ce mĂȘme mois d’avril, elle va faire payer l’échange et le remboursement des billets classiques. Ceci bien qu’elle soit restĂ©e muette comme une carpe depuis la vague de protestations soulevĂ©e par cette annonce dans les mĂ©dias et les associations de consommateurs. Jusqu’à 15euros le jour du dĂ©part. Sauf pour les gros poissons» la clientĂšle pro» qui a tendance Ă  diminuer encore plus que les autres. À SUIVRE L’ANECDOTE La cigarette de la discorde Des passagers ont surpris une contrĂŽleuse en train de fumer dans son compar- timent dans un TER reliant Nice Ă  Menton. RĂ©sultat le train a Ă©tĂ© bloquĂ© plus d’une heure en gare de Cap-d’Ail aprĂšs le dĂ©clenchement de la procĂ©dure d’aler- te. Les choses ont pu rentrer dans l’ordre aprĂšs une heure de palabres et l’inter- vention des gendarmes. C’est le nombre de rames de trains que la rĂ©gion Île-de-France souhaite renouveler. Roubaix. Une saison autour de sa gare et de son histoire p. 30 À Bordeaux, la halle du PO. Des archives Ă  la place des marchandises p. 34 MĂ©tro de Paris. La nouvelle station Louvre-Rivoli s’ouvre au printemps p. 36 Culture rail L e comitĂ© stratĂ©gique de fi- liĂšre ferroviaire s’est tenu le 30 mars Ă  Paris, sous la prĂ©si- dence de Louis NĂšgre, prĂ©si- dent de la FIF. Jacques Rapo- port, participait Ă  la sĂ©ance. Pour le prĂ©sident dĂ©mission- naire de SNCF RĂ©seau, selon un tĂ©moin, le vrai sujet, au- jourd’hui, c’est la modernisation du rĂ©seau le plus circulĂ© » , dont il faut entraver le vieillissement. Pour y parvenir, la principale question pour lui n’est pas celle du financement. Jacques Rapo- port a soulignĂ© l’importance des apports extĂ©rieurs et du sa- voir-faire acquis dans d’autres pays » , voyant un plus » dans la capacitĂ© d’innovation des in- dustriels » . Des industriels invi- tĂ©s Ă  s’impliquer de plus en plus, conformĂ©ment Ă  leurs vƓux, notamment dans des opĂ©rations de conception/rĂ©a- lisation ou de conception/rĂ©ali- sation/maintenance. Il n’y a de toute façon selon Jacques Ra- poport pas de plan B, du fait du plan de charge trĂšs Ă©levĂ© de sites SNCF Ă  saturation » Il a ainsi confirmĂ© les termes d’une lettre qu’il avait adressĂ©e le 15 fĂ©vrier dernier Ă  Louis NĂšgre, dont La Vie du Rail eu connaissance. Et a prĂ©cisĂ© que les options prises dans cette lettre engageaient SNCF RĂ©seau au-delĂ  de son dĂ©part. Dans cette lettre, Jacques Rapoport dressait un constat SNCF RĂ©- seau doit faire face Ă  un plan de charge croissant, notamment sur le renouvellement du rĂ©seau » . Or le gestionnaire d’infrastructure, selon son plan d’entreprise RĂ©- seau 2020, doit favoriser l’in- novation technologique grĂące notamment Ă  la capacitĂ© des pres- tataires Ă  apporter des mĂ©thodes nouvelles de rĂ©alisation des chan- tiers » Il s’agit d’accentuer une ten- dance dĂ©jĂ  affirmĂ©e, puisque, Ă©crit Jacques Rapoport, le vo- lume global de maintenance ex- ternalisĂ© en 2015 est d’environ 435 millions d’euros pour tous les domaines de l’infrastructure confondus » . DĂ©jĂ , le niveau d’externalisation de l’entretien courant tel que le remplacement des rails, le meulage de rails, les opĂ©rations sur le ballast » passĂ© de 190 millions d’euros en 2010 Ă  280 millions en 2012 et Ă  330 millions en 2015. Ce niveau va ĂȘtre consolidĂ© dans les annĂ©es Ă  venir, en veil- lant Ă  donner aux entreprises fer- roviaires plus de visibilitĂ© » Il faut aussi relever que, confor- mĂ©ment aux vƓux des indus- triels, la nature des prestations externalisĂ©es Ă©volue aussi vers des missions de plus en plus intĂ©grĂ©es. Ceci permettra aux fournisseurs de dĂ©velopper des stratĂ©gies d’in- novation et d’assurer l’élargisse- ment de leurs compĂ©tences. Des missions jusqu’ici assurĂ©es uni- quement par la SNCF dans le ca- ACTUALITÉS La Vie du Rail – 15 avril 2016 © RFF Christophe Recoura StratĂ©gie. SNCF RĂ©seau prĂȘt Ă  faire largement appel Ă  l’industrie Le niveau d’externalisation de l’entretien courant remplacement des rails, opĂ©rations sur le ballast, etc. a presque doublĂ© en 5 ans. Jacques Rapoport, participant Ă  la sĂ©ance du comitĂ© stratĂ©gique de filiĂšre ferroviaire qui s’est tenue sous la prĂ©sidence de Louis NĂšgre, a confirmĂ© des propos tenus antĂ©rieurement dans une lettre au prĂ©sident de la FIF. Le prĂ©sident dĂ©missionnaire de SNCF RĂ©seau prĂ©conise une implication accrue des industriels dans les processus de conception/rĂ©alisation/maintenance, pour leur apport en termes d’innovations. ACTUALITÉS La Vie du Rail – 15 avril 2016 O n attendait son dĂ©mar- rage le 12janvier, mais c’est finalement le 29mars que l’autoroute ferroviaire VIIA Britanica a dĂ©butĂ© son service entre le port de Calais et le Boulou PyrĂ©nĂ©es Orien- tales, entre Perpignan et la frontiĂšre espagnole. Un dĂ©- marrage repoussĂ© sur de- mande du ministĂšre de l’IntĂ©- rieur pour cause de problĂšmes de sĂ©curitĂ© et de sĂ»retĂ© en ap- proche du port de Calais. Sur ses derniĂšres centaines de mĂš- tres, la voie ferrĂ©e, aprĂšs avoir traversĂ© les quartiers est de l’agglomĂ©ration en aval de la gare de Calais-Ville, dĂ©crit une courbe au voisinage de la cĂ©- lĂšbre jungle». C’est pour- quoi les mesures de sĂ©cu- ritĂ©/sĂ»retĂ© ont Ă©tĂ© accrues, no- tamment aux abords du port de Calais», indiquent VIIA filiale de SNCF Logistics opĂ©rateur de l’autoroute ferroviaire, et le Port Boulogne Calais. En prĂ©cisant que ces mesures s’ajoutent aux contrĂŽles habi- tuels menĂ©s par le Port Boulogne Calais, les mĂȘmes que connais- sent les camions arrivant par la route avant l’embarquement» ConcrĂštement, des grillages couronnĂ©s de barbelĂ©s ont Ă©tĂ© installĂ©s le long de la voie vers le port, qui franchit un sas de contrĂŽle. Quant Ă  la jun- gle», son dĂ©mantĂšlement a commencĂ© le 29fĂ©vrier. EffectuĂ© en 22heures environ par des trains de 20 wagons 680m, ce nouveau service Ă©vite un parcours routier de 1200km Ă  un maximum de 40 semi-remorques non ac- compagnĂ©es par dĂ©part. Ce qui en fait la plus longue au- toroute ferroviaire» selon ses promoteurs. Dans un premier temps, un aller-retour quoti- dien est proposĂ© six jours par semaine, frĂ©quence qui devrait ĂȘtre doublĂ©e prochainement» AprĂšs la traversĂ©e des Alpes Aiton – Orbassano en 2003 et la liaison entre le Luxem- bourg et la frontiĂšre espagnole Bettembourg – Le Boulou en 2007, cette troisiĂšme auto- route ferroviaire de VIIA de- vrait permettre un report mo- dal de 40000 semi-remorques par an d’ici cinq ans, soit l’éco- nomie de 50000 tonnes de CO par an et l’équivalent de 50mil- lions de km camions Ă©vitĂ©s par an» entre l’Espagne et le Royaume-Uni, le nord de la France ou la Belgique. À Calais, cette relation bĂ©nĂ©fi- cie d’un nouveau terminal tri- modal fer, mer et route ins- tallĂ© pour la premiĂšre fois dans un port» selon le Port Bou- logne Calais. Revenu Ă  7mil- lions d’euros, ce terminal inau- gurĂ© le 23octobre dernier a Ă©tĂ© spĂ©cialement conçu pour accueillir les nouveaux wagons UIC Ă  chargement latĂ©ral construits en Alsace par Lohr Industrie pour VIIA Britanica. Des wagons Ă  partir desquels les semi-remorques non ac- compagnĂ©es pourront ĂȘtre tractĂ©es et chargĂ©es Ă  bord des ferries pour atteindre Douvres, toujours sans chauffeur. À cette fin, un accord a Ă©tĂ© conclu le 30mars entre VIIA et P&O Ferries, qui justement souhaite dĂ©velopper son acti- vitĂ© de transport de semi-re- morques non accompagnĂ©es» Le marchĂ© visĂ© par l’opĂ©rateur transmanche comprend les fruits, les lĂ©gumes et les compo- sants pour les chaĂźnes de pro- duction» Ă  destination de la Grande-Bretagne. P. L. Multimodal. L’autoroute ferroviaire VIIA Britanica en service de Calais au Boulou La filiale de SNCF Logistics, VIIA, a inaugurĂ© sa troisiĂšme autoroute ferroviaire entre Calais et Le Boulou le 29mars. Ainsi, ce sont 40 semi-remorques par dĂ©part qui se verront Ă©viter les 1200km du parcours routier. Pour le moment, au rythme d’un aller-retour quotidien. VIIA annonce le doublement prochain des capacitĂ©s du trafic initial. Ce qui Ă©quivaudrait au report modal de 40000 semi-remorques par an d’ici 5 ans [
], soit 50millions de km camions Ă©vitĂ©s». Michel Guilbert pour VIIA et Port Boulogne Calais La Vie du Rail L’exploita- tion du mĂ©tro du Grand Paris sera ouverte Ă  la concurrence. Dans quelles conditions se prĂ©pare cette exploitation? Et quelle est la position de Transdev? Jean-Marc Janaillac Le dĂ©- but d’exploitation de la pre- miĂšre ligne est prĂ©vu fin 2022. Pour y parvenir, si l’on fait le compte Ă  rebours, il faudra avoir dĂ©signĂ© l’ex- ploitant dĂ©but 2020, publiĂ© l’appel d’offres courant 2018, finalisĂ© le cahier des charges en 2017. Les choses se prĂ©- parent donc maintenant. Or, il y a un point spĂ©cifique et original du mĂ©tro du Grand Paris par rapport Ă  d’autres mĂ©tros automatiques il y a un gestionnaire d’infrastruc- ture, qui est la RATP, distinct de l’exploitant. LVDR C’est mĂȘme dans la loi
 J. Oui et, tout en res- pectant ce qui est prĂ©vu, il faut trouver une solution qui donne aux opĂ©rateurs la ca- pacitĂ© d’exercer pleinement leurs fonctions mener une exploitation efficace, satisfaire le public et, en particulier, rĂ©agir rapidement aux diffĂ©- rents incidents d’exploitation qui peuvent arriver. À chaque fois qu’une porte paliĂšre ferme mal, si l’exploitant doit appeler un mainteneur pour rĂ©soudre le problĂšme, le sys- tĂšme ne va pas fonctionner. Nous discutons donc pour savoir jusqu’oĂč vont les com- pĂ©tences du gestionnaire d’infrastructure et oĂč com- mencent les compĂ©tences de l’exploitant. C’était l’objet d’une rĂ©union, organisĂ©e fin fĂ©vrier, par la Direction gĂ©- nĂ©rale des infrastructures, des transports et de la mer, avec le Stif, la SGP, la RATP, Keolis et nous, Transdev. Plu- tĂŽt que de dĂ©battre de ques- tions idĂ©ologiques et de lan- cer des excommunications, nous sommes partis, d’un cĂŽtĂ©, de ce dont nous avons besoin pour assurer l’exploi- tation et, de l’autre cĂŽtĂ©, de ce dont la RATP a besoin pour assurer son rĂŽle de ges- tionnaire d’infrastructure. La DGITM a fait une liste d’opĂ©- rations, afin que l’on se mette d’accord sur qui fait quoi. LVDR Quels sont les points difficiles? J. La maintenance des voies et des tunnels ne pose aucun problĂšme. Mais, quand on en vient aux auto- matismes, il est difficile de voir oĂč s’arrĂȘte la mainte- nance et oĂč commence l’ex- ploitation. C’est une discus- sion de spĂ©cialistes. Nous y sommes allĂ©s dans un esprit positif, afin de trouver une solution. Cette attitude pragmatique doit nous permettre, si tout le monde est de bonne foi et de bonne volontĂ©, de parve- nir Ă  une solution qui satis- fera les uns et les autres. Car ce n’est pas de l’intĂ©rĂȘt du potentiel exploitant de se contenter de balayer les cou- loirs, et ce n’est pas non plus de l’intĂ©rĂȘt de la RATP que le rĂŽle de l’exploitant soit rĂ©- duit. Elle aussi sera candidate Ă  l’exploitation et voudra faire de ce mĂ©tro une vitrine de son savoir-faire. Et c’est en- core l’intĂ©rĂȘt du Stif d’avoir en face de lui un exploitant qui soit pleinement exploi- tant, auquel il puisse deman- der des comptes en termes de performance, de qualitĂ© et de continuitĂ© de service. LVDR Pragmatisme, bien sĂ»r, mais il faut tout de mĂȘme quelques principes? J. Nous voulons sim- plement un systĂšme clair et transparent de responsabi- litĂ©. Par exemple, nous avons recours Ă  la sous-trai- tance dans la maintenance de matĂ©riel roulant. Dans certains systĂšmes, le mainte- neur et l’opĂ©rateur rappor- tent tous les deux Ă  l’auto- ritĂ© organisatrice. Nous n’y sommes pas favorables. Lorsque nous sous-traitons la maintenance, nous sou- haitons que le mainteneur nous rapporte. En tant qu’exploitants, nous sommes responsables vis-Ă -vis de l’autoritĂ© organisatrice du bon fonctionnement de l’en- semble du systĂšme. LVDR Il y a un autre point important, en sus- pens pour le Grand Paris Express, c’est le choix en- tre un appel d’offres d’ensemble, ou un appel d’offres par lots. Que sou- haitez-vous? J. Le Stif dĂ©cidera, mais notre vƓu, c’est qu’il y ait trois lots la ligne 15, les lignes 16 et 17 ensemble puisqu’elles ont un tronc commun, et la ligne 18. Ce qui donne le maximum de sens au maximum de concur- rents. Or, je pense que l’intĂ©- rĂȘt du Stif, c’est d’avoir le plus grand nombre possible de concurrents et de solu- tions. C’est le moyen d’avoir une compĂ©tition ouverte. LVDR Mais tout le monde souhaite-t-il une compĂ©ti- tion ouverte? J. Il faut ĂȘtre cohĂ©- rent. Si on pratique la concurrence ailleurs, il faut l’assumer chez soi. L’ouver- ture Ă  la concurrence me pa- raĂźt une bonne chose, et la RATP est bien placĂ©e. Elle a une maĂźtrise du mĂ©tro auto- matique et a beaucoup d’atouts Ă  faire jouer. Mais qu’il y ait d’autres concur- rents qui montrent ce qu’ils sont capables de faire, c’est dans l’intĂ©rĂȘt de tout le monde. Nous avons d’ailleurs des idĂ©es sur les mĂ©tros du Grand Paris, d’organisation La Vie du Rail – 15 avril 2016 &1; Pour le Grand Paris Express, il faut trouver une solution qui donne aux opĂ©rateurs la capacitĂ© d’exercer pleinement leurs fonctions. » Ce n’est pas de l’intĂ©rĂȘt du potentiel exploitant de se contenter de balayer les couloirs, et ce n’est pas non plus de l’intĂ©rĂȘt de la RATP que le rĂŽle de l’exploitant soit rĂ©duit. » La Vie du Rail – 15 avril 2016 LVDR Mais ce n’est pas si facile d’installer des gares routiĂšres
 J. S’il s’agit juste de zones de parking, cela n’in- tĂ©resse pas les riverains, qui y voient plutĂŽt une nuisance, et cela n’intĂ©resse pas les pro- moteurs parce qu’il n’y a pas d’activitĂ© commerciale im- portante. Il faut inventer un espace oĂč coexistent des bus qui ne font que de courts ar- rĂȘts, des cars qui stationnent plus longtemps pour les voyageurs avec des bagages, et un systĂšme de commerces tout autour. Cela prend de la place, il faut le prĂ©voir, mais certaines gares du Grand Pa- ris doivent le permettre. LVDR Avez-vous des rĂ©fĂ©- rences? J. Nous gĂ©rons –parmi d’autres– la gare routiĂšre d’Argenteuil par dĂ©- lĂ©gation du Stif. C’est une gare intĂ©ressante qui va ĂȘtre rĂ©novĂ©e Ă  la fin de cette an- nĂ©e, en offrant un espace complet de parking pour les voitures, y compris Ă©lec- triques, un espace complet de parking pour les vĂ©los, y compris Ă©lectriques, une agence commerciale vendant les billets des divers opĂ©ra- teurs, un systĂšme d’informa- tion dynamique. Cela fera un vrai pĂŽle d’échanges. Voyez d’autre part ce que nous avons fait Ă  Échirolles, prĂšs de Grenoble, dans le cadre de ce qu’on a appelĂ© Lemon, La- boratoire d’expĂ©rimentation sur les mobilitĂ©s nouvelles, avec l’EPFL, les autoritĂ©s lo- cales, des start-up. La premiĂšre expĂ©rimentation de Lemon a Ă©tĂ© un carrefour de mobilitĂ© qui a consistĂ© Ă  travailler sur les chemine- ments piĂ©tons menant Ă  une station de tramway, avec un espace amĂ©nagĂ©, des abris tout en bois. Il y a bien des choses Ă  faire dans les modes doux pour accĂ©der aux gares. Pour les gares du Grand Paris, on ne pourra pas mettre des bus et des cars partout. L’es- sentiel est d’éviter que les gens viennent avec leur voiture in- dividuelle. Il faut en faire un lieu de dĂ©veloppement des transports individuels parta- gĂ©s covoiturage urbain orga- nisĂ©, taxis partagĂ©s, tout ce qui peut ĂȘtre mis en Ɠuvre grĂące Ă  la numĂ©risation. LVDR La RATP se lance en Île-de-France dans une grande expĂ©rimentation de bus Ă©lectrique. Vous sui- vez? J. Nous allons mĂȘme prĂ©cĂ©der. Nous expĂ©rimen- tons dĂ©jĂ  sur le dĂ©pĂŽt d’Ar- genteuil un premier bus Ă©lec- trique Ebusco complĂštement autonome et nous avons pour objectif, en 2016, vrai- semblablement au dĂ©but de l’étĂ©, d’exploiter la totalitĂ© d’une ligne avec des vĂ©hi- cules du mĂȘme type. L’enjeu est d’avoir un vrai retour d’expĂ©rience sur les condi- tions d’exploitation, de maintenance, mais aussi sur l’amĂ©nagement du dĂ©pĂŽt et les conditions de charge d’un vĂ©hicule. Car stationner et recharger une dizaine de vĂ©- hicules suppose des amĂ©na- gements spĂ©cifiques. Nous travaillons avec ERDF sur l’alimentation Ă©lectrique. LVDR Quelles autres ex- pĂ©riences avez-vous? J. Nous exploitons 40 bus Ă©lectriques en Californie, nous avons des bus Ă©lec- triques en Finlande, en SuĂšde, aux Pays-Bas. Et nous venons de gagner un contrat Ă  Eindhoven, aux Pays-Bas en 2020, tous les bus –plus de 200– seront Ă©lectriques. DĂšs la fin de l’annĂ©e, il y en aura prĂšs de 50, constituant la plus grande exploitation de bus Ă©lectriques en Eu- rope. En France, nous avons aussi l’expĂ©rience Wattmo- bile Ă  Nice. Tout cela fait un living lab, offrant de nom- breuses expĂ©riences que nous avons mises Ă  profit avec le Stif, pour cette pro- chaine ligne Ă©lectrique. LVDR Mais vous n’avez pas un plan aussi ambi- tieux que la RATP, de conversion de tout le parc en vĂ©hicules propres d’ici J. La dĂ©cision ne nous appartient pas, elle relĂšve du Stif. Je comprends l’intĂ©rĂȘt des bus Ă©lectriques mais le fait est qu’aujourd’hui ils coĂ»tent plus cher. Le Stif aura-t-il les moyens pour tout mener de front? Si le rĂ©sultat, c’est de mettre des bus Ă©lectriques dans Paris, mais moins de bus en grande couronne et que les gens y prennent plus leur voiture individuelle, l’équation Ă©co- logique ne sera pas positive. Il faut monter en puissance en fonction des ressources. Ailleurs en France, le rythme de conversion dĂ©pend de la politique de chaque ville, oĂč nous sommes prĂ©sents. Ce peut ĂȘtre la politique de cer- tains maires de mettre des bus Ă©lectriques. Nous tra- vaillons sur des projets dans plusieurs villes, Ă  Nantes par exemple, sur un Busway, un bus articulĂ© Ă©lectrique. Nous sommes respectueux de nos clients, qui sont les autoritĂ©s locales. Ce sont eux qui ar- bitrent. Compte tenu des avantages indĂ©niables du bus Ă©lectriques en terme de qua- litĂ© absence de bruit, ab- sence de rejet, cette solution va s’étendre mais le choix va porter sur le rythme. Nous avons acquis assez d’expĂ©- rience Ă  travers le monde pour conseiller les Ă©lus, mais la dĂ©cision ne nous appar- tient pas. Propos recueillis par FrançoisDUMONT Je pense que l’intĂ©rĂȘt du Stif, c’est d’avoir le plus grand nombre possible de concurrents et de solutions. » Pour les gares du Grand Paris, on ne pourra pas mettre des bus et des cars partout. L’essentiel est d’éviter que les gens viennent avec leur voiture individuelle. » La Vie du Rail – 15 avril 2016 nĂ©es. Pas moins de 70 jeux de donnĂ©es ont Ă©tĂ© ouverts, comme les coordonnĂ©es GPS des gares par exemple, celles des ascenseurs notamment destinĂ©s aux PMR, ou les ho- raires thĂ©oriques des trains et mĂȘme en temps rĂ©els. Au- jourd’hui, 2200 start-up ont fait une demande pour utili- ser ces donnĂ©es, Ă  des degrĂ©s divers. On peut citer notam- ment la sociĂ©tĂ© Aldebaran qui a conçu le robot humanoĂŻde Pepper, testĂ© par la SNCF de- puis dĂ©cembre dernier, dans trois gares TER des Pays de la Loire, Saumur, Les Sables- d’Olonne et Nort-sur-Erdre. AprĂšs quelque mois de recul, la SNCF constate que 40 % de ces entreprises intĂ©ressĂ©es par les donnĂ©es SNCF l’utili- sent pour des applications clients, 40 % en font des ou- tils de productivitĂ©, et 10 % l’utilisent pour du manage- ment. Parmi ces start-up, 65 sont des sous-traitantes. Avec le plan Digital, la SNCF peau- fine ses relations et apprend Ă  discuter avec elles autre- ment. Car on ne parle pas Ă  RogerVoice, une entreprise qui a créé une application qui permet aux sourds de tĂ©lĂ©- phoner et qui est installĂ© sur comme on parle Ă  Thales ou Cap Ge- mini. La SNCF a engagĂ© une rĂ©flexion en interne, notam- ment avec les Achats, pour permettre de les payer plus rapidement, d’ĂȘtre plus sou- ple, de rĂ©gler les questions de propriĂ©tĂ© intellectuelle. L’au- tre volontĂ© du plan Digital, c’est de dĂ©velopper un Ă©co- systĂšme autour de ces entre- prises numĂ©riques, en inves- tissant financiĂšrement dans ce domaine, Ă  travers un fonds d’investissement SNCF DĂ©ve- loppement associĂ© avec Hi Inov, dotĂ© de 30 millions d’euros qui a lancĂ©, dĂ©but fĂ©- vrier2016, le recrutement» de 100 start-up, Ă  l’occasion de cinq ans d’existence. Au cours de la saison 2, le plan Digital va s’atteler Ă  l’Internet industriel des ob- jets. Cela concerne le dĂ©- ploiement des capteurs auto- nomes, capables de relayer des informations utiles Ă  la maintenance, principalement prĂ©dictive. Parmi les infor- mations capables d’ĂȘtre re- cueillies, on trouve par exem- ple, la mesure de la tension de la catĂ©naire, celle de leur tempĂ©rature, ou celle des rails. Ces donnĂ©es peuvent ĂȘtre transmises de façon automa- tique et rĂ©guliĂšre, ou sous forme d’alarme Ă  partir d’un certain seuil. Pour la trans- mission de ces donnĂ©es, qui pourraient reprĂ©senter plu- sieurs tĂ©raoctets, la SNCF Ă©tu- diera plusieurs technologies, Sigfox, mais aussi la solution ouverte LoRa ou encore la narrowband LTE. Yves Tyrode promet des annonces trĂšs prochainement, en associa- tion avec des partenaires, Ă  propos du dĂ©ploiement de ces capteurs. Yann GOUBIN La couverture 4G des installations doit servir tant les voyageurs dans leurs dĂ©placements que les agents dans l’exercice de leurs fonctions. © SNCF MĂ©diathĂšque – PATRICK MESSINA La Vie du Rail – 15 avril 2016 ARCHITECTURE © Agence Beckmann La gare d’Aulnay d’Aldric Beckmann et Françoise N’ThĂ©pĂ© s’inscrira dans un quartier en complĂšte restructuration. Les neuf nouvelles gares de la ligne 16, confiĂ©es Ă  huit Ă©quipes d’architectes, se dĂ©voilent jusqu’au 22mai dans le cadre de l’exposition Les passagers du Grand Paris Express». Grand Paris. Neuf nouvelles gares en vers i C e devrait ĂȘtre la ligne la plus sociale» du Grand Paris Express. Celle qui doit rapprocher des grands sites d’emploi d’Île-de-France Ă  quelque 800000 habitants encore trop isolĂ©s» et as- treints Ă  d’épuisants trajets. Longue de 21,8km, reliant via Le Bourget-RER l’est de la Seine-Saint-Denis jusqu’à la grande couronne avec la citĂ© Descartes de Noisy- Champs, la mise en service de la ligne 16 est envisagĂ©e pour 2023. Avec neuf gares nouvelles. En connexion avec le mĂ©tro, les RER A, D, E ou B, bus, trams ou Transilien. Et la ligne17Nord qui pous- sera au-delĂ  de Roissy. Un horizon encore lointain mais des gares dĂ©jĂ  Ă  l’état d’études d’avant-projet. Et qu’on peut dĂ©couvrir pour la premiĂšre fois Ă  l’espace Lan- dowski de Boulogne-Billan- court dans le cadre de l’expo- sition Les passagers du Grand Paris Express». Un parcours dans la rĂ©alitĂ© de de- main grĂące aux petites ma- La Vie du Rail – 15 avril 2016 &1; Kengo Kuma pour Saint- Denis-Pleyel Pascale Dveralix et FrĂ©dĂ©ric Chartier pour La Courneuve-Six-Routes Élizabeth de Portzamparc pour Le Bourget-RER StĂ©phanie Vincent et JĂ©rĂŽme Berranger pour Le Blanc-Mesnil Aldric Beckmann et Fran- çoise N’ThĂ©pĂ© pour Aulnay Jean-Marie Duthilleul pour Sevran-Beaudottes et Sevran-Livry Benedetta Tagliabue et Bordas+peiro pour Clichy- Montfermeil Pierre Shall pour Chelles Neuf gares signĂ©es ion originale pour la ligne 16 La Vie du Rail – 15 avril 2016 ARCHITECTURE © Atelier Schall Chelles. Sous un grand toit, un pĂŽle multimodal qui inclut l’actuelle gare du RER E. Une voĂ»te de briques abrite les niveaux infĂ©rieurs la gare de La Courneuve-Six-Routes remplacera l’actuel restaurant Quick place de l’Armistice. La Vie du Rail – 15 avril 2016 ARCHITECTURE RĂ©fĂ©rence Ă  l’aviation, au Bourget, la gare d’Élizabeth de Portzamparc prendra les voyageurs sous ses grandes ailes de bois. Agence Élizabeth de Portzampac La Vie du Rail – 15 avril 2016 con toute en rondeurs de Cli- chy-Montfermeil, alvĂ©olĂ©e Ă  l’intĂ©rieur comme une chaude ruche de mĂ©tal que prĂ©sente la Barcelonaise Benedetta Ta- gliabue. Avec, dit-elle pour dĂ©crire le toit du hall, une robe souple» flottant au-des- sus de ce nid. Ou bien la gare- jardin, bois et verdure, de StĂ©- phanie Vincent et JĂ©rĂŽme Ber- ranger, plantĂ©e comme une grande serre en lisiĂšre du parc Jacques-Duclos au Blanc-Mes- nil. Ou encore, pli sur pli, feuilletage ceinturĂ© de che- mins en terrasse, l’origami gĂ©ant lambrissĂ© du japonais Kengo Kuma imaginĂ© pour la grande gare carrefour de Saint- Denis-Pleyel
 À chaque visi- teur aussi ses prĂ©fĂ©rences. Par- faite en tout cas pour les dĂ©couvrir toutes cette prĂ©sen- tation au public jusqu’au 22mai Ă  l’espace Landowski, musĂ©e des AnnĂ©es 30 qui cĂ©- lĂšbre les noces de l’art mo- derne et de l’industrie. Chantal BLANDIN Les Passagers du Grand Paris Express» . Espace Landowski, 28, avenue AndrĂ©- Morizet, Boulogne-Billancourt. Jusqu’au 22mai. Une casquette souple au-dessus du parvis et un intĂ©rieur de ruche pour la gare imaginĂ©e par Benedetta Tagliabue et Bordas+peiro Ă  la limite de Clichy-sous-Bois et Montfermeil. © Agence Miralles Tagliabue EMBT © Agence Miralles Tagliabue EMBT Grand tĂ©moin Intervenants Nicolas Jachiet, prĂ©sident de Fer de France. Henri Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom. Bertrand Mouly-Aigrot, associate partner d’Archery consulting. François David, prĂ©sident d’honneur de la Coface. © Alstom Transport/ © Fredskitchen © Fredskitchen © Fredskitchen F in 2015, l’amĂ©ricain Ge- neral Electric rachetait la division Ă©nergie d’Alstom. Un nouvel Alstom, 100% trans- port ferroviaire, rĂ©sulte de cet accord. Un groupe prĂ©sent dans le monde entier, qui va faire entre six et septmilliards d’eu- ros de chiffre d’affaires la moi- tiĂ© dans le matĂ©riel roulant et l’autre moitiĂ© elle-mĂȘme divisĂ©e en trois tiers dans la signalisa- tion, la maintenance et les sys- tĂšmes. Une entreprise saine, di- versifiĂ©e, bien positionnĂ©e Ă  la fois dans le monde et dans ses activitĂ©s» . C’est en ces termes qu’Henri Poupart-Lafarge, a prĂ©sentĂ© le groupe qu’il prĂ©- side, lors de son intervention comme grand tĂ©moin du Club Ville Rail & Transports. Alstom doit maintenant rele- ver trois enjeux. Le premier, c’est sa globalisation, car, pour le PDG d’Alstom, le marchĂ© ferroviaire ces cinq derniĂšres an- nĂ©es s’est fortement globalisĂ©, notamment dans sa composante urbaine» . Pour s’adapter, il faut des forces commerciales, mais aussi des capacitĂ©s de production et d’ingĂ©nierie lo- calisĂ©es. Tous nos clients sont des acteurs publics. Pour des rai- sons Ă©conomiques mais aussi de politique publique, nous sommes amenĂ©s Ă  localiser notre force de production et notre outil d’ingĂ©- nierie.» Alstom est dĂ©jĂ  prĂ©- sent par plaques continen- tales, en Asie pour servir» l’Asie, en AmĂ©rique latine pour servir l’AmĂ©rique latine. Il en va de mĂȘme en AmĂ©- rique du Nord et en Europe. En Afrique et au Moyen- Orient, ce n’est pas encore le cas, mĂȘme si nous y avons de plus en plus de force de produc- tion et d’ingĂ©nierie» . Henri Poupart-Lafarge compte met- La Vie du Rail – 15 avril 2016 DÉBAT Henri Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom, veut faire de son groupe, dĂ©sormais 100% transports, la rĂ©fĂ©rence dans le matĂ©riel roulant ferroviaire et dans les systĂšmes de transport. Et une plateforme de consolidation pour une industrie ferroviaire europĂ©enne qui doit s’unifier, pour rĂ©sister Ă  la fois Ă  ses grands concurrents d’Asie et Ă  un transport routier en plein renouveau. Le 17fĂ©vrier, juste aprĂšs avoir officiellement succĂ©dĂ© Ă  Patrick Kron, Henri Poupart-Lafarge Ă©tait l’invitĂ© du Club Ville Rail & Transports. Henri Poupart-Lafarge veut faire d’Alstom la plateforme de consolidation de l’industrie ferroviaire europĂ©enne» &1; La Vie du Rail – 15 avril 2016 liĂšre aĂ©ronautique. Bertrand Mouly-Aigrot, associate part- ner d’Archery consulting, note que dans ce secteur les constructeurs se sont im- plantĂ©s dans les pays clients et que la filiĂšre a entraĂźnĂ© ses fournisseurs de rang un et de rang deux Ă  s’internationali- ser Ă©galement pour des ques- tions de compĂ©titivitĂ©, favo- risant ainsi un mouvement de consolidation. Une telle dy- namique serait-elle duplica- ble dans le ferroviaire? Les deux filiĂšres sont diffĂ©rentes, estime Henri Poupart-Lafarge. Il y a des constructeurs ferro- viaires dans tous les pays du monde, ce qui n’est pas le cas pour l’aĂ©ronautique.» Le fer- roviaire est plus Ă©clatĂ©. Ces difficultĂ©s structurelles n’empĂȘchent pas la filiĂšre d’al- ler Ă  l’international. François David, aujourd’hui prĂ©sident d’honneur de la Coface, aprĂšs en avoir Ă©tĂ© 19ans le PDG, souligne des difficultĂ©s qu’il connaĂźt fort bien. Se lancer Ă  l’international n’est pas Ă©vi- dent. Quels pays choisir? Il y a quelques annĂ©es on ne ju- rait que par les Brics. Au- jourd’hui, on voit l’état du BrĂ©sil, les difficultĂ©s de la Rus- sie, et la Chine a le taux de croissance le plus faible de- puis 25 ans
 De plus, pour aider les entreprises exporta- trices, il faut un systĂšme sim- ple» . Or, dĂ©plore François David, dĂ©sormais, l’exporta- teur a devant lui le ministĂšre de l’Économie, mais aussi le Quai d’Orsay, puisque le ministĂšre du Commerce extĂ©rieur dĂ©pend du Quai d’Orsay. En plus le gou- vernement vient de dĂ©cider que les crĂ©dits publics Ă  l’exportation seraient basculĂ©s sur la BPI, nouvel interlocuteur dont la spĂ©- cialité  est de n’avoir aucune compĂ©tence internationale puisque la BPI est purement française» . On avait, regrette- t-il, un systĂšme si simple que le verbe “cofacer” est entrĂ© dans les mƓurs. Or, on vient de crĂ©er un “machin” qui ne va rien faciliter» . Le choix de s’im- planter un peu partout dans le monde et notamment dans les Brics, Alstom le reven- dique, mĂȘme si actuellement certains pays connaissent des difficultĂ©s Ă©conomiques. Pour lisser les crises Ă©cono- miques au niveau mondial, Airbus a fait le choix d’équili- brer son activitĂ© produit et son activitĂ© service/mainte- nance, rappelle Bertrand Mouly-Aigrot. Cet Ă©quilibre dans son portefeuille lui permet de lisser les cycles de com- mandes d’avions» . Est-ce pour cette raison qu’Alstom a Ă©ga- lement fait le choix de mettre la maintenance au cƓur de sa stratĂ©gie? Pas seulement» assure son PDG qui reconnaĂźt que cette activitĂ© de service a l’avantage d’ĂȘtre plus rĂ©guliĂšre que les grands projets. Mais pour le patron d’Alstom, pou- voir faire la maintenance d’un train prĂ©sente aussi un intĂ©- rĂȘt pour le dĂ©veloppement du train lui-mĂȘme. Nous ven- dons des trains qui seront ex- ploitĂ©s pendant 40ans et nos clients ont un intĂ©rĂȘt qui ne se limite pas Ă  l’achat du train. Nous devons Ă©pouser leurs at- tentes d’autant que, de plus en plus souvent, dans un souci de Total Cost of Ownership, les ap- pels d’offres prennent en compte la consommation d’énergie et la maintenance.» Il est intĂ©ressant d’assurer la maintenance et de suivre l’évolution des trains pour amĂ©liorer leur dĂ©veloppe- ment. Aussi Alstom envisage- t-il la maintenance comme Ă  cheval entre opĂ©ration et construction, voyant une bonne rĂ©fĂ©rence dans les contrats avec Virgin, oĂč constructeur et opĂ©rateur as- surent la maintenance main dans la main». Alstom rĂ©alise en France 20% de son activitĂ© par destination et 30% par origine. Si notre pays manque de commandes, en raison du ralentissement de l’activitĂ© liĂ© au cycle de remplacement du matĂ©riel, Ă  la mauvaise santĂ© de l’activitĂ© fret et aux problĂšmes de fi- nancement, il bĂ©nĂ©ficie tout DÉBAT L’équilibre produit/service-maintenance dans son portefeuille permet Ă  Airbus de lisser les cycles de commandes d’avions. Est-ce aussi le pari d’Alstom? » Bertrand Mouly-Aigrot © Fredskitchen La Vie du Rail – 15 avril 2016 de mĂȘme des contrats impor- tants signĂ©s Ă  l’international par le groupe. De diverses ma- niĂšres. Quand un contrat est “cofacĂ©â€, un train vendu au Ve- nezuela est fait Ă  Valenciennes. Pour un matĂ©riel destinĂ© Ă  l’Al- gĂ©rie, les kits faits Ă  LaRochelle sont assemblĂ©s sur place, Ă  Annaba. MĂȘme pour un train fabriquĂ© en Afrique du Sud, Als- tom envoie des composants et des premiĂšres sĂ©ries faits en France. Et dans tous les cas il y a toujours de l’ingĂ©nierie faite en France» , prĂ©cise Henri Pou- part-Lafarge. Ce qui explique que sur les 9200 salariĂ©s d’Alstom en France, 3000 soient des ingĂ©nieurs. Les contrats signĂ©s par Alstom dans le monde fournissent Ă©galement du travail Ă  ses sous-traitants, soit qui tra- vaillent Ă  partir de la France, soit qui viennent avec nous se lo- caliser» . Nicolas Jachiet com- mente La filiĂšre ferroviaire ne peut pas prĂ©tendre ĂȘtre inter- nationale et ne travailler qu’en France, et c’est une bonne chose pour l’économie française d’avoir des entreprises qui se dĂ©- veloppent dans le monde car cela permet un retour financier pour notre pays. Et, si on ne fait pas toute l’ingĂ©nierie en France, il y a de la valeur ajoutĂ©e en France.» Pour la France elle-mĂȘme, il faut renforcer et restructurer la filiĂšre. La Banque publique d’investissement y contribue avec son fonds de Croissance rail destinĂ© Ă  soutenir les sous-traitants, qui sont nom- breux Ă  connaĂźtre des diffi- cultĂ©s. Mais il faut, ici aussi, apporter plus d’efficacitĂ© et une meilleure productivitĂ©. Le dĂ©fi du TGV du futur ou du TET sera de retrouver la pleine conscience du coĂ»t ou des normes que l’on prend.» France a peut-ĂȘtre progressĂ© en terme de frugalitĂ© du ma- tĂ©riel, mais Henri Poupart- Lafarge constate qu’il reste des gains possibles. L’automatisation des trains peut aussi apporter des gains de productivitĂ©. Si les mĂ©tros sont dĂ©jĂ  trĂšs automatisĂ©s, les trains ont pris du retard. Or un ATO, logiciel de conduite automatique des trains, per- met de gagner 20 Ă  30% en Ă©nergie et en capacitĂ©. Point que souligne dans l’as- sistance, Alain Bullot, dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral de Fer de France, Ă  l’avant-veille des premiĂšres dĂ©cisions d’Alain Vidalies, le secrĂ©taire d’État aux trans- ports, sur les TET. La prin- cipale menace des TET, c’est BlaBlaCar, ce sont les cars et de- main le vĂ©hicule autonome. La question de la rĂ©novation du modĂšle des TET passe par une rĂ©novation trĂšs profonde du mo- dĂšle de production dans le sens d’une diminution drastique des coĂ»ts de production. La question n’est plus de savoir s’il faut un bar ou pas de bar, s’il faut aller Ă  250 ou Ă  200, mais si l’on est capable de faire du kilomĂštre- train TET moitiĂ© moins cher qu’aujourd’hui. Si on ne se place pas dans un mode de produc- tion rĂ©solument low cost, les TET mourront. Et ceci ne veut en rien dire low quality». Comment Alstom va-t-il par- ticiper Ă  la consolidation du ferroviaire? Si Henri Poupart- Lafarge assure ne pas avoir de dossier d’acquisition sur son bureau» , il estime que le fait d’ĂȘtre pure player ferroviaire, d’avoir une assise financiĂšre et d’ĂȘtre dĂ©sendettĂ©, lui offre la capacitĂ© financiĂšre et stra- tĂ©gique de participer Ă  la consolidation du secteur et d’envisager de la croissance Ă  la fois organique ou par ac- quisition. Ce qui le conduit Ă  conclure en ces termes Dans cinq ou dix ans, j’espĂšre Alstom aura changĂ© de visage pour s’adapter aux nouveaux mĂ©tiers ferroviaires et aura su devenir une plateforme de consolidation. L’industrie ferro- viaire europĂ©enne ne peut pas rester comme elle est au- jourd’hui. Je forme l’espoir qu’Alstom soit la plateforme au- tour de laquelle s’agglomĂ©reront les diffĂ©rents acteurs.» ValĂ©rie CHRZAVZEZ- FLUNKERT L’exportateur a devant lui le ministĂšre de l’Économie, mais aussi le Quai d’Orsay, puisque le ministĂšre du Commerce extĂ©rieur dĂ©pend du Quai d’Orsay » François David Au Club Ville Rail & Transports , lors du dĂ©bat du 17fĂ©vrier dernier. Retrouvez les 80 chaĂźnes de votre programme tĂ©lĂ© Culture Rail La Vie du Rail – 15 avril 2016 I naugurĂ©e en fanfare – au sens propre comme au figurĂ© – le 25mars dernier, l’opĂ©ration Une saison autour de la gare», lancĂ©e par la municipalitĂ© de Roubaix 59, doit permettre de rendre hommage Ă  la gare de la ville jusqu’au 30juin prochain Ă  travers une sĂ©rie d’expositions, de spec- tacles, d’animations, de visites commen- tĂ©es et d’ateliers pour les enfants, comme pour les adultes. Un programme dense! C’est l’histoire industrielle qui se raconte Ă  travers cette infrastructure ferroviaire construite Ă  la fin du XIX siĂšcle par l’ar- chitecte de la Compagnie du Nord, Sidney Dunnet, et qui a accompagnĂ© le dĂ©velop- pement Ă©conomique de la ville. Elle a Ă©ga- lement influencĂ© le visage de la citĂ©, mar- quant durablement les quartiers qui l’entourent. Aujourd’hui encore, le quar- tier de la gare de Roubaix est en mutation sous l’effet conjuguĂ© du projet Campus Gare, un programme immobilier compre- TĂ©lĂ©-vendredi 15 avril TF1 Les 12 coups de midi L’affiche du jour journal Petits plats en Ă©quilibre MĂ©tĂ©o Trafic info Les feux de l’amour Un homme trop parfait 4 mariages pour 1 lune de miel Bienvenue chez nous Money Drop MĂ©tĂ©o Le journal DĂ©sormais rĂ©unifiĂ©s, les aventuriers doi- vent vivre ensemble et la cohabitation est Ă©lectrique ! Les ex- rouges essaient par tous les moyens de tirer leur Ă©pingle du jeu. De quoi dĂ©stabiliser l’apparent Ă©quilibre des ex-jaunes
 Entre rapprochements opportuns, chance et dĂ©sespoir, les naufragĂ©s ne sont pas au bout de leurs peines, ni de leurs surprises ! tout est permis avec Arthur prĂ©sentĂ© par Arthur. France 2 Journal de 13 h MĂ©tĂ©o, point route Toute une histoire L’histoire continue Comment ça va bien ! Comment ça va bien ! Dans la peau d’un chef Joker N’oubliez pas les paroles N’oubliez pas les paroles MĂ©tĂ©o Journal de 20 h Avec Julie Delarme, Bruno Debrandt. Le cadavre d’une jeune Ă©tudiante, qui se livrait Ă  la prostitution, est repĂȘ- chĂ©. CaĂŻn dĂ©cide non seulement de dĂ©couvrir le coupable mais aussi de dĂ©manteler tout le rĂ©seau. 3 Ă©pisodes soir ou jamais ! prĂ©sentĂ© par FrĂ©dĂ©ric TaddeĂŻ. Le rendez-vous incontournable oĂč la culture dĂ©crypte l’actualitĂ©. France 3 Le 12/13 MĂ©tĂ©o Ă  la carte Un cas pour deux Un cas pour deux Un livre un jour Des chiffres et des lettres Harry Slam Questions pour un champion Le 19/20 Tout le sport MĂ©tĂ©o rĂ©gionale Plus belle la vie vie secrĂšte des chansons commentĂ© par AndrĂ© Manoukian. Pour ce nouveau numĂ©ro nous allons nous attarder sur La bande originale de la vie . La vie de la naissance Ă  la mort, la vie avec ses amours et ses deuils, la vie avec ses victoires
 Hardy, tant de belles choses France 3 propose de redĂ©couvrir, en version longue, un portrait de Françoise Hardy, qui en quarante ans de chansons, n’a jamais quittĂ© le premier rang des icĂŽnes de la chanson. Canal + La semaine de StĂ©phane Guillon Parks and recreation La nouvelle Ă©dition C Enfant 44 Surprises Jarhead 2 field of fire Parks and recreation L’album de la semaine C Le JT du Grand journal C Le grand journal C MĂ©tĂ©o Le petit Journal C Les Guignols le mouton, le film de Mark Burton, Richard Starzak. Shaun est un petit mouton futĂ© qui travaille, avec son troupeau, pour un fermier myope Ă  la ferme Mossy Bottom. La vie est belle, globalement, mais un matin, en se rĂ©veillant, Shaun se dit que sa vie n’est que contraintes. Andreas de Brad Peyton. Avec Dwayne Johnson, Alexandra Daddario. France 5 AllĂŽ docteurs Dans la peau d’un vĂ©tĂ©rinaire PlanĂšte insolite Laponie norvĂ©gienne, la magie du chant C Ă  dire ?! C dans l’air C Ă  vous C Ă  vous la suite EntrĂ©e libre maison France 5 de StĂ©phane Thebaut. La maison France 5 » est Ă  Saint-Paul de Vence, dans l’arriĂšre pays cannois. dans l’air prĂ©sentĂ© par Caroline Roux. Modern family MĂ©tĂ©o Le ScĂšnes de mĂ©nages MĂ©tĂ©o Romance Ă  l’hĂŽtel Un soupçon de magie Un soupçon de magie Les rois du shopping Chasseurs d’appart’ MĂ©tĂ©o Le ScĂšnes de mĂ©nages MĂ©tĂ©o Avec Emily Deschanel, David Boreanaz. Un corps est retrouvĂ© dans une fosse septique. 4 Ă©pisodes Roubaix Une saison autour de sa gare et de son histoire © Arnaud LOUBRY/Ville de Roubaix La Vie du Rail – 15 avril 2016 &1; Patrimoine CinĂ©ma Théùtre Radio Internet Musique sur TĂ©lĂ©-samedi 16 avril TF1 Les 12 coups de midi L’affiche du jour journal Grands Reportages Reportages dĂ©cou- verte Camping paradis 50 mn inside mn inside Petits plats en Ă©quilibre LĂ  oĂč je t’emmĂšnerai MĂ©tĂ©o Le journal MĂ©tĂ©o Nos chers voisins voice prĂ©sentĂ© par Nikos Aliagas, Karine Ferri. La compĂ©tition monte d’un cran dans The Voice avec l’étape de L’épreuve ultime ! AprĂšs s’ĂȘtre qualifiĂ©s lors des battles, ils sont dĂ©sormais neuf dans chaque Ă©quipe Ă  espĂ©rer dĂ©crocher leur sĂ©same pour les grands shows en direct. voice Dans The Voice, la suite, partez dans les coulisses de l’émission au travers d’images inĂ©dites
 France 2 Journal de 13 h 13h15, le samedi MĂ©tĂ©o Tout compte fait Tout compte fait Partageons les rĂȘves de L’équipe de France Olympique EnvoyĂ© spĂ©cial, le samedi L’atelier dĂ©co L’atelier dĂ©co Mot de passe Mot de passe MĂ©tĂ©o Journal de 20 h Parents mode d’emploi MĂ©tĂ©o annĂ©es bonheur Nostalgie et bonne humeur au programme. Patrick SĂ©bastien, entourĂ© de Fabien LecƓuvre, Élodie Gossuin, GĂ©rald Dahan et Julien Courbet, reçoit de nom- breux artistes, chanteurs, imitateurs et humoristes DJ MAM’S
 n’est pas couchĂ© prĂ©sentĂ© par Laurent Ruquier. France 3 Le 12/13 MĂ©tĂ©o Ă  la carte, le samedi livre toujours Les Grands du rire Les carnets de Julie Les carnets de Julie Expression directe Personne n’y avait pensĂ© ! Questions pour un super champion Le 19/20 MĂ©tĂ©o Partageons les rĂȘves de l’équipe de France olympique Tout le sport Ma maison s’agrandit, se rĂ©nove Zorro Avec Francis Perrin, Gaelle Bona. Alors que le juge Mongeville assiste Ă  un concert donnĂ© dans une Ă©glise bordelaise, un drame se produit la chef de chƓur succombe Ă  une crise cardiaque. le brigand magnifique de Henri Helman. Avec FrĂ©dĂ©ric Diefenthal, Gwendoline Hamon. Canal + Le petit journal de la semaine C Le tube C Le zapping de la semaine C Zapsport C Rugby Avant-match Rugby Top 14 Football Avant-match Football Ligue 1 Le JT Salut les terriens ! C Made in Groland C voisin trop parfait de Rob Cohen. Avec Jennifer Lopez, Ryan Guzman. Une femme rĂ©cemment trompĂ©e par son mari tombe amoureuse d’un homme qui a emmĂ©nagĂ© Ă  cĂŽtĂ© de chez elle. Leur liaison torride va prendre un dangereux tournant
 zĂ©ro Avec Ola Rapace, Pascal Greggory. Lors de son enterrement, tous les proches de Sirius sont rĂ©unis autour du cercueil. Alors que ses amis se dispersent, Nadia Rosen, balisticienne au 3 District, aborde Élie Klein. 2 Ă©pi- France 5 Lunettes, juste une mise au point Au royaume des guĂ©pards Chasseurs de lĂ©gendes Superstructures SOS Mississippi sauvage Champions de France Dans le sillage des aventuriers des mers du sud Les 100 lieux qu’il faut voir n’est pas que des cobayes ! EntrĂ©e libre belles de Jean-Yves Cauchard. belles de Jean-Charles Deniau. MĂ©tĂ©o Le The glades glades The glades The glades D&CO, une semaine pour tout changer D&CO, une semaine pour tout changer Un trĂ©sor dans votre maison MĂ©tĂ©o Le ScĂšnes de mĂ©nages 5-0 Avec Alex O’Loughlin, Scott Caan. 5-0 Avec Grace Park, Alex O’Loughlin. Ă©pisodes © Alexandre DURET-LUTZ La gare de Roubaix – 1842 mise en service d’une premiĂšre gare – 1886 dĂ©but du chantier de l’actuelle gare – 1888 mise en service – 1908 inauguration de la passerelle mĂ©tallique Dujardin – 1914 occupation par les troupes allemandes dĂšs octobre – 1918 multiples actes de sabotage de l’armĂ©e allemande – 1977 la SNCF signale la dĂ©gradation du bĂątiment – 1984 l’infrastructure rĂ©novĂ©e est ouverte au public – 1999 la gare est desservie par la ligne 2 du mĂ©tro Lille MĂ©tropole – 2016 la ville cĂ©lĂšbre sa gare grĂące Ă  Une saison autour de la gare» Retrouvez les 80 chaĂźnes de votre programme tĂ©lĂ© Culture Rail &1; La Vie du Rail – 15 avril 2016 Demandez le programme! Expositions Totems sur la gare de Roubaix. Son histoire, son architecture et les transformations du quar- tier de la rĂ©volution industrielle Ă  l’actuel chantier Campus Gare. Jusqu’au 30juin. Gratuit À quais! Images de la gare de Roubaix de 1900 Ă  1970 par le Bureau d’art et de recherche. Restaurant Le MĂ©tropolitain, 121, avenue Lebas. À partir du 21mai. Gratuit Une saison autour de la gare. Photographies du quartier de la gare et de ses mĂ©tamor- phoses par l’ƒil photographique. Commerces proches de la gare. Juin2016. Gratuit BĂątir le Campus Gare. Documents techniques sur le chantier. BTP CFA Lille MĂ©tropole, 68, rue de l’Ouest. Samedi 28mai, de 9h Ă  13h. Gratuit Les Transports Dubois. Histoire et images de la sociĂ©tĂ© des Transports Dubois. HĂŽtel B&B de Roubaix, place de la Gare. Juin2016. Gratuit Visites guidĂ©es Une saison autour de la gare. Visite sensorielle tout public Ă  partir de 12 ans. Samedi 23avril, samedi 21mai et samedi 18juin Ă  14h durĂ©e 1heure30. RDV devant la gare. Gratuit sur ins- cription au 0320653190 Petits explorateurs Ă  la gare. Visite sensorielle en famille Ă  partir de 8 ans. Mercredi 11mai Ă  14h30 durĂ©e 1heure. RDV devant la gare. Gratuit sur inscription au 0320653190 Dans les coulisses du chantier d’amĂ©nagement Campus Gare. Visite guidĂ©e avec le ser- vice AmĂ©nagement de la ville de Roubaix et la SEM Ville RenouvelĂ©e. Samedi 28mai Ă  9h et 10h30. RDV devant la gare. Gratuit sur inscription au 0320653190 Spectacles Le train de machines Ă  coudre Ă  pĂ©dales. Performance artistique par les Ă©lĂšves du collĂšge SĂ©vignĂ© accompagnĂ©e de Nathalie Baldo, danseuse et chorĂ©graphe, dans le cadre du Contrat local d’éducation artistique. Jeudi 28avril Ă  16h. RDV devant la gare. Gratuit Le Conservatoire en balade. Concert de clĂŽture par le Conservatoire de Roubaix. Mercredi 15juin Ă  14h. RDV devant la gare. Gratuit Histoires de train, Les racontĂ©es». Heure du conte sur le thĂšme du train pour les 3-5 ans. Samedi 23avril Ă  11h et samedi 28mai Ă  11h. RDV Ă  la Grand-Plage MĂ©diathĂšque de Rou- baix. Gratuit Atelier Dans tous les sens». RĂ©alisation d’un flipbook sur le thĂšme du train pour les 8-10 ans. Samedi 4juin de 14h30 Ă  16h30. RDV Ă  la Grand-Plage MĂ©diathĂšque de Roubaix. Gratuit sur inscription cgoncalves TF1 Les 12 coups de midi MĂ©tĂ©o Du cĂŽtĂ© de chez vous Le journal Grands Reportages Reportages dĂ©couverte VĂ©tĂ©rinaires, leur vie en direct Sept Ă  huit life Sept Ă  huit A chacun sa ville MĂ©tĂ©o Le journal Du cĂŽtĂ© de chez vous LĂ  oĂč je t’emmĂšnerai MĂ©tĂ©o earth Avec Will Smith. Mille ans aprĂšs qu’un cataclysme ait poussĂ© les humains Ă  quitter la Terre, Nova Prime est devenue la nouvelle planĂšte occupĂ©e par notre espĂšce. Au cours d’une mission, le vaisseau du gĂ©nĂ©ral Cypher Raige, accompagnĂ© pour l’occasion de son fils Kitai, s’écrase sur la Terre. criminels de Steve Boyum. Avec Shemar Moore, Thomas Gibson. 2 Ă©pisodes TĂ©lĂ©-dimanche 17 avril France 2 Tout le monde veut prendre sa place Journal de 13h15, le dimanche MĂ©tĂ©o Vivement dimanche Grandeurs nature Stade 2 Vivement dimanche prochain MĂ©tĂ©o Journal de coeur des hommes 2 Alex, Antoine, Jeff et Manu, quatre amis, quatre ans plus tard. Leurs rapports avec les femmes, leur amitiĂ©, leurs secrets partagĂ©s, leurs senti- ments de culpabilitĂ©, leur volontĂ© de changer, de s’amĂ©liorer
 Français Qui sont vraiment Les Français » ? Cette nouvelle sĂ©rie inĂ©dite de France 2 ne vous propose pas une rĂ©ponse, mais des rĂ©ponses
 2 Ă©pisodes France 3 Le 12/13 Le 12/13 Dimanche Dans votre rĂ©gion Les enquĂȘtes de Murdoch Les enquĂȘtes de Murdoch Les enquĂȘtes de Murdoch Du cĂŽtĂ© de chez Dave Personne n’y avait pensĂ© ! Grand Slam Le 19/20 MĂ©tĂ©o Champions de France Tout le sport Ma maison s’agrandit, se rĂ©nove MĂ©tĂ©o rĂ©gionale Zorro enquĂȘtes de Morse Thursday et son adjoint Chance filment les invitĂ©s Ă  la cĂ©rĂ©monie d’enterrement du chef de la mafia locale Harry Rose. Qui prendra sa relĂšve ?
 enquĂȘtes de Morse Avec Shaun Evans, Roger Allam. Jake et Morse sont Ă  la recherche de Tommy Cork, onze ans
 Canal + Rencontres de cinĂ©ma C MĂ©tĂ©o C JT C Le supplĂ©ment C La semaine des Guignols C L’effet papillon Zapsport Rugby Avant-match Rugby Top 14 Canal rugby club C Formula One C Canal football club 1 partie C Canal football club 2 partie C Ligue 1 CANAL+ offre les 38 journĂ©es du championnat de Ligue 1 en direct, soit deux grands matchs en direct et en exclusivitĂ© tous les week-ends et un troisiĂšme match en direct Ă  l’occasion de treize week-ends Ă©vĂ©nementiels. du dimanche prĂ©sentĂ© par Karim Bennani. Les plus grands moments de sport du week-end, magnifiĂ©s par les Ă©quipes de CANAL+. France 5 Les escapades de Petitrenaud MĂ©dias, le mag Dangers dans le ciel Le monstre du Loch Ness DĂ©collage pour l’AmĂ©rique Le Canal du Midi Les moules, reines des coquillages C politique In vivo, l’intĂ©grale Avis de sorties free un marchĂ© qui dĂ©colle de CĂ©line Bittner. 39-45, un destin qui bascule Bernard George. Sport 6 MĂ©tĂ©o Le Recherche appartement ou maison Maison Ă  vendre minutes le doc 66 minutes 66 minutes grand for- mat MĂ©tĂ©o Le Sport 6 Famille, amis, shopping, loisirs pour beaucoup, le week-end est l’occasion de se dĂ©tendre, de profiter de son temps libre mais aussi de dĂ©penser. exclusive prĂ©sentĂ© par Bernard De la VillardiĂšre. Retrouvez les 80 chaĂźnes de votre programme tĂ©lĂ© Culture Rail La Vie du Rail – 15 avril 2016 L es archives de la mĂ©tropole bordelaise ont emmĂ©nagĂ© le 11mars dans une vaste halle marchandises rĂ©novĂ©e, dont le carac- tĂšre ferroviaire a Ă©tĂ© conservĂ©. ÉdifiĂ©e en 1859 par les Magasins gĂ©nĂ©raux, la halle avait Ă©tĂ© rachetĂ©e en 1900 par la Compa- gnie du Paris-OrlĂ©ans qui avait fait Ă©difier l’une des premiĂšres gares construites en France. Depuis la disparition de celle-ci, les emprises Ă©taient laissĂ©es Ă  l’abandon et la halle fut victime d’un incendie en 2008. Mais dĂ©sormais, 18km de mĂ©moire locale À Bordeaux, la halle du PO Des archives Ă  la place des marchandises TF1 Les 12 coups de midi L’affiche du jour journal MĂ©tĂ©o Les feux de l’amour Les feux de l’amour Petits plats en Ă©quilibre Trop prĂšs d’elle 4 mariages pour 1 lune de miel Bienvenue Ă  l’hĂŽtel Money Drop MĂ©tĂ©o Le journal Deux hommes sont tuĂ©s par balle dans une chambre d’hĂŽtel. L’affaire est confiĂ©e Ă  Carrie et Al qui dĂ©couvrent que les victimes Ă©taient accompagnĂ©es d’une femme qui a pris la fuite. 2 Ă©pisodes Carrie se rend Ă  la rĂ©union des anciens Ă©lĂšves de son lycĂ©e en compagnie d’Al. Durant la soirĂ©e, un des participants, Tommy Garland, est retrouvĂ© mort. Son assassinat semble ĂȘtre liĂ© Ă  une affaire vieille de vingt deux ans. TĂ©lĂ©-mardi 19 avril France 3 Le 12/13 MĂ©tĂ©o Ă  la carte Un cas pour deux Un cas pour deux Un livre un jour Des chiffres et des lettres Harry Slam Questions pour un champion Le 19/20 MĂ©tĂ©o Tout le sport MĂ©tĂ©o rĂ©gionale Plus belle la vie d’accueil Avec Virginie Lemoine. Sans domicile fixe depuis six mois, les parents de Ludovic confient leur fils de huit ans Ă  l’ASE dans un dĂ©chirement total. C’est l’hiver, ils le reprendront aux beaux jours. 2 Ă©pisodes divan de Marc-Olivier Fogiel prĂ©sentĂ© par Marc-Olivier Fogiel. Marc Olivier Fogiel invite une personnalitĂ© issue du monde de la culture, des arts ou de la politique. Canal + Parks and recreation La nouvelle Ă©dition C The affair The affair Rencontres de cinĂ©ma C En Ă©quilibre Parks and recreation Parks and recreation L’album de la semaine C Le JT du grand journal C Le grand journal C Le petit journal C Les Guignols d’une femme de chambre de BenoĂźt Jacquot. Avec LĂ©a Seydoux, Vincent Lindon. DĂ©but du Ăšme siĂšcle, en province. TrĂšs courtisĂ©e pour sa beautĂ©, CĂ©lestine est une jeune femme de chambre nouvellement arri- vĂ©e de Paris au service de la famille Lanlaire. fog les clandestins de Bong Joon-ho. Avec Kim Yoo-seok, Park Yu-chun. France 5 La quotidienne la suite Le magazine de la santĂ© AllĂŽ docteurs Dans la peau d’un vĂ©tĂ©rinaire La route du bout du monde, de feu et de glace Dangers dans le ciel C Ă  dire ?! C dans l’air C Ă  vous C Ă  vous la suite EntrĂ©e libre mentale, quand la thĂ©rapie dĂ©rape StĂ©phanie Trastour. dans l’air prĂ©sentĂ© par Yves Calvi. Le ScĂšnes de mĂ©nages MĂ©tĂ©o A la poursuite du diamant polaire Cadeau d’adieu 5 salons qui dĂ©coiffent Chasseurs d’ap- part’ MĂ©tĂ©o Le ScĂšnes de mĂ©nages island seuls au monde jour, les femmes capturent avec beaucoup de courage le caĂŻman sur lequel elles sont tombĂ©es par hasard. island seuls au monde France 2 MĂ©tĂ©o Journal de 13 h MĂ©tĂ©o, consomag Expression directe Toute une histoire L’histoire continue Comment ça va bien ! Comment ça va bien ! Dans la peau d’un chef Joker N’oubliez pas les paroles N’oubliez pas les paroles MĂ©tĂ©o Journal de 20 h Parents mode d’emploi Alcaline, l’instant, MĂ©tĂ©o FC Lorient / Paris Saint Germain DerniĂšre Ă©tape avant le stade de France. Les Lorientais et les Parisiens s’affronteront au stade du Moustoir. Le quotidien des gendarmes de la Brigade de Seynod, qui suit le peloton d’intervention et de surveillance qui a en charge les arrestations musclĂ©es Ă  6 h du matin. Celui de la Brigade de recherches de la Compagnie d’Annecy, char- gĂ©e de toutes les enquĂȘtes difficiles en matiĂšre de criminalité  2 Ă©pisodes La Vie du Rail – 15 avril 2016 &1; Patrimoine CinĂ©ma Théùtre Radio Internet Musique sur – 17500 ouvrages, 150000 documents et 900 pĂ©riodiques – remplacent le cƓur d’un faisceau de 20km de voies. Alain Cassagnau, fondateur de La MĂ©moire ferroviaire de Bordeaux, est l’une des per- sonnes Ă  l’origine du sauvetage de cet en- trepĂŽt Ă  Ă©tages dans lequel s’engouffraient les trains. P» L’architecte FrĂ©dĂ©ric de Vyl- der a tenu Ă  conserver sur le parvis les pavĂ©s et les rails d’époque, lesquels ont un profil en double champignon typique de la com- pagnie du PO, ce qui leur confĂšre un intĂ©- rĂȘt archĂ©ologique particulier. Le plus ancien entrepĂŽt ferroviaire de Bordeaux a donc re- trouvĂ© une Ăąme. Le bruit des locos de ma- nƓuvre et des engins de transbordement est remplacĂ© par des sons plus feutrĂ©s comme le froissement des pages de milliers de livres, documents et pĂ©riodiques. AprĂšs les marchandises, les archives
 La grande halle reste un lieu de stockage. François-Xavier POINT Photos François-Xavier POINT TĂ©lĂ©-mercredi 20 avril TF1 Les 12 coups de midi L’Affiche du Jour Le journal La belle histoire Un voleur au grand coeur Petits plats en Ă©quilibre A la recherche de Mr Parfait 4 mariages pour 1 lune de miel Bienvenue Ă  l’hĂŽtel Money Drop MĂ©tĂ©o Le journal MĂ©tĂ©o C’est Canteloup anatomy Avec Ellen Pompeo, Patrick Dempsey. Meredith enchaĂźne les opĂ©rations. Pendant qu’elle opĂšre, un sĂ©isme se produit et fait trembler tout l’hĂŽpital. De nombreux patients en sont victimes. 2 Ă©pisodes shift de Martha Coolidge. Avec Eoin Macken, Jill Flint. TC et Topher sont envoyĂ©s en hĂ©licoptĂšre dans une forĂȘt oĂč un petit avion de tourisme vient de s’écraser. France 2 Journal de 13h MĂ©tĂ©o, Consomag Toute une histoire L’histoire continue Comment ça va bien ! Comment ça va bien ! Dans la peau d’un chef Joker N’oubliez pas les paroles N’oubliez pas les paroles MĂ©tĂ©o Journal de 20 h et le soldat La Martinique en 1942. Rose, jeune institutrice, est rĂ©voquĂ©e par le rĂ©gime vichyste de l’ami- ral Robert. RĂ©voltĂ©e, affamĂ©e par le blocus britannique, elle cherche Ă  partir avec les dissidents, ces jeunes rebelles qui ten- tent au pĂ©ril de leur vie, de fuir en bateau vers les Ăźles anglaises. passagĂšre prĂ©sentĂ© par FrĂ©dĂ©ric Lopez. France 3 Le 12/13 MĂ©tĂ©o Ă  la carte Un cas pour deux Cyclisme 80 Ăšme Ă©dition de la FlĂ©che Wallonne Harry Slam Questions pour un champion Le 19/20 MĂ©tĂ©o Tout le sport MĂ©tĂ©o rĂ©gionale Plus belle la vie monde de Jamy prĂ©sentĂ© par Jamy Gourmaud, Myriam Bounafaa. Du chien domestiquĂ© il y a 15 000 ans, au panda apparu rĂ©cemment dans nos zoos, certains animaux font partie de notre histoire et de notre quotidien. Ils peuplent notre imaginaire et souvent nous rendent service. Ă  conviction En ces temps de crise, quel est le vrai coĂ»t de notre diplomatie ? Exceptionnellement, le quai d’Orsay a acceptĂ© de nous ouvrir ses portes. Canal + Parks and recreation La nouvelle Ă©dition C San Andreas La semaine des Guignols C La grande aventure de maya l’abeille comedy club L’album de la semaine C Le JT du grand journal C Le grand journal C Le petit journal C Les Guignols collection papillon PAPILLON prend son envol en prime, se dĂ©ployant en grand format Ă©vĂ©nement de 90 minutes Ă  travers LA COLLECTION PAPILLON. Sur le terrain, DaphnĂ© Roulier interviewe ceux qui inventent notre futur, tandis que les reporters de la team PAPILLON partent filmer les rĂ©percussions Ă  l’autre bout du monde. 44 de Daniel Espinosa. Avec Tom Hardy. France 5 Le magazine de la santĂ© AllĂŽ docteurs Dans la peau d’un vĂ©tĂ©rinaire Visages du littoral Il Ă©tait une prairie 
 C Ă  dire ?! C dans l’air C Ă  vous C Ă  vous la suite EntrĂ©e libre tombeau perdu de ClĂ©opĂątre Le professeur Kathleen Martinez, s’est lancĂ© un dĂ©fi de taille retrouver le tombeau de l’emblĂ©matique ClĂ©opĂątre. dans l’air prĂ©sentĂ© par Yves Calvi. Modern family MĂ©tĂ©o Le ScĂšnes de mĂ©nages MĂ©tĂ©o Le pacte des sept grossesses 1/2 Le pacte des sept grossesses 2/2 Super hero family 5 salons qui dĂ©coiffent Chasseurs d’appart’ Le ScĂšnes de mĂ©nages prĂ©sentĂ© par StĂ©phane Rotenberg. sur Jamel Tout sur Jamel » est l’occasion pour le gamin de Trappes de se remĂ©morer son enfance
 VOS SOIRÉES DU 16 AVRIL AU 22 AVRIL Cold case Affaires classĂ©es Flashpoint Monte le son, le live TMC NT1 FRANCE 4 W9 D17 GULLI NRJ12 D8 ARTE Les Simpson Les Simpson Les Simpson Les Simpson Chroniques criminelles Chroniques criminelles mag. Chroniques criminelles Mag. 90’ EnquĂȘtes PrĂ©sentĂ© par Carole Rousseau Lolywood Le zap emission EnquĂȘte trĂšs spĂ©ciale mag. Chica vampiro, mortel d’ĂȘtre un vampire G cinĂ© Total wipe out made in USA Les celtes – 1/3 Les celtes – 2/3 Les celtes – 3/3 Arte concert festival Des bronzĂ©s au pĂšre noĂ«l la fille histoire du Splendid La folle histoire des Visiteurs Le super bĂȘtisier emission Le super bĂȘtisier emission La maison du bluff objectif 100 000 euros – L’hebdo Le Lorax Les rebelles de la forĂȘt 3 Teen wolf Teen wolf TMC NT1 FRANCE 4 W9 D17 GULLI NRJ12 D8 ARTE Allan Quatermain et la pierre des ancĂȘtres 1/2 Allan Quatermain et la pierre des ancĂȘtres 2/2 Meilleures ennemies Avec Anne Hathaway On a Ă©changĂ© nos mamans Les vraies Housewives SĂ©rie Les experts Miami Avec David Caruso, Emily Procter, Adam Rodriguez Lolywood Chicago Fire Amours tumultueuses tĂ©lĂ©film SOS animaux en danger SOS animaux en danger SOS animaux en danger SOS animaux en danger La maison aux esprits Gabriel GarcĂ­a MĂĄrquez Zubin Mehta Concert anniversaire
 Les bidasses s’en vont en guerre Les Charlots font l’Espagne Programmes de nuit SOS ma famille a besoin d’aide emission SOS ma famille a besoin d’aide emission On n’est plus des pigeons ! On n’est plus des pigeons ! Fanfiction, ce que l’auteur a oubliĂ© d’écrire TMC NT1 FRANCE 4 W9 D17 GULLI NRJ12 D8 ARTE Les 4 fantastiques Iron man 3 MĂ©tĂ©o Programmes de nuit Bachelor, le gentleman cĂ©libataire emission Les Vraies Housewives Les vraies Housewives Kung fu panda 2 RĂ©alisĂ© par Jennifer Yuh Pawn stars les rois des enchĂšres emission Pawn stars les rois des enchĂšres emission Peter Pan Les aventures de K9 – La lĂ©gende de l’or perdu Total wipe out made in USA Susie et les Baker Boys Sous les ponts Et le bal continue Sous la main de l’autre Le contrat Avec Morgan Freeman Seven Avec Brad Pitt Programmes de nuit Crimes en Basse Normandie Crimes dans l’Eure Crimes dans le Sud Ouest Le Peuple Miniature Une saison chez les lions Une saison chez les suricates TMC NT1 FRANCE 4 W9 D17 GULLI NRJ12 D8 ARTE Le petit nicolas Incognito Avec BĂ©nabar Les fils du vent MĂ©tĂ©o Revenge Bachelor, le gentleman cĂ©libataire Emission Le bĂȘtisier PrĂ©sentĂ© par Elsa Fayer ToutĂąnkhamon le pharaon maudit tĂ©lĂ©film ToutĂąnkhamon le pharaon maudit tĂ©lĂ©film Chica vampiro le nouveau vampire tĂ©lĂ©film Ruby, l’apprentie sorciĂšre Total wipe out made in USA Pour en finir avec la guerre des drogues A votre santĂ© ? Entretien Nouvelle star emission Le meilleur du Palmashow emission Programmes de nuit 12 rounds Avec John Cena The marine Avec John Cena PiĂšge Ă  haut risque Captain America Iron man 2 Marvel renaissance Bons plans TMC NT1 FRANCE 4 W9 D17 GULLI NRJ12 D8 ARTE Benjamin Gates et le trĂ©sor des templiers tĂ©lĂ©film tĂ©lĂ©film 7 ans de mariage Chroniques criminelles mag. Chroniques criminelles Blanche Neige et le chasseur RĂ©alisĂ© par Rupert Sanders Avec Kristen Stewart, Chris Hemsworth, Charlize Theron Paycheck Avec Ben Affleck Demolition man Avec Sylvester Stallone Un grand bĂ©bĂ© tĂ©lĂ©film L’üle aux trĂ©sors G cinĂ© Les Zinzins de l’espace The team – 1/8 sĂ©rie The team – 2/8 sĂ©rie The team – 3/8 sĂ©rie PassĂ© sous silence TPMP spĂ©cial Las Vegas emission DerriĂšre le poste emission Programmes de nuit Ensemble, c’est tout Un jour mon pĂšre viendra Avec GĂ©rard Jugnot Tellement vrai Teen wolf Gangsta Monster TMC NT1 FRANCE 4 W9 D17 GULLI NRJ12 D8 ARTE Soda EnquĂȘte d’action mag. EnquĂȘte d’action mag. EnquĂȘte d’action mag. MĂ©tĂ©o Super Nanny mag. Super Nanny mag. Pascal, le grand frĂšre SĂ©rie Les experts RĂ©alisĂ© par Allison Liddi-Brown Avec William Petersen, Marg Helgenberger, George Eads American pickers chasseurs de trĂ©sors American pickers chasseurs de trĂ©sors Foot 2 rue extrĂȘme Foot 2 rue extrĂȘme Foot 2 rue extrĂȘme Foot 2 rue extrĂȘme La route d’Istanbul tĂ©lĂ©film Les pouvoirs du cerveau Le meilleur est Ă  venir Court-circuit Laurent Gerra au ChĂątelet Les Chevaliers du Fiel OtakĂ© spectacle Programmes de nuit Smallville Smallville Femmes de loi Beur sur la ville Le chat du rabbin Bons plans 2 days in New-York TMC NT1 FRANCE 4 W9 D17 GULLI NRJ12 D8 ARTE Bus 657 tĂ©lĂ©film Vol 732 terreur en plein ciel 1/4 2/43/4 et 4/4 Appels d’urgence mag. Appels d’urgence mag. Appels d’urgence mag. Appels d’urgence mag. SĂ©rie Gotham RĂ©alisĂ© par Bill Eagles Avec Ben McKenzie, Donal Logue Black Jack tĂ©lĂ©film Icarus tĂ©lĂ©film L’instit Total wipe out made in USA Les Zinzins de l’espace Magic famille féérique Jane Eyre Avec Mia Wasikowska Libre et biĂ©lorusse En attendant la mer mag. En quĂȘte d’actualitĂ© mag. Programmes de nuit Smallville Shoot the killer tĂ©lĂ©film Braqueurs tĂ©lĂ©film Breakout SAMEDI DIMANCHE LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI JMC TĂ©lĂ©programmes 04 91 27 01 16 La Vie du Rail – 15 avril 2016 DIALOGUE L ’ñge du rĂ©seau», le vieillis- sement des infrastructures» ce sont des sujets frĂ©quemment Ă©vo- quĂ©s, en particulier dans les 3562 et 3563 de La Vie du Rail ainsi l’article relatif au dĂ©part de Jacques Rapoport et l’interview de Samuel Bonnier sur les incidents de 2015. Ils sont souvent prĂ©sen- tĂ©s comme Ă©tant Ă  l’origine de bien des difficultĂ©s du transport ferro- viaire en France. Est-ce justifiĂ©? Il est vrai que le rapport Rivier de 2005, d’ailleurs citĂ© [dans SNCF RĂ©seau. Pourquoi Rapoport a prĂ©- fĂ©rĂ© partir», n° 3562, NDLR ], qui constate un vieillissement du pa- trimoine des voies, en dĂ©duit que ce vieillissement est incontesta- blement le fruit du retard d’inves- tissements en renouvellements» Cette assertion pĂ©remptoire aurait mĂ©ritĂ© quelques dĂ©veloppements. En effet, elle fait totalement abs- traction du travail des ingĂ©nieurs et techniciens de la SNCF, qui, durant la seconde moitiĂ© du siĂšcle dernier, ont recherchĂ©, imaginĂ©, Ă©tudiĂ© et mis en Ɠuvre diverses solutions visant Ă  augmenter la durĂ©e de vie des installations, et en particulier de la voie gĂ©nĂ©rali- sation des longs rails soudĂ©s, em- ploi de traverses bĂ©ton de qua- litĂ© toujours amĂ©liorĂ©e et de durĂ©e de vie trĂšs largement supĂ©rieure aux traverses bois, choix d’at- taches plus performantes, amĂ©- lioration de la qualitĂ© de l’acier Ă  rail, mise en Ɠuvre de ballast de duretĂ© plus Ă©levĂ©e, etc.. Une du- rĂ©e de vie plus longue, cela signi- fie une frĂ©quence des renouvel- lements moins Ă©levĂ©e, un moin- dre coĂ»t de maintenance des ins- tallations objectif; et c’est aussi l’augmentation de l’ñge moyen du rĂ©seau. À noter que la durĂ©e de vie d’une voie est Ă©galement fonction du trafic qu’elle supporte, et que l’évolution du trafic durant ces der- niĂšres annĂ©es, en particulier du trafic fret le plus agressif pour la voie peut justifier, pour partie, une augmentation de l’ñge moyen du rĂ©seau. Les voies modernes posĂ©es du- rant ces derniĂšres dĂ©cennies sont conçues pour durer plus long- temps que celles qu’elles rempla- cent. Le vieillissement qui en rĂ©- sulte n’est pas forcĂ©ment synonyme de dĂ©gradation. C’est une solution qui permet de rĂ©duire le coĂ»t global de leur mainte- nance, investissements en renou- vellements compris. Jacques Genin par e-mail Le vieillissement des voies. Oui mais
 Pour la rubrique courrier des lecteurs adressez vos courriers Ă  Chantal Blandin, La Vie du Rail 11, rue de Milan 75009 Paris ou envoyez un e-mail Ă  La ligne Montluçon – Ussel reliait Paris Ă  Ussel et au Mont-Dore. Mais la relation de nuit a Ă©tĂ© supprimĂ©e. Les ralentissements, les fermetures de gares, les frĂ©quences insuffisantes et l’absence de rabattement sur les gares sauvegardĂ©es ont rendu impossibles les trajets domicile – travail 50 minutes au lieu de 25 pour aller d’Évaux-les-Bains Ă  Montluçon, 25km. Des cars ont remplacĂ© les trains en 2008 temps de parcours encore allongĂ©s, perte de confort, de sĂ©curitĂ© et de ponctualitĂ©, pas de transport des vĂ©los. La route est sinueuse, Ă©troite, soumise aux alĂ©as climatiques. Les voyageurs attendent au pied d’un poteau. La frĂ©quentation des cars, marginale, a conduit Ă  leur limitation rĂ©cente au parcours Montluçon – Auzances, sans prĂ©avis et sans information. Le trafic s’est donc reportĂ© sur la voiture, pour ceux qui en ont une et peu- vent encore la conduire. Faute de train, le territoire se paupĂ©rise. L’usine de fabrication de LED Ă  MĂ©rinchal a fermĂ©. Plus de trans- port de bois, alors qu’une gare avait Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e Ă  LĂ©trade et qu’une usine de granulĂ©s devait s’y installer elle s’est finalement implantĂ©e au bord de l’autoroute, d’oĂč un trafic supplĂ©mentaire de camions. Les stations thermales d’Évaux-les-Bains, La Bour- boule et Le Mont-Dore voient fuir les clients. Pourtant, l’investis- sement nĂ©cessaire au retour du train est minime 20millions d’euros pour maintenir les circulations, le coĂ»t d’un kilomĂštre de LGV, 40 pour moderniser la ligne. C’est bien moins que ce que dĂ©pense la rĂ©gion Limousin pour les Ă©tudes de l’hypothĂ©tique LGV Limoges – Poitiers. Jean-Louis Camus, Fnaut Limousin Le regard de la Fnaut Chaque mois, la FĂ©dĂ©ration nationale des associations d’usagers des transports Fnaut nous fait part d’une difficultĂ©, grande ou petite, rencontrĂ©e par les usagers. Un exemple de dĂ©samĂ©nagement du territoire Les voies posĂ©es ces derniĂšres dĂ©cennies sont conçues pour durer plus longtemps. Le vieillissement n’est pas forcĂ©ment synonyme de dĂ©gradation – Collectif d’accueil des solli- citeurs d’asile en Moselle M. T. Toussaint. Aide Ă  l’in- sertion des demandeurs d’asile favoriser l’intĂ©gration de de- mandeurs d’asile en intensifiant l’apprentissage de la langue française et en les prĂ©sentant Ă  l’examen du Delf DiplĂŽme d’études de la langue française, dĂ©livrĂ© par l’Éducation natio- nale. Les impliquer dans des projets culturels avec la com- pagnie Astroff. – Étoile naborienne de Saint- Avold RenĂ© Amann. ÉgalitĂ© des chances participer Ă  l’achat d’un vĂ©hicule neuf places adaptĂ© aux personnes handicapĂ©es pour les emmener Ă  leur entraĂźnement hebdoma- daire de football, aux ren- contres inter-CAT, aux ren- contres sportives valides-non valides. – La Chose publique Brigitte Perazzi. Stage théùtre et mu- sique au Sancy amener des jeunes de quartiers prioritaires Ă  construire un spectacle de A Ă  Z, aidĂ©s par trois intervenants théùtre, musique et arts plas- tiques. – La Plume de l’ArgilĂšte Bruno Bentini. Dys’trict livre-jeu Ă©laborer un livre-jeu destinĂ© Ă  des adolescents at- teints de troubles dys dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dysgra- phie, dyscalculie
. – MJC Lorraine Josiane Schaff. De Picasso Ă  MoliĂšre un atelier vidĂ©o-théùtre animĂ© par les professionnels pour crĂ©er, avec les enfants hospita- lisĂ©s Ă  l’OHS de Flavigny, un spectacle sur l’épilepsie. Pour changer le regard de la sociĂ©tĂ© sur cette maladie, un film re- tracera toute l’évolution du projet théùtral. – Secours populaire français- FĂ©dĂ©ration 54 Roland Cham- pion. JournĂ©e Ă  Paris emme- ner des jeunes issus des quar- tiers dĂ©favorisĂ©s Ă  la dĂ©couverte de Paris, les faire participer Ă  un pique-nique gĂ©ant sur le Champ de Mars, et les accom- pagner Ă  un grand concert le soir. – SociĂ©tĂ© nautique de basse Moselle-SNBM Didier Walle- rich. DĂ©couverte de la voile amener des jeunes issus de di- vers horizons Ă  pratiquer cette activitĂ© sportive mĂ©connue dans la rĂ©gion, leur inculquer les rĂšgles de sĂ©curitĂ© et de la vie en groupe, favoriser la confiance en soi grĂące Ă  ce sport. Par ailleurs, la Fondation SNCF est le mĂ©cĂšne majeur de la prĂ©- vention de l’illettrisme en France avec 1million d’euros engagĂ© chaque annĂ©e et 889 projets soutenus en sept ans. Son appel Ă  projets annuel Entre les lignes» vise deux Ă©tapes dĂ©cisives de la jeunesse la petite enfance et l’adoles- cence. L’édition 2015 a distinguĂ© 351 initiatives, parmi lesquelles les jurys rĂ©gionaux ont retenu 191 projets 89 dĂ©diĂ©s Ă  la petite enfance et 102 aux annĂ©es col- lĂšge. En Lorraine, cinq associations ont reçu l’aide de la fondation pour un total de 13000 AmitiĂ©s tsiganes pour son projet Mur d’expression, pour en faire tomber d’autres», Opal Des mots Ă  l’image, DesTasDeRaisons Chemins de vie, chemins du fer, Les Portes vives Zygomotiques et Les Pep 88 Quand les ados de l’Est vosgien crĂ©ent un livre. AgnĂšs CAPITAINE Rens. Contact AgnĂšs Capitaine, 0686120708. E-mail acapeu La Vie du Rail – 15 avril 2016 LVDR + LA VIE DES ASSOCIATIONS L’association Collectif d’accueil des solliciteurs d’asile en Moselle. Les reprĂ©sentants de la SociĂ©tĂ© nautique de basse Moselle. Photos AgnĂšs CAPITAINE LVDR + LA VIE DES ASSOCIATIONS La Vie du Rail – 15 avril 2016 Francis Joulliac survenu le 29 juin 2015 Ă  l’ñge de 89 ans. Il Ă©tait entrĂ© Ă  la SNCF dans la filiĂšre MatĂ©riel, comme apprenti au dĂ©pĂŽt de la gare de NĂźmes. NommĂ© moniteur-Ă©lectricien, il devient instructeur au Centre d’apprentissage puis directeur. À la disparition de cette structure, il rejoint les ateliers du matĂ©riel d’Avignon puis NĂźmes. Il sera ensuite instructeur Ă  l’École rĂ©gionale de BĂ©ziers, avant d’ĂȘtre affectĂ© Ă  la Division du matĂ©riel de la direction rĂ©gionale Languedoc- Roussillon de Montpellier. Il a fait valoir ses droits Ă  la retraite en 1981. Michel Brouillet Gaston Dumont survenu dĂ©but dĂ©cembre 2015 Ă  l’ñge de 95ans. Sous- chef de gare Ă  Lyon-GuillotiĂšre il a Ă©tĂ© responsable rĂ©gional de la CGT, expert de la rĂ©glementation sociale au service des cheminots et de leurs familles. Jean Ladret est dĂ©cĂ©dĂ© le 31janvier Ă  l’ñge de 85 ans. Il a dĂ©butĂ© Ă  la SNCF en 1952, comme homme en gare d’Avignon. AprĂšs un court sĂ©jour dans les gares de Monteux et de Pernes, il est mutĂ© au bureau marchandises d’Orange en 1958. Successivement commis, commis principal et sous-chef de bureau, il a fait valoir ses droits Ă  la retraite en 1985, avec le grade d’agent commercial principal spĂ©cialisĂ© fret. De 1990 Ă  2012, il a Ă©tĂ© secrĂ©taire de la section d’Orange de la FGRCF. Ses obsĂšques ont Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©es au crĂ©matorium du Coudoulet Ă  Orange. AndrĂ© Pauc CARNET ILS NOUS ONT QUITTÉS La Vie du Rail adresse ses sincĂšres condolĂ©ances aux familles et aux amis des agents disparus. Nous apprenons avec retard les dĂ©cĂšs de Jean-Claude Petit survenu le 25dĂ©cembre Ă  l’ñge de 85 ans. En 1948, il est embauchĂ© Ă  la gare de Nancy au service des bagages. AffectĂ© ensuite aux billets voyageurs puis au Service comptabilitĂ© dit la taxe» il rejoint Saint-DiĂ© comme chef de bureau. En 1987, il a fait valoir ses droits Ă  la retraite comme adjoint au directeur du siĂšge du Sernam Ă  Nancy. Pendant 40 annĂ©es, il a Ă©tĂ© le prĂ©sident de la section de Nancy de l’Orphelinat des chemins de fer. PassionnĂ© de philatĂ©lie, il a animĂ© la section cheminote de Nancy ainsi que le foyer rural de BouxiĂšres-aux-Dames. Toute sa vie, il a peint la nature et les paysages et faisait encore rĂ©cemment partie du club de peinture local. Il Ă©tait Ă©galement le responsable de quartier de la FĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale des retraitĂ©s des chemins de fer FGRCF. Ses obsĂšques ont Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©es le 30 dĂ©cembre en l’église de BouxiĂšres-aux-Dames. Yvette TrĂ©buchet Q uand je serai mort, on dira du bien de moi.» Ainsi parlait le poĂšte français et auteur de chansons Bernard Dimey 1931-1981, enfant de Mont- martre et de Paris ci-contre Le 19avril, Simone HĂ©rault, la voix» des gares de la SNCF ci-dessous , et Lire autrement rendront hommage Ă  celui que l’on surnommait l’Ogre de Montmartre» . Ber- nard Dimey a Ă©crit ses premiers poĂšmes dĂšs l’adolescence. Ins- tallĂ© Ă  Paris sur la butte Mont- martre Ă  l’ñge de 25ans, il nouera des liens avec des ar- tistes qui deviendront ses amis et interprĂštes Mouloudji Une soirĂ©e au Gerpil , Charles Azna- vour La Salle et la Terrasse D’autres grands noms de la chanson française chanteront ses textes empreints de poĂ©sie Henri Salvador Syracuse , Ju- liette GrĂ©co Dimitri , Jean Fer- rat La Cervelle , Serge Reggiani Il ne faudra jamais , Les FrĂšres Jacques Madame la Marquise a dit ou encore Zizi Jeanmaire Mon truc en plume 
 À Mont- martre, il existe une rue Ber- nard-Dimey, ainsi qu’à Nogent- en-Bassigny, sa ville natale. Le 19avril Ă  19h15. L’EntrepĂŽt-La Galerie, 7-9, rue Francis-de-PressensĂ©, 75014 Paris. TĂ©l. 0145400750 libre participation. Au bonheur de l’Ogre de Montmartre avec Lire autrement La FĂȘte de la vapeur PHOTOS DR Le Crotoy, Noyelles-sur-Mer, Saint-Valery-sur-Somme, Cayeux-sur-Mer
 En Picardie, le Chemin de fer de la baie de Somme accueillera la FĂȘte de la vapeur les 15, 16 et 17avril. Pour cette 10 Ă©dition, environ 25000 visiteurs sont attendus. Au pro- gramme des locomotives Ă  va- peur, bien sĂ»r, parmi lesquelles une 230 D 9 de 1909, une 231 K 8 de 1912 et une Decauville de 1916, de nombreux autres matĂ©- riels venus de toute l’Europe, de l’insolite avec une authentique U ne seule initiation Ă  la pra- tique de l’aviron de mer, au centre aĂ©rĂ© d’Hendaye, a suffi Ă  Jessica Berra, alors dans sa douziĂšme annĂ©e, pour qu’elle la transforme en passion pĂ©renne. Elle la porte mainte- nant au plus haut niveau. À 27 ans, ses terrains de jeu s’appel- lent dĂ©sormais Hendaye, Arca- chon, Saint-Malo ou La Ciotat. La premiĂšre qualitĂ© d’une ra- meuse en mer est l’adaptation. Il lui a fallu de longues heures de travail technique sur tous les types de mers possibles pour atteindre aujourd’hui les som- mets. Entre l’aviron d’eau douce et d’eau de mer, explique Jessica, il y a quelques diffĂ©rences. Le ca- noĂ« de mer est plus lourd et plus large, non Ă©quipĂ© de ceinture d’étanchĂ©itĂ©, mais il est insub- mersible. Le virement des bouĂ©es sur le parcours balisĂ© n’est pas toujours simple car il faut gĂ©rer les conditions climatiques de mer avec des vents, des courants par- fois violents et de fortes vagues. Il faut ĂȘtre efficace en toutes cir- constances sur 6km, la distance rĂ©fĂ©rence pour cette discipline sportive.» L’athlĂšte, licenciĂ©e au club d’avi- ron d’Hendaye Endaika», dont elle est aussi la prĂ©sidente, a Ă©tĂ© sacrĂ©e championne du monde d’aviron de mer en solo, en 2014 Ă  Thessalonique GrĂšce. En 2015, elle a rem- portĂ© le titre de championne de France Ă  l’üle de RĂ© et Ă  nou- veau celui de championne du monde Ă  Lima PĂ©rou. Dans la vie, Jessica est conseil- lĂšre en sĂ©curitĂ© du personnel Ă  l’Établissement exploitation voyage EEV Ă  la direction rĂ©- gionale SNCF de Bordeaux oĂč elle travaille pour la prĂ©vention des risques professionnels. L’hendayaise a commencĂ© sa carriĂšre de cheminote en 2007 Ă  Bayonne par trois annĂ©es d’al- ternance DUT, sanctionnĂ©es par une licence en HygiĂšne, SĂ©- curitĂ©, Environnement, et par des remplacements de postes en CDD Ă  Bordeaux, jusqu’à son embauche en CDI en mars Le soir, aprĂšs son travail, Jes- sica s’impose un entraĂźnement d’athlĂšte de haut niveau dans le port de la Lune. C’est lĂ  qu’elle peaufine sa forme phy- sique. Le vendredi soir, sitĂŽt ar- rivĂ©e au Pays basque, elle prend les rames jusqu’au coucher du soleil. Cette annĂ©e, outre les nom- breuses rĂ©gates auxquelles elle participe, elle remettra ses ti- tres en jeu. Celui de cham- pionne de France les 14 et 15octobre Ă  Menton et celui de championne du monde Ă  Monaco les 21 et 22octobre Bernard CHUBILLEAU Aviron de mer. Jessica Berra rame sur le haut de la vague Lors de la rĂ©union du comitĂ© directeur de l’As- sociation sportive des cheminots de Metz ASCM, Pierre Turon, le prĂ©sident, et Fran- çois Abel, prĂ©sident de l’Omnisport des che- minots mĂ©daillĂ© d’or Jeunesse et Sport, ont remis Ă  six bĂ©nĂ©voles la mĂ©daille de la Jeu- nesse, des Sports et de l’Engagement asso- ciatif, en rĂ©compense de leurs engagements et services rendus. MĂ©daillĂ©e d’argent Marie Pierre Pleiss, prĂ©- sidente de la section du tir Ă  l’arc. MĂ©daillĂ©s de bronze Marc Bertrand, prĂ©si- dent section de badminton; Christian Har- nois, membre du comitĂ© section badminton; Alain Philippi, vice-prĂ©sident ASCM; Didier Malvaux, prĂ©sident section musculation-hal- tĂ©rophilie ; Robert Oliger, prĂ©sident section VTT. Remise de mĂ©dailles Ă  l’ASCM Moins connu que l’aviron en bassin, l’aviron de mer nĂ©cessite une capacitĂ© d’adaptation aux Ă©lĂ©ments vagues, clapot, courants
 s’avĂ©rant aussi importante que la technique. Jessica Berra, cheminote Ă  Bordeaux, maĂźtrise tout cela Ă  la perfection et est devenue championne du monde de la discipline. De gauche Ă  droite Marc Bertrand, Marie- Pierre Pleiss, Robert Oliger, Alain Philippi, Didier Malvaux, Christian Harnois. De gauche Ă  droite, SĂ©lĂšne Gigliobianco Italie mĂ©daille d’ar- gent, Jessica Berra France mĂ©- daille d’or et StĂ©phanie Chantry France mĂ©daille de bronze. Photos DR La Vie du Rail – 15 avril 2016 SPORT SSRMPE MEREDEFAMILLE HEPSALAGOU CIMETIEREDT ENLACASGRENU AARAUNEREA SLCLPEELPH PSEUDOSAVEN SECRETAVINE BELLEFILLEUS ILASINEHAA RATAEROCLUB DURAINNUFEE SAINTBERNARD La Vie du Rail – 15 avril 2016 Les mots flĂ©chĂ©s de Michel Baudoin JEUX ! »$%& ! » $**& » ! » ! » » » » » » +&,-

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 den-party. Absence de couleur. VII. Mesure chinoise. Canton suisse. VIII. Entouras d’un cordage. IX. Compliments! DivinitĂ© marine. X. Arbris- seau. Mange-t-on bien dans cette ville? VERTICALEMENT 1. Qui ne sont plus d’accord. 2. DĂ©saccord des jeunes. 3. N’est pas d’accord. Étain. Queue d’avion. 4. Grecque inversĂ©e. Vieille barque Ă  voiles. 5. Il a une bonne des- cente vers l’estomac. 6. Ville de CorrĂšze. Joue au Sioux. 7. Ville du BrĂ©sil. 8. Met les boules. Lieu de repos. 9. Des chemins de fer. Plus en musique. NĂ©gation. 10. RĂ©pĂ©ter. Grande folle? Les mots croisĂ©s 12345678910 VII VIII Un coup d’Ɠil dans le rĂ©tro
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 puis retour vers Paris- Nord via Londres. Rens., tarifs et inscription Facs, BP 20292, 75463 Paris Cedex10. TĂ©l. 0140383907, 11, rue de Milan, 75009 Paris. TĂ©l. 0149701200. Fax 0148743798. PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION, DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Vincent Lalu DIRECTRICE GÉNÉRALE ADJOINTE Delphine ChĂȘne Assistante de la direction Clarinda Jorge 0149701211 PRÉSIDENT D’HONNEUR Pierre Lubek RÉDACTION 0149701239 François Dumont, directeur de la rĂ©daction Chantal Blandin, rĂ©dactrice en chef Philippe HĂ©rissĂ©, rĂ©dacteur en chef adjoint Anne Jeantet-Leclerc, chef de rubrique santĂ©, associations Samuel Delziani, Patrick Laval, rĂ©dacteurs RÉALISATION Agathe Paumier, rĂ©dactrice en chef adjointe Ă©dition Marie-Laure Le Fessant, secrĂ©taire de rĂ©daction Sylviane Frot, service photo Yvan Daviddi, directeur artistique JosĂ© Delattre, rĂ©dacteur graphiste INTERNET Pierre Lalu, community manager Venice Affre, rĂ©dactrice SERVICE TECHNIQUE informatique et production Robin Loison, directeur, Ali Dahmani, informatique ABONNEMENTS 0149701220 Directrice de la diffusion MichĂšle Marcaillou Service abonnements 11, rue de Milan – 75440 Paris Cedex 09 abonnement Assistante commerciale ValĂ©rie Grouard BOUTIQUE0143878937 Directrice commerciale et marketing Victoria Irizar 0149701248. Responsable des Ă©ditions Georges Rambaldi 0145 26 66 79. ADMINISTRATION0149701211 Directrice administrative et financiĂšre MichĂšle Marcaillou ComptabilitĂ© FrĂ©dĂ©ric Dupont PUBLICITÉ 0149701205 TĂ©lĂ©copie 0149701269 E-mail publicite Direction commerciale – Directeur de publicitĂ© Patrick Muzolf 0153807405 – Chef de publicitĂ© Nicolas Demongeot 0149707313 Petites annonces FrĂ©dĂ©ric Dupont 0149701208 Assistante technique Marie-Line Renaud 0149707303 La Vie du Rail NumĂ©ro de commission paritaire 0919 T 82125. ISSN 0042 – 5478 Tarif d’abonnement pour 52 numĂ©ros +accĂšs illimitĂ© au site Impression Couverture Roto Color, cahier intĂ©rieur Roto Aisne. Pages TV TV Presse. Journal publiĂ© par les Éditions La Vie du Rail SociĂ©tĂ© anonyme au capital de 2043198euros Principaux actionnaires VLA, Le Monde Ouest-France DurĂ©e de la sociĂ©tĂ© 99 ans. – RCS Paris B334130127 – ISSN 0042-5478 – DĂ©pĂŽt lĂ©gal Ă  parution. SiĂšge 11, rue de Milan, 75440 Paris Cedex 09. La Vie du Rail dĂ©cline toute responsabilitĂ© quant aux documents qui lui sont soumis, insĂ©rĂ©s ou non, ils ne sont jamais rendus. L’Amitram fĂȘte ses 20 ans AprĂšs les dĂ©boires de vol de catĂ©naire en2014 et2015, l’Amitram va enfin fĂȘter les 20 annĂ©es d’existence de la seule ligne de tramway Ă©lectrique touristique de Fran- ce, entre Marquette-lez-Lille et Wambrechies Nord, le dimanche 24avril Ă  partir de 14h. Au programme, circulation de tramways de1910 et1926 ELRT et 1921 NeuchĂątel avec remorque, prĂ©sentation de vĂ©hicules techniques, dĂ©filĂ© de manne- quins d’uniformes de traminots et agents du mĂ©tro, stands de spĂ©cialitĂ©s culinaires rĂ©gionales, circuit vapeur, simulateur de conduite et autres animations. Rens. 0328388421. contact page copyright Copyright © 2016 par FV Éditions Image de la Couverture Yomare ISBN 979-10-299-0315-1 Tous droits rĂ©servĂ©s HISTOIRE DU MOYEN-ÂGE par Leconte de LisleÂč Jean Marras — 1876 — CINQUIÈME SIÈCLE. L’histoire du Moyen-Âge s’ouvre en rĂ©alitĂ© par la victoire du christianisme et par la translation du siĂšge impĂ©rial Ă  Byzance ; elle finit, avec le xve siĂšcle, Ă  la renaissance intellectuelle de l’Occident. Les causes de la longue dĂ©cadence de l’empire romain sont bien connues. Le cĂ©sarisme dĂ©mocratique avait abouti au despotisme militaire ; l’avilissement du sĂ©nat et l’anarchie des lĂ©gions entraĂźnĂšrent la ruine commune. À l’unitĂ© du corps politique, dĂ©jĂ  Ă©branlĂ©e par la division du pouvoir, sous DioclĂ©tien, succĂ©da le dĂ©chirement dĂ©finitif de l’Orient et de l’Occident. Constantin fut le vrai destructeur du monde romain. En abandonnant Rome, en rappelant, au profit du pouvoir absolu, les armĂ©es qui protĂ©geaient les frontiĂšres, il livra l’empire aux Barbares ; en proclamant la nouvelle loi religieuse, il tua la civilisation antique. Les institutions de la vieille patrie, dit Chateaubriand, mouraient avec le vieux culte. » Douze siĂšcles suivirent, pleins de vastes mouvements de peuples, de chocs de races, de sanglantes querelles religieuses, de supplices, de pestes, de famines, mais aussi de grands et nobles efforts intellectuels, politiques et sociaux. Il est convenu que cette pĂ©riode historique date de la mort de ThĂ©odose, en 395, Ă©poque oĂč l’empire fut partagĂ© entre ses deux fils, Arcadius et Honorius. Cependant, il est nĂ©cessaire, avant d’entreprendre le rĂ©cit synchronique des Ă©vĂ©nements, siĂšcle par siĂšcle, de constater qu’une nouvelle forme d’administration, un nouveau systĂšme de politique et de gouvernement avaient dĂšs lors profondĂ©ment modifiĂ© le monde romain. Sous Constantin, le despotisme asiatique succĂ©da au despotisme militaire et produisit, ce qui semblait impossible, une recrudescence de bassesse et de servilitĂ©. La passion effrĂ©nĂ©e du luxe et des titres honorifiques Ă©touffa les derniers instincts de l’honnĂȘtetĂ© publique ; une superstition lĂąche et stupide remplaça souvent l’audace hĂ©roĂŻque des premiers chrĂ©tiens. Le sĂ©nat de Constantinople ne rappelait mĂȘme pas le sĂ©nat romain, assez avili pourtant depuis TibĂšre. Consuls et prĂ©teurs Ă©taient devenus des fonctionnaires de parade, dont les attributions s’étendaient Ă  peine au droit de rĂ©gler la cĂ©lĂ©bration des jeux. Les serviteurs actifs de l’Empire formaient une interminable hiĂ©rarchie, Ă  la tĂȘte de laquelle se plaçaient les sept grands officiers de la Cour le comte de la chambre sacrĂ©e ou grand Chambellan ; le maĂźtre des Offices, sorte de ministre d’État qui dirigeait toute la maison impĂ©riale, les arsenaux, les postes et la police composĂ©e de dix mille agents ; le Questeur du Palais, chargĂ© de la rĂ©daction des dĂ©crets ; le comte des Largesses sacrĂ©es, ministre des Finances, de qui relevait l’administration fiscale ; le comte du Domaine privĂ©, chef des agents domaniaux, nommĂ©s Procuratores et Rationales ; le comte de la Cavalerie domestique et le comte de l’Infanterie domestique, ayant sous leurs ordres trois mille cinq cents hommes recrutĂ©s surtout parmi les ArmĂ©niens. Au-dessous de ces hauts dignitaires venait la foule des parasites de Cour, pages, huissiers, espions, eunuques et cochers du cirque. L’Empire Ă©tait divisĂ© en quatre prĂ©fectures Orient, Illyrie, Italie et Gaule. Quatre prĂ©fets du PrĂ©toire, auxquels on avait retirĂ© les attributions militaires, exerçaient le pouvoir civil dans les prĂ©fectures, organisation Ă©bauchĂ©e dĂ©jĂ  par DioclĂ©tien et rĂ©gularisĂ©e par Constantin. Les quatre prĂ©fectures comprenaient treize diocĂšses et cent dix-sept provinces, Rome et Constantinople formant chacune un diocĂšse particulier. La prĂ©fecture d’Orient se subdivisait en diocĂšses d’Orient d’Égypte, de Pont, de Thrace, en vicariat d’Asie et en proconsulat d’Asie ; celle d’Illyrie, en diocĂšses de Dacie et de MacĂ©doine ; celle d’Italie, en diocĂšses d’Illyrie occidentale et d’Afrique occidentale ; celle des Gaules, en diocĂšses d’Espagne, de Gaule et de Bretagne. Un nombreux personnel d’administrateurs, distribuĂ© en une savante hiĂ©rarchie, fut interposĂ© entre le peuple et l’empereur dont la volontĂ©, transmise par les ministres aux prĂ©fets du PrĂ©toire, passa de ceux-ci aux prĂ©sidents de diocĂšses, pour descendre par les gouverneurs de provinces jusqu’aux citĂ©s. Toutes les charges gouvernementales donnaient Ă  ceux qui en Ă©taient investis des titres de noblesse personnelle et intransmissible. Ministres et prĂ©fets se nommaient les Illustres ; Proconsuls, Vicaires, Comtes et Ducs Ă©taient Spectabiles ; Consulaires, Correcteurs et PrĂ©sidents Ă©taient Clarissimi. Il y eut aussi des Perfectissimi et des Egregii. Les princes de la maison impĂ©riale avaient le titre de Nobilissimi. La hiĂ©rarchie militaire commençait par le MaĂźtre de la cavalerie et le MaĂźtre de l’infanterie, fonctions qui furent doublĂ©es aprĂšs le partage de l’Empire. Sous leurs ordres venaient les Comtes militaires et les Ducs qui, seuls, disposaient des troupes dans leurs dĂ©partements respectifs. L’armĂ©e, en grande partie, n’était composĂ©e que de Barbares. Ces corps mercenaires, Ă©chelonnĂ©s le long des frontiĂšres, devaient promptement devenir dangereux. RĂ©duites de six mille hommes Ă  quinze cents, les lĂ©gions tenaient garnison dans les villes de l’intĂ©rieur et ne pouvaient plus inspirer Ă  leurs chefs ces ambitieux Ă©garements qui avaient produit tant d’usurpations et de crimes. D’ailleurs, marquĂ©s comme des forçats, jaloux uniquement des avantages accordĂ©s aux Palatins, garde particuliĂšre de l’Empereur, dĂ©gradĂ©s de toute façon, les soldats romains avaient perdu jusqu’au sentiment de la patrie. Cette double hiĂ©rarchie, cette multitude de fonctionnaires subalternes augmentaient la pompe de la cour en Ă©puisant l’État obligĂ© de demander chaque jour davantage Ă  l’impĂŽt, tandis que la misĂšre gĂ©nĂ©rale Ă©tait telle qu’on renonçait Ă  se donner une famille. La plus odieuse des impositions Ă©tait l’impĂŽt personnel, capitatio. Pour l’impĂŽt foncier, la somme due par chaque province Ă©tait dĂ©terminĂ©e d’aprĂšs un cadastre rĂ©visĂ© tous les quinze ans Indictio. Établie peut-ĂȘtre en 312 par Constantin, cette pĂ©riode quindĂ©cennale est le Cycle des Indictions. Il y avait Ă©galement la Capitatio plebeia que subissaient les artisans, les journaliers, les colons et les esclaves dont la taxe Ă©tait payĂ©e par les maĂźtres. L’Aurum lustrale, la Lustralis collatio ou le Chrysargyre, Ă©taient levĂ©s sur le commerce et l’industrie, avec une rigueur Ă  laquelle les plus pauvres ne pouvaient se soustraire. Si l’on ajoute Ă  ces impĂŽts gĂ©nĂ©raux les droits Ă©normes sur les ventes aux enchĂšres, les hĂ©ritages, les affranchissements, les obligations vexatoires d’hĂ©berger les soldats et les magistrats en mission, d’entretenir les voies publiques, etc., on s’explique la guerre pleine de ruses et de violences que se faisaient les contribuables et les agents fiscaux. Les domaines de l’Empereur Ă©taient naturellement exempts de toute taxe et l’Église avait obtenu le mĂȘme privilĂšge. Cette prĂ©rogative s’étendait d’ailleurs Ă  la plupart des classes riches, de sorte que les charges budgĂ©taires pesaient entiĂšrement sur la bourgeoisie urbaine. Les corporations, formĂ©es depuis Alexandre SĂ©vĂšre par les artisans des villes, Ă©taient devenues des prisons d’oĂč le gouvernement leur dĂ©fendait de sortir, afin de forcer les citoyens au travail et d’arrĂȘter la dĂ©croissance de la production. Les petits propriĂ©taires des campagnes, ruinĂ©s par les guerres incessantes ou dĂ©pouillĂ©s par les grands, Ă©taient contraints de se faire colons du riche, se trouvaient enchaĂźnĂ©s Ă  la terre et perdaient, sinon le titre, du moins les droits de l’homme libre. Cet abaissement moral et matĂ©riel inspira le dĂ©goĂ»t du travail, et la population diminua dans de telles proportions qu’il fallut repeupler des provinces dĂ©sertes avec des colonies de Barbares. C’est ainsi que les progrĂšs du despotisme impĂ©rial eurent bientĂŽt dĂ©truit les derniĂšres institutions libres qui subsistaient dans le rĂ©gime municipal. À l’image de Rome, chaque ville, en effet, possĂ©dait une sorte de sĂ©nat, nommĂ© Curie, composĂ© de propriĂ©taires ayant au moins vingt-cinq arpents. Ceux-ci se nommaient Curiales. C’était parmi eux qu’on choisissait les DĂ©curions, ou membres spĂ©ciaux de la Curie. À leur tĂȘte se trouvaient les Duumvirs, dont l’autoritĂ© n’était qu’annuelle et dont les attributions consistaient dans la prĂ©sidence du conseil, l’administration gĂ©nĂ©rale des affaires de la citĂ©, le maintien de l’ordre, etc. Mais quand, pour satisfaire les besoins d’un luxe insatiable et pour acheter la fidĂ©litĂ© toujours douteuse des armĂ©es, les Empereurs furent obligĂ©s de multiplier les impĂŽts, la situation des Curiales devint intolĂ©rable. C’étaient eux qui, en qualitĂ© d’administrateurs des revenus et des intĂ©rĂȘts des municipes, percevaient les impĂŽts publics sous la responsabilitĂ© de leurs biens propres. Or, la contribution fonciĂšre, de plus en plus lourde, ayant entraĂźnĂ© l’abandon d’une grande partie des terres, le fisc prit le parti de reporter sur les champs fertiles la taxe des champs non cultivĂ©s. DĂšs lors, les Curiales, certains de la ruine, tentĂšrent par tous les moyens de se soustraire Ă  leurs fonctions, soit en s’incorporant dans le clergĂ©, dans l’armĂ©e, soit en s’expatriant chez les Barbares. De son cĂŽtĂ©, peu disposĂ© Ă  se passer de ses contribuables et des garants de ses revenus, l’État prit pour les retenir les mesures les plus oppressives. On alla jusqu’à punir de mort celui qui donnait asile Ă  un membre de la Curie se dĂ©robant Ă  sa magistrature. Les juifs et les hĂ©rĂ©tiques furent admis Ă  cette charge et on finit par condamner les criminels Ă  devenir Curiales ; mais tous les efforts de l’autoritĂ© ne parvinrent qu’à enchaĂźner un petit nombre de citoyens vouĂ©s Ă  la misĂšre et au dĂ©sespoir. Pendant que la libertĂ© individuelle cessait d’exister dans la classe moyenne, le sort des esclaves tendait Ă  s’amĂ©liorer. GrĂące Ă  l’influence du christianisme et de la philosophie stoĂŻcienne, les lois sur l’esclavage s’étaient modifiĂ©es. Le christianisme naissant se montra plein de sollicitude pour l’esclave MaĂźtres, traitez bien vos esclaves, disait saint Paul, vous souvenant que vous avez dans le ciel un Seigneur qui est votre maĂźtre et le leur, et qui ne distingue point entre les hommes. » Depuis Antonin, les maĂźtres n’avaient plus droit de vie et de mort sur leurs esclaves. Peu aprĂšs, on autorisa ceux-ci Ă  disposer en partie de leur pĂ©cule. Enfin, attachĂ© indissolublement Ă  une terre dĂ©terminĂ©e, l’esclave ne put ĂȘtre vendu au loin, ni sĂ©parĂ© lĂ©galement de sa famille. Cette nouvelle condition, connue sous le nom de servage, fut subie pendant le Moyen-Âge et plus tard par tous les habitants des campagnes. Le monde antique s’écroulait, et le christianisme, chaque jour plus puissant, hĂątait sa ruine. Bien que protĂ©gĂ©e par le trĂŽne impĂ©rial, l’Église ne s’intĂ©ressait pas au salut de l’Empire. N’ayant point de patrie, elle ne redoutait pas l’invasion Ă©trangĂšre. Les Barbares pouvaient venir, car les Burgundes Ă©taient convertis Ă  l’Évangile, et l’évĂȘque arien Ulphilas traduisait la Bible chez les Goths de la Dacie. DĂ©jĂ , Ă  la fin du ive siĂšcle, les hordes asiatiques s’étaient Ă©branlĂ©es, et les peuples germains, poussĂ©s par les Slaves et les Huns, se pressaient sur les frontiĂšres SuĂšves, Alamans, Bavarois au midi, entre le Mein et le lac de Constance ; Marcomans, Quades, Hermundures, HĂ©rules et la grande nation des Goths au bord du Danube ; Ă  l’ouest, le long du Rhin, la confĂ©dĂ©ration des Franks, Saliens, Ripuaires, Sicambres, BructĂšres, Cattes, etc., au nord, entre le lac FlĂ©vo et l’embouchure de l’Ems, les Frisons, reste des Bataves ; plus Ă  l’est, Vandales, Burgundes, Rugiens, Longobards ; entre l’Elbe et l’Eider, les Angles et les Saxons. Le gĂ©nie de ces peuples barbares Ă©tait bien diffĂ©rent de celui du monde romain. Belliqueux, fiers, amoureux d’aventures, les Germains dĂ©testaient la discipline et la servitude. MalgrĂ© leur caractĂšre guerrier, ils donnaient Ă  la libertĂ© individuelle la prééminence la plus absolue. À l’ñge de quinze ans, les enfants acquĂ©raient dans une assemblĂ©e publique le droit de marcher armĂ©s ; Ă  vingt-cinq ans, ils cessaient d’ĂȘtre soumis Ă  l’autoritĂ© paternelle, se mariaient et devenaient chefs de famille. DĂšs qu’il atteignait l’ñge oĂč les forces faiblissent, le pĂšre transmettait Ă  son fils aĂźnĂ© le pouvoir familial et se tuait souvent, afin d’entrer dans le Walhalla fermĂ© pour ceux qui mouraient dans leur lit. Dans ces sociĂ©tĂ©s dĂ©mocratiques, la puissance tant lĂ©gislative qu’exĂ©cutive, rĂ©sidait dans l’assemblĂ©e des propriĂ©taires fonciers des communes qui dĂ©cidait de la guerre et de toutes les mesures d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. L’existence d’une antique noblesse, dĂ©pourvue de privilĂšges politiques, ne modifiait en rien cette organisation sociale, et ce ne fut qu’aprĂšs l’initiation aux idĂ©es romaines et bibliques que la royautĂ© acquit plus d’éclat extĂ©rieur et de pouvoir intĂ©rieur. Quand il s’agissait de repousser une invasion, la nation entiĂšre se levait. Faute de fer, les grandes lances et les grandes Ă©pĂ©es Ă©taient rares ; les cuirasses plus encore. Quelques chefs portaient seuls des casques. Presque toujours la tĂȘte restait nue et le corps n’était protĂ©gĂ© que par des branchages entrelacĂ©s. L’arme principale Ă©tait la framĂ©e consistant en une hampe garnie d’un morceau de fer Ă©troit, court, effilĂ©, Ă©galement propre Ă  frapper d’estoc, de taille et de jet. Habiles Ă  guider les chevaux sans selle ni Ă©triers, les cavaliers attaquaient souvent mĂȘlĂ©s Ă  l’infanterie. On allait au combat au bruit rauque des cornets, au fracas des boucliers heurtĂ©s, au rythme d’un chant de guerre, aux retentissantes clameurs des femmes et des enfants. Les Germains pratiquaient l’agriculture sur une assez vaste Ă©chelle, et si les Romains avaient Ă  cet Ă©gard une opinion contraire, c’est qu’ils jugeaient uniquement au point de vue de la culture savante et perfectionnĂ©e de l’Italie. On donnait, il est vrai, peu de soins aux prairies et aux jardins ; mais la vaste Ă©tendue du territoire permettait de nourrir sans peine d’immenses troupeaux. Les pĂąturages, les pacages, les forĂȘts Ă©taient le plus souvent la propriĂ©tĂ© collective d’un ou de plusieurs villages. Quant aux terres arables, du moins pour les bourgades circonscrites, on rĂ©partissait, chaque annĂ©e, entre les divers membres de la commune et suivant leurs droits respectifs, l’étendue de terrain que chacun d’eux Ă©tait tenu de cultiver. Il n’existait pas de villes dans l’ancienne Germanie ; on n’y rencontrait que des bourgades de deux catĂ©gories celles qu’enveloppait une enceinte, oĂč les habitations se trouvaient agglomĂ©rĂ©es, et celles de culture, composĂ©es de mĂ©tairies isolĂ©es. Bien que toujours placĂ©es sous la tutelle de l’homme, les femmes Ă©taient entourĂ©es de soins et de respect. D’ailleurs, les mƓurs de la famille Ă©taient sĂ©vĂšres, la fidĂ©litĂ© conjugale Ă©tait strictement observĂ©e et l’on ne trouvait d’exemple de polygamie que parmi les chefs, dĂ©sireux de se crĂ©er ainsi des alliances puissantes. VĂȘtues Ă  peu prĂšs comme les hommes, les femmes prĂ©sidaient aux soins intĂ©rieurs de la maison. Elles offraient aux convives la biĂšre, l’hydromel ou le vin dans la corne de buffle incrustĂ©e d’ornements d’argent. Ces festins donnaient lieu Ă  de bruyantes rĂ©jouissances oĂč s’exaltait la violence de ces hommes de guerre. Ils s’y plaisaient Ă  boire jusqu’à l’ivresse, Ă  jouer jusqu’à leurs femmes, leurs enfants et leur propre personne, et ils terminaient frĂ©quemment la fĂȘte par des mĂȘlĂ©es sanglantes. Les idĂ©es religieuses de ces peuples, produit d’une cosmogonie orientale, s’étaient modifiĂ©es selon les temps et les races. Les dieux de cette mythologie, considĂ©rĂ©s comme rĂ©gulateurs de l’univers, non comme crĂ©ateurs, ne furent d’abord que des personnifications des forces de la nature. DĂ©pouillĂ©s peu Ă  peu de leur puretĂ© originelle, ils envahirent le monde moral, et devinrent l’objet d’une vĂ©nĂ©ration profonde. Ces dieux, d’origine scandinave, Ă©taient Wuotan ou Wodden, l’Odin du nord, pĂšre du temps, suprĂȘme distributeur de la victoire dont les Walkyries Ă©taient les messagĂšres ; Tion le Tyr du nord, le dieu des combats ; Fro Freyr, le dieu de la paix ; Donar Thor, le protecteur de l’agriculture et de la famille ; l’antique dieu du feu, Loki ou Phol, adorĂ© surtout chez les Frisons ; Freia Frigga, l’épouse de Wuotan, la souveraine dĂ©esse qui prĂ©side aux mariages ; Frouwa Freyja, l’épouse de Fro, dĂ©esse de l’amour dont le char Ă©tait attelĂ© de chats et Ă  qui appartenait la moitiĂ© des guerriers tuĂ©s dans les combats, dĂšs leur arrivĂ©e dans le Walhalla, sĂ©jour des hĂ©ros. En face du bois merveilleux nommĂ© Glasur, plantĂ© d’arbres aux feuilles d’or, s’élevait ce palais divin, Ă©trange paradis dont les joies Ă©taient rĂ©servĂ©es aux braves morts sur les champs de bataille et Ă  ceux de leurs compagnons d’armes qui se tuaient pour ne pas survivre Ă  leurs chefs. Dans la grande salle d’honneur, les Walkyries leur servaient le vin que le seul Odin buvait d’ordinaire. Chaque matin, au chant du coq, les hĂ©ros se livraient d’effroyables combats ; Ă  midi toutes leurs blessures Ă©taient guĂ©ries, et ils s’asseyaient au banquet prĂ©sidĂ© par Odin, l’enchanteur sans Ă©gal parmi les Ases. Cette immortalitĂ© presque rĂ©alisĂ©e dans le Walhalla, n’était cependant que provisoire, car les dieux eux-mĂȘmes Ă©taient destinĂ©s Ă  s’exterminer tĂŽt ou tard dans une mĂȘlĂ©e suprĂȘme, en expiation de leurs fautes ; et, des cendres de l’univers, dĂ©vorĂ© par un incendie immense, devait sortir un monde supĂ©rieur et une nouvelle race de dieux. Les Germains honoraient ces divinitĂ©s par des chants, des priĂšres et des sacrifices. Ils n’élevaient point de temples, et les prĂȘtres, s’il en existait, ne formaient ni un corps sacerdotal, ni une classe privilĂ©giĂ©e. Les cĂ©rĂ©monies du culte se cĂ©lĂ©braient dans les bois sacrĂ©s. Pour connaĂźtre les volontĂ©s divines, on interrogeait le vol des oiseaux, le bruit harmonieux des eaux, le hennissement des chevaux blancs consacrĂ©s et les combinaisons mystĂ©rieuses des Runes. Les femmes excellaient dans l’interprĂ©tation des prĂ©sages et devenaient parfois l’objet d’une haute vĂ©nĂ©ration par leur habiletĂ© dans l’art prophĂ©tique. Deux autres races de Barbares, les Slaves et les Huns, qui harcelaient les peuples de Germanie et les poussaient en quelque sorte Ă  l’invasion, devaient bientĂŽt pĂ©nĂ©trer sur leurs traces jusqu’aux extrĂ©mitĂ©s de l’Occident. Les Slaves, dont l’histoire est enveloppĂ©e de tĂ©nĂšbres jusqu’au iie siĂšcle de notre Ăšre, furent d’abord connus sous les noms particuliers de Wendes et de Serbes. Ils habitaient Ă  l’origine les versants des monts Karpathes d’oĂč ils gagnĂšrent successivement au nord les bords de la Baltique, Ă  l’est ceux du Volga. Vers l’époque de la grande migration des peuples, ils s’étendirent au delĂ  de l’Elbe, puis au delĂ  du Danube, jusqu’en MacĂ©doine et en GrĂšce. Dans ces diverses migrations, les Slaves mĂ©ridionaux se mĂȘlĂšrent Ă  des tribus germaines et formĂšrent des peuplades mixtes comme les Vandales Ă©tablis entre le Danube et la mer Adriatique. Sous Constantin le Grand, ces derniers obtinrent l’autorisation de rĂ©sider dans la Pannonie d’oĂč ils se prĂ©cipitĂšrent sur la Gaule en 406, avec les SuĂšves et les Alains. Les Slaves du nord, rĂ©unis aux Finnois, peuplĂšrent la Russie primitive, et les Slaves occidentaux se fractionnĂšrent en Lackes ou Polonais, SilĂ©siens, PomĂ©raniens, TschĂšques ou BohĂšmes, Moraves, Slovaques et Palabes. Ces derniers disparurent promptement. Seuls les Serbes de la Lusace se sont conservĂ©s Ă  l’état de race slave au centre de l’Allemagne. D’aprĂšs le tĂ©moignage de Procope, qui vivait au vie siĂšcle, les Slaves Ă©taient laborieux, hospitaliers, paisibles, adonnĂ©s Ă  l’agriculture et Ă  l’élĂšve du bĂ©tail. Tout semble indiquer que leur religion, d’abord monothĂ©iste, se transforma Ă  la longue en un polythĂ©isme mĂȘlĂ© d’élĂ©ments Hindous, Perses, Grecs, Romains, Celtiques, Finnois et Germano-Scandinaves. La triple individualisation d’un Être suprĂȘme fut sans doute la base de leur culte pour Swiatowit, Perun, et Radegast. Au-dessous de cette triade venaient Prowe, dieu de la justice ; Rugewit, dieu de la guerre ; Triglaw, Lado, Prija, Bjelbog, le dieu blanc ; Ternobog, le dieu noir ; Vegada, dieu de la tempĂ©rature ; Intrebog, dieu du matin ; Diewana, dĂ©esse des forĂȘts, Marzana, dĂ©esse de la mort ; Wolos, dieu des pasteurs. Les principaux d’entre ces dieux Ă©taient figurĂ©s soit avec quatre ou cinq tĂȘtes, soit avec cinq, six ou sept profils. Les Slaves, qui croyaient dĂ©jĂ  Ă  la rĂ©surrection, Ă  des peines et Ă  des rĂ©compenses futures, tardĂšrent assez longtemps Ă  embrasser le christianisme, et ce ne fut qu’au ixe et au xe siĂšcles qu’ils s’y rĂ©solurent. Au milieu des calamitĂ©s sans nom accumulĂ©es sur l’Occident, les Huns devaient encore raviver l’épouvante et porter la terreur mĂȘme chez les hordes barbares. Descendants probables des Hiong-Nou qui, aprĂšs avoir obsĂ©dĂ© les Chinois pendant tout le iie siĂšcle, allĂšrent s’établir au sud de la SibĂ©rie, vers l’IaĂŻk mont Oural, les Huns sont considĂ©rĂ©s comme appartenant aux races Mongole et Tatare. Toujours errants et partagĂ©s en tribus nombreuses, ils Ă©taient venus du fond de l’Asie centrale jusque dans les plaines qui s’étendent du Volga au Danube, traĂźnant aprĂšs eux leurs troupeaux et leurs familles entassĂ©es dans d’immenses chariots. Leurs vĂȘtements de peaux de bĂȘtes, leurs chaussures informes, leurs tĂȘtes horribles, coiffĂ©es d’une sorte de bonnet recourbĂ©, leur donnaient un aspect inconnu jusqu’alors aux populations occidentales. ArmĂ©s d’un cimeterre, d’un filet et d’un javelot terminĂ© par un os pointu, ils ne combattaient qu’à cheval, dĂ©bandĂ©s, attaquant et fuyant tour Ă  tour et poussant des hurlements sauvages. Par leur lubricitĂ© farouche et leur cruautĂ© rapace, ces mangeurs de racines crues et de chair mortifiĂ©e sous la selle des chevaux provoquĂšrent sur leur passage autant d’effroi que de stupeur. Sans Ă©gaux pour la laideur et la fĂ©rocitĂ©, ils dirigĂšrent invinciblement leurs incursions dĂ©vastatrices Ă  travers les contrĂ©es qui s’étendent du Volga au Danube et Ă  la Theiss, et finirent par occuper, entre le Danube et la Save, tout le territoire connu sous le nom de Pannonie. À l’époque oĂč, par suite de discordes intestines et surtout par besoin de pillage, ils traversĂšrent le Volga, ils rencontrĂšrent les Alains, peuple de race Scythique, Ă©tablis entre le Pont-Euxin et la mer Caspienne, le Cyrus et le TanaĂŻs. Moins difformes et moins fauves, grĂące Ă  un certain mĂ©lange avec les races Sarmates et Germaines, les Alains ne le cĂ©daient en rien aux hordes Huniques pour la sauvagerie et l’intrĂ©piditĂ©. Un cimeterre nu, plantĂ© dans le sol, symbole religieux de l’ancienne Scythie, Ă©tait l’unique objet de leur culte, et, sur leurs chevaux caparaçonnĂ©s de crĂąnes ennemis, ils allaient joyeusement au combat, altĂ©rĂ©s de sang, avides de dĂ©vastation et de libertĂ©, dĂ©daigneux de la mort. Entre de tels adversaires la lutte fut effroyable et longue. Vers l’an 374, les Huns triomphĂšrent sans doute, car plusieurs tribus d’Alains abandonnĂšrent leurs dĂ©serts et se rĂ©fugiĂšrent dans les gorges du Caucase. Cependant les vainqueurs offrirent une alliance qui fut acceptĂ©e par la plus grande partie de la nation vaincue. DĂšs lors, les Huns et les Alains rĂ©unis se prĂ©cipitĂšrent sur l’empire gothique. Le peuple Goth s’était rĂ©cemment divisĂ© en deux branches principales la premiĂšre comprenait les Terwinges et les Thaifales, Goths de l’ouest ou Wisigoths Westgothen, rĂ©pandus depuis le Danube jusqu’au Dniestr et aux monts Karpathes. La seconde branche Ă©tait formĂ©e par les Grentunges, Goths de l’est ou Ostrogoths Ostgothen, Ă©tablis entre le Dniestr et le Don, dans les contrĂ©es mĂ©ridionales de la Russie. Les deux branches de la nation gothique avaient pour roi unique Ermanrikh, de la race des Amales, quand, en 375, l’invasion des Huns se produisit. Ce vaste empire qui, depuis l’an 237, fatiguait les Romains et leur vendait parfois la paix, se rompit et s’écroula au premier choc des envahisseurs. Ermanrikh, ĂągĂ© de cent dix ans, se tua de dĂ©sespoir, et son successeur, Wichimir, pĂ©rit presqu’aussitĂŽt en combattant. À l’exception de quelques bandes, les Ostrogoths firent leur soumission aux vainqueurs et les suivirent dans leurs expĂ©ditions ultĂ©rieures. Les Wisigoths, refoulĂ©s de toutes parts, se repliĂšrent sur le Danube, conduits par Friedigern et Alaviv. Ils se dirigĂšrent vers la MĂ©sie infĂ©rieure et obtinrent de l’empereur Valens des terres Ă  cultiver. Les vexations dont les accablĂšrent les gouverneurs romains pour entraver la colonisation, les poussĂšrent Ă  la rĂ©volte. Valens accourut et pĂ©rit dans la bataille qu’il leur livra sous les murs d’Andrinople, en 378. Les Goths restĂšrent en possession de la MĂ©sie et de la Thrace. ThĂ©odose Ier arrĂȘta leur envahissement et conclut avec eux un traitĂ© Ă  la suite duquel quarante mille Goths entrĂšrent dans les rangs de l’armĂ©e romaine 379. Athanarik, leur chef, continua Ă  percevoir le subside annuel qu’on lui avait allouĂ© ; mais, peu aprĂšs, battu par les Huns, il se retira Ă  Constantinople oĂč il mourut en 381. GrĂące Ă  l’énergie de son gouvernement et surtout aux importantes faveurs qu’il n’osa refuser Ă  de tels ennemis, ThĂ©odose maintint en respect les Barbares pendant tout le cours de son rĂšgne qui ne fut troublĂ© que par les rĂ©bellions de Maxime et d’EugĂšne. Tous deux vaincus et tuĂ©s, l’un en 388, l’autre en 394, ThĂ©odose essaya d’arrĂȘter la ruine de l’Empire par une ferme administration. Il interdit sous des peines sĂ©vĂšres l’exercice des cultes anciens, rĂ©fugiĂ©s chez les habitants des campagnes. Ayant puni, par un massacre de 7,000 personnes, une sĂ©dition du peuple de Thessalonique, il se soumit Ă  la pĂ©nitence que lui imposa saint Ambroise aux portes de la cathĂ©drale de Milan. Arcadius et Honorius, ses deux fils, lui succĂ©dĂšrent en 395. Le premier, petit, mal fait, laid, noir et stupide, selon Procope, eut l’Orient et siĂšgea Ă  Constantinople ; le second, lĂąche et fainĂ©ant, eut l’Occident, c’est-Ă -dire l’Italie avec l’ouest de l’Illyrie, l’Afrique, l’Espagne, les Gaules et la Bretagne. La limite des deux souverainetĂ©s fut indiquĂ©e par le Drinus, la mer Adriatique, la mer Ionienne et le fond de la grande Syrte. Honorius rĂ©sida d’abord Ă  Milan, puis Ă  Ravenne, en 403. Arcadius, dont la domination s’étendait de l’Adriatique au Tigre, et de la Scythie Ă  l’Éthiopie, introduisit dans son palais l’antique pompe des rois Perses. Cependant le vĂ©ritable souverain fut d’abord le gaulois Rufin dont le poĂ«te Claudien a si vertement cĂ©lĂ©brĂ© les vices, puis l’eunuque Eutrope. Ce fut la premiĂšre fois qu’un eunuque remplit publiquement les fonctions de chef suprĂȘme de la magistrature et de commandant des armĂ©es. En Occident, le vandale Stilicon disposa d’Honorius comme Rufin d’Arcadius. La rivalitĂ© ambitieuse qui tourmentait ces deux tuteurs de l’empire, poussa Rufin Ă  fomenter chez les Goths rĂ©fugiĂ©s un soulĂšvement contre la suprĂ©matie impĂ©riale. Depuis la dissolution de la nation gothique les Ostrogoths avaient pris leurs chefs dans la maison des Amales Ă  laquelle appartenait leur dernier roi Ermanrikh. De leur cĂŽtĂ© les Wisigoths s’étaient attachĂ©s Ă  l’illustre famille des Balthes, issue d’un guerrier presque lĂ©gendaire nommĂ© Baltha, qui, dans leur langue, signifiait Audace. En 395, un descendant de cette vieille race, Alarik, venait d’ĂȘtre investi de l’autoritĂ© royale au moment oĂč le ministre d’Arcadius cessa de payer aux Barbares leur solde annuelle, certain de les irriter dĂ©finitivement. Les Wisigoths, en effet, se rĂ©voltĂšrent sans retard, et, sous le commandement de leur nouveau roi, ravagĂšrent la Thrace, la MacĂ©doine, la Thessalie et l’Illyrie. Stilicon partit afin de mettre un terme Ă  ces dĂ©vastations, aprĂšs avoir assurĂ© ses derriĂšres par un traitĂ© avec les Franks ; mais les difficultĂ©s suscitĂ©es par Rufin entravĂšrent sa marche, et Alarik saccageait dĂ©jĂ  le PĂ©loponĂšse quand Stilicon parvint Ă  l’atteindre. Il accula les Wisigoths sur le mont PholoĂ©, en Arcadie, et cependant ils lui Ă©chappĂšrent par le dĂ©troit de Naupacte. À peine se disposait-il Ă  les poursuivre qu’il reçut, de Constantinople, l’ordre de se retirer. Arcadius, sur le conseil de l’eunuque Eutrope, avait traitĂ© de la paix avec les Barbares et accordait Ă  Alarik le gouvernement militaire de l’Illyrie, en 397, DĂ©daigneux de ce rĂŽle secondaire, le chef wisigoth souleva brusquement ses tribus, envahit l’Italie en 402 et mit le siĂšge devant Asti oĂč s’était rĂ©fugiĂ© Honorius. Stilicon vint dĂ©livrer son maĂźtre et battit complĂštement les Wisigoths Ă  Pollentia, sur le Tanaro, en 403. Vaincu de nouveau Ă  VĂ©rone, l’automne suivant, Alarik se retira en Illyrie. Au commencement de l’annĂ©e 404, sur le point de tenter une autre expĂ©dition, il conclut avec Honorius un traitĂ© secret par l’intermĂ©diaire de Stilicon, et revenant sur ses pas, se jeta en Épire afin d’opĂ©rer sa jonction avec l’armĂ©e romaine et d’attaquer Arcadius. L’exĂ©cution du projet ayant Ă©tĂ© suspendue, Alarik n’en rĂ©clama pas moins une indemnitĂ©. Honorius lui promit quatre mille livres pesant d’or et courut s’enfermer prudemment dans Ravenne, renonçant Ă  Milan, sa capitale, oĂč, l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, il avait failli ĂȘtre surpris par les Barbares. Mais le repos de l’empire devait peu durer. Afin d’échapper aux Huns, et d’ailleurs attirĂ©s par l’espoir du butin, quatre peuples confĂ©dĂ©rĂ©s, SuĂšves, Burgundes, Alains et Vandales, s’avançaient sur le Rhin, conduits par Radagaise. Devançant la masse de leurs compagnons, deux cent mille d’entre eux se prĂ©cipitĂšrent sur l’Italie. Parvenus Ă  Florence, ils rencontrĂšrent Stilicon, infatigable et toujours prĂȘt, qui les enveloppa, les anĂ©antit Ă  FĂ©sules et s’empara de leur chef dont la tĂȘte fut tranchĂ©e. À la nouvelle de la mort de Radagaise et du dĂ©sastre de son armĂ©e, toutes les hordes en rĂ©serve rebroussĂšrent chemin vers la Germanie occidentale, pour se rejeter sur la Gaule. Les Franks ripuaires essayĂšrent en vain de dĂ©fendre leurs frontiĂšres ; ils furent mis en dĂ©route par la cavalerie des Alains. Le 31 dĂ©cembre 406, le Rhin fut forcĂ© auprĂšs de Mayence, et, pendant plus de deux ans, la Gaule fut la proie de ces Barbares. Ce ne fut qu’en 409 qu’ils abandonnĂšrent enfin ce pays Ă©puisĂ©. Les Burgundes, s’étant sĂ©parĂ©s de leurs alliĂ©s pour s’établir auprĂšs du RhĂŽne, les Alains, les SuĂšves et les Vandales franchirent seuls les PyrĂ©nĂ©es, le 13 octobre, appelĂ©s par Gerontius pour embrasser et dĂ©fendre la cause du tyran Maxime. À la suite de ses derniĂšres victoires, Stilicon avait conquis dans tout l’Occident un prestige tel qu’il Ă©tait considĂ©rĂ© Ă  bon droit comme le plus puissant soutien de l’Empire. On lui attribua le projet de placer sur le trĂŽne son propre fils Eucherius ; on exploita les relations qu’il n’avait jamais cessĂ© d’entretenir avec les Goths, pour l’accuser de comploter le renversement de l’Empereur. Honorius, alarmĂ©, fit assassiner Stilicon et massacrer tous ses amis. Son fils Eucherius, sa femme Serena furent Ă©tranglĂ©s, et sa fille Thermancia, l’épouse de l’Empereur, eut le privilĂšge de n’ĂȘtre que honteusement rĂ©pudiĂ©e 408. Honorius refusa en outre de tenir les engagements contractĂ©s envers Alarik et rendit un arrĂȘt de mort contre les Goths qui se trouvaient en Italie. C’était plus qu’il n’en fallait pour provoquer une nouvelle invasion. Le roi des Wisigoths franchit les Alpes, le PĂŽ, l’Apennin et vint camper sous les murs de Rome 409. Sur la promesse de cinq mille livres pesant d’or et de trente mille livres pesant d’argent, il consentit Ă  s’éloigner et alla prendre ses quartiers d’hiver en Toscane ; mais ces conventions prĂ©liminaires n’ayant pas Ă©tĂ© promptement suivies d’effet, il revint mettre le siĂšge devant la Ville Ă©ternelle qui, dĂ©solĂ©e par la famine, ne tarda pas Ă  capituler. Pour complaire au vainqueur, le sĂ©nat dĂ©crĂ©ta la dĂ©chĂ©ance d’Honorius, cachĂ© Ă  Ravenne, et donna la pourpre au prĂ©fet Attale qui avait prĂ©sidĂ© Ă  la dĂ©fense. Celui-ci fit preuve de tant d’incapacitĂ© prĂ©somptueuse, qu’Alarik, l’ayant fait dĂ©poser aussi facilement qu’il avait obtenu son Ă©lection, lui arracha son sceptre en prĂ©sence de l’armĂ©e et le fit revĂȘtir du costume des esclaves. Les nĂ©gociations furent reprises avec Honorius qui s’ingĂ©niait, dans l’intervalle, Ă  provoquer des dĂ©fections dans le camp des Barbares. Alarik, furieux, revint pour la troisiĂšme fois sur Rome. Le 24 aoĂ»t 410, ses troupes victorieuses entrĂšrent dans la ville qui, pendant trois jours, fut en proie au pillage et Ă  l’incendie. Toutefois Alarik Ă©pargna les Églises et les fugitifs auxquels elles servirent d’asile. Le Barbare, rassasiĂ© de Rome, se mit en marche vers le sud de la PĂ©ninsule avec le dessein d’entreprendre la conquĂȘte de la Sicile et de l’Afrique ; mais il mourut tout Ă  coup Ă  Cosenza, dans le Bruttium. Ses compagnons et ses soldats, soucieux de soustraire Ă  jamais le cadavre de leur chef aux profanations des Romains, firent dĂ©tourner par des prisonniers le cours du Busantin. Un tombeau creusĂ© dans le lit du fleuve reçut le corps du Wisigoth, et les eaux ne le recouvrirent qu’aprĂšs l’égorgement des captifs employĂ©s aux travaux de cette sĂ©pulture. La mort du chef Barbare fut cĂ©lĂ©brĂ©e par des fĂȘtes publiques Ă  Rome et dans toute l’Italie ; mais la puissance des Wisigoths ne disparut pas avec Alarik. L’admiration qu’inspirait le nom romain Ă©tait encore si vive, malgrĂ© la prise de Rome, qu’AtaĂŒlf, beau-frĂšre et successeur d’Alarik, se mit au service de l’Empire dans l’espoir d’ĂȘtre reconnu par Honorius comme roi des Wisigoths. Il passa dans les Gaules oĂč il battit successivement, au nom de l’Empereur, les usurpateurs Constantin, Maxime, Gerontius, Jovinus et SĂ©bastien qui se disputaient la pourpre. En 413, il Ă©pousa Placidie, sƓur d’Honorius, que les Goths gardaient comme otage et pour laquelle il eut toujours une sorte de culte, parce qu’elle Ă©tait issue du sang des Empereurs. Pendant la cĂ©rĂ©monie des noces qui furent cĂ©lĂ©brĂ©es Ă  Narbonne, il revĂȘtit le costume romain et Placidie siĂšgea au-dessus de lui. L’annĂ©e suivante, les Wisigoths abandonnĂšrent la Gaule et se retirĂšrent en Espagne, aprĂšs avoir brĂ»lĂ© Bordeaux. Peu aprĂšs, AtaĂŒlf fut assassinĂ© Ă  Barcelone par un de ses lieutenants, Sigerick, tuĂ© lui-mĂȘme le septiĂšme jour qui suivit le meurtre, et Walia ou Valli fut Ă©lu par ses compagnons. Les six enfants d’AtaĂŒlf ayant Ă©tĂ© massacrĂ©s par Sigerick, il est probable que la race des Balthes s’éteignit avec eux. Walia se trouva en Espagne en face des Alains, des SuĂšves et des Vandales. Il refoula les SuĂšves dans les montagnes du nord-ouest de la PĂ©ninsule, anĂ©antit presque les Alains dont les dĂ©bris se fondirent avec les Vandales relĂ©guĂ©s dans la BĂ©tique. En rĂ©compense de ses services, Walia obtint des Romains une partie de l’Aquitaine oĂč Tolosa Toulouse devint la capitale du royaume des Wisigoths. Cet Ă©tat, consolidĂ© par les successeurs de Walia, ThĂ©odorik Ier, Thorismund, ThĂ©odorik II, reçut une organisation plus rĂ©guliĂšre, de 465 Ă  484, sous Eurick qui l’agrandit au Nord jusqu’à la Loire, Ă  l’Est jusqu’au RhĂŽne, et sur la cĂŽte de Provence jusqu’en Italie. Le premier, il fit rĂ©diger les lois du peuple Goth. Il eut pour successeur Alarik II, tuĂ© en 507, Ă  la bataille de VouglĂ©, prĂšs Poitiers. Ce fut alors que les Wisigoths perdirent Ă  peu prĂšs la totalitĂ© de leurs possessions en Gaule. Les Burgundes, arrivĂ©s au nombre de quatre-vingt mille, en 407, s’étaient Ă©tablis entre l’Aar et le RhĂŽne. Leur roi Gundiker fut reconnu par Honorius qui lui concĂ©da en 413 les deux revers du Jura Suisse et Franche-ComtĂ©. TuĂ© en 451, en essayant d’arrĂȘter les Huns, Gundiker eut pour successeur HilpĂ©rik qui fut assassinĂ© en 491 par son frĂšre Gundebald et dont la fille Khlothilde devint reine des Franks. Pendant que les SuĂšves, rejetĂ©s par les Wisigoths dans les montagnes des Asturies et de la Galice, fondaient un royaume qui s’agrandit bientĂŽt par la conquĂȘte de la Lusitanie, Honorius mourait Ă  Ravenne en 423, comblĂ© des bĂ©nĂ©dictions de l’Église qu’il avait constamment protĂ©gĂ©e, soit en persĂ©cutant les hĂ©rĂ©tiques, soit en dĂ©truisant les temples. Le trĂŽne d’Occident Ă©chut Ă  son neveu Valentinien III, ĂągĂ© de six ans, fils de Placidie et du comte Constance qu’elle avait dĂ» Ă©pouser aprĂšs la mort d’AtaĂŒlf. Elle arriva de Constantinople avec une armĂ©e, pour combattre l’usurpateur Jean, soutenu par AĂ©tius Ă  la tĂȘte de soixante mille Huns. Les droits de Valentinien ayant Ă©tĂ© consacrĂ©s par la victoire, AĂ©tius fit sa soumission Ă  Placidie qui gouvernait l’Empire comme tutrice de son fils, en mĂȘme temps que PulchĂ©rie, depuis la mort d’Arcadius, rĂ©gnait sur l’Orient, au nom de son frĂšre ThĂ©odose II. Le commandement de l’Italie et de la Gaule fut donnĂ© Ă  AĂ©tius, tandis que le comte Boniface Ă©tait maintenu dans celui d’Afrique. Mais bientĂŽt, inquiĂ©tĂ© par les machinations d’AĂ©tius, et convaincu que sa vie Ă©tait menacĂ©e, Boniface ne vit de salut que dans la rĂ©volte et ouvrit l’Afrique aux Vandales. Depuis leur Ă©tablissement dans la BĂ©tique, ceux-ci avaient eu Ă  soutenir de sanglantes luttes contre les Romains. Victorieux en 422, sous les ordres de GundĂ©rick, fils de GodĂ©gĂ©sil, ils avaient dĂ©vastĂ© tout le sud de l’Espagne et pris d’assaut en 425 SĂ©ville et CarthagĂšne. À l’appel de Boniface, GensĂ©rik, frĂšre de GundĂ©rik, se hĂąta de passer en Afrique Ă  la tĂȘte de quatre-vingt mille hommes auxquels se joignirent de nombreuses bandes de Goths et d’Alains. Les Vandales se mirent Ă  ravager les provinces africaines. Boniface, rĂ©conciliĂ© avec Placidie, voulut les arrĂȘter, mais il fut vaincu dans une action gĂ©nĂ©rale et contraint de battre en retraite. La ville fortifiĂ©e d’Hippone fut investie et prise aprĂšs un siĂšge de quatorze mois pendant lequel mourut l’évĂȘque saint Augustin, en 430. Boniface revint en Italie oĂč il dut livrer un combat acharnĂ© Ă  AĂ©tius, non loin de Ravenne. Victorieux, il fut mortellement blessĂ© de la main de son rival en 434. Placidie tenta vainement de le venger. AĂ©tius exigea son pardon Ă  la tĂȘte de soixante mille hommes et mit dĂšs lors toute son ambition Ă  Allan Quatermain et la pierre des ancĂȘtres News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage RĂ©compenses Films similaires 20 films similaires pour le film Allan Quatermain et la pierre des ancĂȘtres En 1897, Elizabeth Curtis, accompagnĂ©e de son frĂšre John et du guide Allan Quatermain, part sur les traces de son mari disparu au coeur de l'Afrique, alors qu'il Ă©tait Ă  la recherche des mines du roi Salomon. noter de voir Dans le but de retrouver son pĂšre, cĂ©lĂšbre professeur d'archĂ©ologie disparu depuis des mois, la belle Jesse Huston fait appel Ă  Allan Quatermain, un intrĂ©pide aventurier. noter de voir Une femme part Ă  la recherche de son mari, disparu en pleine Afrique alors qu'il Ă©tait Ă  la recherche des mines du Roi Salomon. 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